Florilège de Citations sur le Vin,
la Vigne & le Bien Manger !
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Cette liste unique de citations a été établie en collaboration avec Philippe Margot,
auteur du livre Le Vin de la Bouteille au Verre aux Editions Ketty & Alexandre (en savoir plus)

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de COLOMBO à DESPENTES

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« Je souhaite que chaque verre soit un hymne aux plaisirs simples et forts de la vie :

la nature, la table, le partage. »

(Jean-Luc Colombo)

 

 

Coluche

« Le pinard, ça devrait être obligatoire ! »

(Michel Colucci, dit Coluche)

 

 

« Les hommes naissent égaux et puis... ils se mettent à boire. »

(Michel Colucci, dit Coluche)

 

 

« Un alcoolique, c’est quelqu’un que vous n’aimez pas et qui boit autant que vous. »

(Michel Colucci, dit Coluche)

 

 

« Dieu a créé l'alcool pour que les femmes moches baisent quand même. »

(Michel Colucci, dit Coluche)

 

 

« Si un jour les Japonais fabriquent du camembert et du vin rouge,

il faudra fermer la France. »

(Michel Colucci, dit Coluche)

 

 

« La drogue a fait cent morts en France l'année dernière,

l'alcool cinquante mille ! Choisis ton camp, camarade ! »

(Michel Colucci, dit Coluche)

 

 

« La police, c'est un refuge pour les alcooliques

qu'on n'a pas voulu à la SNCF ni aux PTT. »

(Michel Colucci, dit Coluche)

 

 

« Luter contre la drogue, c'est relativement facile

dans la mesure où c'est interdit.

Quand un type se soûle dans un bistrot, on ne peut rien lui dire,

parce qu'il est là pour ça, et le bistrot aussi. »

(Michel Colucci, dit Coluche)

 

 

« Un jour les riches auront de la nourriture,

les pauvres de l'appétit. »

(Michel Colucci, dit Coluche)

 

 

« L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressé. »

(Michel Colucci, dit Coluche)

 

 

« Nous ne devons pas nous laisser distraire par les chimères d’un progrès

qui n’apporte que ruines à lui-même et à la nature, et souffrances aux autres.

Ici en Sardaigne, on a une culture millénaire.

Nous devrions vivre en paix sur cette terre.

Et il y a de la place pour les autres. »

(Battista Columbu)

 

 

« Maintenant, les gens sont paresseux, emportés par le consumérisme. Ils n’ont plus d’identité. Ils ne savent plus d’où ils viennent. Ils se font plus souvent du mal que du bien. Nous avons été réduits au rang de bêtes. Mais même les bêtes choisissent ce qu’elles mangent. Nous avons perdu notre dignité. »

« L’homme ne doit pas se laisser distraire par les chimères d’un progrès qui n’apporte que ruine à lui-même et à la nature, et souffrance aux autres. Nous devrions vivre en paix sur cette terre. Et il y a de la place pour les autres. »

(Battista Columbu, Sardaigne)

« Dans notre esprit, Lalou Bize-Leroy reste la plus grande vigneronne de France. La dégustation de ses vins n'a fait que confirmer notre point de vue. Dans le groupe que nous étions, d'âge, de sexe ou d'histoire variés, personne n'est resté insensible dans sa chair. Beaucoup ont été émus. Pour Jean-Michel, l'émotion a bien dû faire place à quelques larmes. (…) Pour prétendre être grand, il faut qu'un vin amène de l'émotion au dégustateur. Et ça, c'est très rare. »

(Corinne Comme, Château du Champ des Treille - épouse de                                                  Jean-Michel de Pontet-Canet - sur son blog, le 13 février 2013)

 

 

« C'est toujours par la faim que commence un bon repas. »

(Jean-Louis-Auguste Commerson)

 

 

« Ce n'est pas en buvant beaucoup qu'on se grise,

c'est en buvant trop. »

(Jean-Louis-Auguste Commerson)

 

 

« La terre est basse : elle contraint ceux qui la pratiquent quotidiennement

à l’humilité, les soumet à des forces, à des limites, à des incertitudes

auxquelles ils doivent apprendre à se plier.

Ici le rêve utopique d’une nature vaincue ne peut prospérer…

Le paysan n’a pas à spéculer, à jouer, à se payer de fantaisies.

Il manœuvre, travaille et pense sur le réel sans cesse recommencé. »

(Arthur Comte)

 

 

« Le champagne donne de l'éclat aux yeux

sans mettre de rouge aux joues. »

(Comtesse de Parabère)

 

 

Charte de la Confrérie du Guillon

 

« QUE LE VIN COULE, qu'il ait pouvoir

de réunir, de rassembler et que, par lui, l'homme parle à l'homme !

 

ROUJOURS, NOUS CÉLÉBRERONS LE DON DE LA SOUCHE,

miraculée en son automne ;

la grappe foulée, logée aux ténèbres du fût ; le vin de la nuit,

lentement dépouillé de ses ombres et mystérieusement

métamorphosé en aube de vie.

 

COMME L'HOMME PORTE EN LUI

L'EMPREINTE DE SON ASCENDANCE

le vin recèle au plus profond de son or ou de sa pourpre

sa filiation de plant et de terroir.

Il aimante ainsi l'être à la terre et, par cette terre qui leur est commune,

les hommes entre eux. Dans le vin vit le pays.

 

AIGLE, EPESSES, VALLAMAND, TARTEGNIN, BONVILLARS,

dans ces noms sont inscrites nos annales ;

dans les coteaux vaudois sont scellées notre alliance et notre joie fraternelle.

 

EN NOS RESSATS, NOUS PERPÉTUONS

le repas que le paysan ou le vigneron partage

avec moissonneur et vendangeurs,

dans la réjouissance et la reconnaissance de la récolte épargnée.

 

NOS FÊTES S'ACCORDENT AU RYTHME DES SAISONS,

du printemps de la vigne en fleur à l'automne de la vendange ;

nos rituels exaltent la plénitude de la nature et ses mythes,

ensevelis au tréfonds de la mémoire humaine.

 

QUE NOTRE RAISON SOIT DE SENS ROBUSTE,

rude et véridique ; que notre rire soit généreux, salutaire, libérateur ;

que nos forces soient animatrices, initiatrices et créatrices ;

que notre mesure soit de stricte observance à l'image de la vigne

dont le fruit doit renier l'excès.

PAR LE GUILLON DEVENU NOTRE SIGNE,

nous prêtons serment de compagnonnage

dans un esprit d'exigeante confraternité. »

 

GLÉROLLES, LE 9 JUILLET 1974

 

 

« Pour le vin, il n’y a pas de terme fixé. Mais ne bois pas jusqu’à l’ivresse. »

(Confucius)

 

 

« Une alchimie secrète s’empare des moindres richesses du terroir

pour en composer un élixir sans pareil. »

(Maurice Constantin-Weyer)

 

 

« On ne compose pas une cave pour soi-même,

ou alors il faut être jeune et plein d’espérance. »

(Maurice Constantin-Weyer)

 

 

« Soyez sévère pour votre propre vin,

à cause du plaisir que vous désirez faire aux autres,

et indulgent pour le vin d’autrui,

parce que c’est un ami qui vous le verse. »

(Maurice Constantin-Weyer)

 

 

« Cet homme qui exposait son vin à la critique des noix,

ne pouvait avoir une mauvaise cave. »

(Maurice Constantin-Weyer)

 

 

« Le produit de la vigne est vin.

Le vin nouveau est un enfant bruyant et potelé.

Il chemine vers une adolescence vigoureuse,

puis vers une maturité solide.

Et avant de mourir, il connaît une vieillesse opulente et majestueuse. »

(Maurice Constantin-Weyer)

 

 

« Un homme assis à l'ombre de sa vigne, sa femme à ses côtés,

ses enfants autour de lui, des grappes de raisins à portée de la main,

se trouve dans une ambiance telle

qu'il peut atteindre un sommet du bonheur. »

(Maurice Constantin-Weyer)

 

 

« Le vin est une énigme ; la solution est au fond du verre. »

(Benjamin Cooker)

 

 

« Le vin stimule l’appétit et donne du goût à la nourriture. Il favorise les discussions, l’euphorie et peut transformer un simple repas en événement mémorable. »

(Derek Cooper)

 

 

« Il faut quatre hommes pour faire une salade : un prodigue pour l'huile,

un avare pour le vinaigre, un sage pour le sel et un fou pour le poivre. »

(François Coppée)

 

 

« Longtemps dans l'atmosphère humide des caveaux,

Sous la voûte profonde et de nitre imprégnée,

Sous la poussière et sous les toiles d'araignées,

Le jeune vin vieillit dans des flacons nouveaux.

 

Il faut que dans le calme et l'ombre des tombeaux

La sublime liqueur dure plus d'une année,

Avant que d'accomplir la noble destinée

D'exalter un instant nos cœurs et nos cerveaux.

 

Ainsi, Chaze, il en est de la pensée humaine ;

C'est par un très secret et très lent phénomène

Qu'elle se plie enfin au rythme harmonieux.

 

Un doux sonnet mûrit comme un bordeaux suave

Et tu fais bien, ami, qui né dans une cave,

de lire des beaux vers en buvant tes vins vieux. »

(François Coppée)

 

 

« Tout entre en jeu dans la dégustation.

On jouit d'abord des choses par la vue,

laquelle permet de supporter les plaisirs qui vont suivre.

Puis l'odorat introduit aux voluptés du goût,

celui-ci correspondant avec le toucher lingual.

J'entends une voix disant :

"Et l'ouïe, qu'en faites-vous ? »

(James de Coquet)

À vrai dire, l'ouïe intervient en premier lieu au moment de remplir le verre, et avec le champagne, de manière plus diffuse, lorsque la mousse disparaît à la surface du verre.

 

 

Le Saint Coran

La vache - Sourate 2, verset 216-219

« Ils t’interrogent au sujet du vin et du jeu de hasard ; dis :

"Ils comportent tous deux, pour les hommes,

un grand pêché et un avantage,

mais le pêché qui s’y trouve est plus grand

que leur utilité". »

 

Les femmes - Sourate 4, verset 43

« Ô vous qui croyez

N’approchez pas de la prière alors que vous êtes ivres

- Attendez de savoir ce que vous dites ! -

Ou impurs - à moins que vous soyez en voyage -

- Attendez de vous être lavés - »

 

La table servie - Sourate 5, versets 90-91

« Ô vous qui croyez

Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées et les flèches divinatoires

sont une abomination et une œuvre du Démon.

Evitez-les…

- Peut-être serez-vous heureux -

 

Les abeilles - Sourate 16, verset 67

« Vous retirez une boisson enivrante

et un aliment excellent

des fruits des palmiers et des vignes.

- Il y a vraiment là un signe

pour un peuple qui comprend ! - »

 

Satan veut susciter parmi vous l’hostilité et la haine

au moyen du vin et du jeu de hasard.

Il veut ainsi vous détourner

Du souvenir de Dieu et de la prière.

- Ne vous abstiendrez-vous pas ? - »

 

Muhammad - Sourate 47, verset 15 - 16

« Voici la description du Jardin promis

à ceux qui craignent Dieu :

Il y aura là des fleuves dont l’eau est incorruptible,

des fleuves de lait au goût inaltérable,

des fleuves de vin, délices pour ceux qui en boivent,

des fleuves de miel purifié. »

 

Les fraudeurs - Sourate 83, verset 25

« Oui, les purs vivront dans les délices ;

[…]

On leur donnera à boire un vin rare, cacheté

par un cachet de musc

- ceux qui en désirent peuvent le convoiter -

et mélangé à l’eau du Tasnim,

une eau qui est bue par ceux qui sont proches de Dieu. »

 

Hadith est un terme arabe qui désigne les paroles du prophète Mohammed considérées comme des ordres à suivre par les musulmans.

Quelques exemples :

« Toute boisson susceptible d’enivrer est illicite, en si petite quantité que ce soit. »                      (Hadith rapporté par Al Bukhari et Muslim)

 

« Dieu a maudit le vin, celui qui le presse, celui à qui on le presse, celui qui le boit, celui qui le prend, celui à qui on le prend, celui qui le vend, celui qui mange de son prix de vente, celui qui l'achète, autant que celui qui l'emmène, celui qui le sert et celui qui à qui on le sert. »

(Hadith rapporté par Al Bukhari)

 

« Le vin est la clé de tout mal. »

(Hadith rapporté par Ibn Hanbal et Ibn Maja)

 

« Quiconque boit le vin en ce monde et ne s’en repent pas, n’en boira pas dans l’autre monde. »

(Hadith rapporté par Al Bukhari)

 

« Celui qui croit en Allah et au jugement dernier, ne doit pas boire l'alcool » .

(Hadith rapporté par El-Bukhari)

 

« Maudit soit celui qui boit, achète, vend du vin ou incite les autres à en boire ».

(Hadith rapporté par Abu Daoud, Ibn Maja et Ibn Hanbal)

 

« Maudit, est également, celui qui donne le vin à titre gratuit et celui profite des fonds qui reviennent de sa vente. »

(Hadith rapporté par Tirmidhi)

 

« La prière de celui qui boit du vin ne sera pas acceptée par Allah. »

 

« Boire du vin est incompatible avec la foi. »

(Hadith rapporté par Al Bukhari)

 

« Il est déconseillé de l’employer comme remède. »

(Hadith rapporté par Muslim et Ibn Hanbal)

 

"L'alcool est la mère de tous les maux et c'est le plus honteux des maux. »

(Sunan Ibn-I-Majah Le volume 3, le Livre d'Intoxicants, le Chapitre 30 Hadith No. 3371)

 

« N'importe qui fait enivrer en une grande quantité, est interdit même dans sa petite quantité. »

(Dans Sunan Ibn-I-Majah Le volume 3, le Livre d'Intoxicants, le Chapitre 30 Hadith No. 3392)

 

« Allah  a maudit dix groupes des gens qui s'occupent d'alcool. Celui qui le distille, celui pour qui cela a été distillé, celui qui le boit, celui qui le transporte, celui a qui il a été apporté, celui qui la sert celui qui le vend, celui qui en utilise de l'argent, celui qui l'achète et celui qui l'achète pour quelqu'un d'autre. »

(Selon Sunan Le Volume d'Ibn-I-Majah 3, le Livre d'Intoxicants, le Chapitre 30 Hadith No. 3380)

 

« Tout ce qui enivre est vin. Et tout vin est interdit" (rapporté par Muslim, n° 2003). Un jour, questionné par un homme originaire du Yémen au sujet d'un alcool que les Yéménites fabriquaient à partir du maïs, le Prophète Salalahu alayhi wa salam lui demanda : "Provoque-t-il l'ivresse ? – Oui, répondit l'homme. – Tout ce qui enivre est interdit" répondit le Prophète. »

(Prophète Salalahu alayhi wa salam a dit - rapporté par Muslim, n° 2002)

 

« Dieu a interdit de vendre l'alcool, la bête non abattue rituellement (mayta), le porc et les idoles" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 2121, Muslim, n° 1581, etc.). Le Prophète Salalahu alayhi wa salam a également interdit que le musulman fabrique du vin, qu'il en transporte, qu'il le serve à boire à quelqu'un, etc. (extrait du Hadîth n° 1295 rapporté par At-Tirmidhî). Le musulman n'offre pas non plus d'alcool à quelqu'un. Persuadé qu'il s'agit de quelque chose de nocif, il ne peut offrir pareille chose à quelqu'un d'autre. "Ne pourrais-je pas en offrir à des juifs ? " demanda quelqu'un au Prophète Salalahu alayhi wa salam. "Celui qui a interdit le vin a aussi interdit qu'on en offre aux juifs. »

(Prophète Salalahu alayhi wa salam a dit - rapporté par al-Humaydî, cité dans Al-halâl wal-harâm, p. 68)

 

Celui qui croit en Dieu et au jour dernier, qu'il ne s'assoie pas à une table sur laquelle l'alcool est bu. »

(Prophète Salalahu alayhi wa salam  a dit - ad-Dârimî 2092, Ahmad 14241)

 

 

 

« Le bon vin est à l’image de l’homme. Il est turbulent dans sa jeunesse,

fort et viril dans son âge mûr et quand il est très vieux,

quand il n’est plus que l’ombre de lui-même,

il lui reste encore le parfum attardé de ses anciennes qualités. »

(James de Coquet)

 

 

 

«Chez les aristocrates et les grands bourgeois du XVIIIe,

boire devient un art d’affirmer son savoir-vivre, le haut rang de sa culture…

Le prestige fait la réputation du vin. »

(Jean-Pierre Corbeau)

 

 

« Mais je vous ai écrit de ne point avoir de relations avec quelqu'un qui,

prenant le nom de frère, serait impudique, ou cupide, ou idolâtre,

ou diffamateur, ou ivrogne, ou rapace, et même de ne point partager

de repas avec un tel homme. »

(La première lettre de saint Paul aux Corinthiens 5 : 11)

 

 

« J'ai planté, Apollos a arrosé, mais c'est Dieu qui a fait croître.

Celui qui plante n'est rien ; celui qui arrose n'est rien.

Seul Dieu compte. Lui fait croître.

Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux ;

et chacun recevra sa propre récompense selon son propre travail. »

(La première lettre de Saint Paul aux Corinthiens 3  :  6-8)

 

 

« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ?

Ne vous abusez point : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères,

ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les avares, ni les ivrognes,

ni les diffamateurs, ni les rapaces n’hériteront le Royaume de Dieu. »

(La première lettre de saint Paul aux Corinthiens 6 : 9-10)

 

 

« Vous ne pouvez boire à la coupe du Seigneur et à la coupe des démons ;

vous ne pouvez participer à la table du Seigneur et à la table des démons.

Ou bien, voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ?

Sommes-nous plus forts que lui ? »

(La première lettre de saint Paul aux Corinthiens 10 : 21-22)

 

 

« Si je mange avec action de grâces, pourquoi serais-je blâmé

au sujet d'un repas pour lequel je rends grâce ? Soit donc que vous mangiez,

soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose,

faites tout pour la gloire de Dieu. »

(La première lettre de saint Paul aux Corinthiens 10 : 30-31)

 

 

« Quand donc vous vous réunissez dans un même lieu,

ce n’est plus la Cène du Seigneur que vous prenez ;

car, lorsqu’on se met à manger, chacun se hâte de prendre son repas particulier,

en sorte que l’un a faim, tandis que l’autre se livre à des excès.

N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ?

Ou méprisez-vous l’église de Dieu, et voulez-vous faire honte

à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Dois-je vous louer ?

Non, en cela, je ne vous loue point.

En effet, j’ai appris du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné :

c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain,

et qu’après avoir rendu grâces, il le rompit et dit :

"Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi".

De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe et dit :

"Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi,

toutes les fois que vous en boirez". Ainsi, toutes les fois que vous mangez ce pain,

et que vous buvez de cette coupe, vous vous rappelez la mort du Seigneur,

jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi, quiconque mangera le pain

ou boira la coupe du Seigneur indignement sera coupable

envers le corps et le sang du Seigneur.

Que chacun donc s’examine soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain

et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit

sans discerner le corps du Seigneur mange et boit son propre jugement." »

(La première lettre de saint Paul aux Corinthiens 11 : 20-29)

 

 

« Ci-gît Jean qui baissait les yeux

À la rencontre des gens sobres

Et qui priait tout bas les dieux

Que l’année ait plusieurs octobres. »

(Pierre Corneille)

 

 

« L’alcool tue lentement. On s’en fout. On n’est pas pressé. »

(Georges Courteline)

 

 

« La jeunesse est le plus grand des biens ; la vieillesse la pire des disgrâces.

Elle n'est profitable qu'à l'alcool. »

(Georges Courteline)

 

 

« Il en est de la bohème comme il en est de l'alcool, comme il en est du tabac et des femmes ; il ne faut pas en pousser la pratique à l'excès. »

(Georges Courteline)

 

 

« Mieux vaut boire trop de bon vin qu’un petit peu de mauvais

et pratiquer l’amour avec deux belles filles

qu’avec une vieille femme en ruine. »

(Georges Courteline)

 

 

« La jeunesse est le plus grand des biens ; la vieillesse la pire des disgrâces.

Elle n'est profitable qu'à l'alcool. »

(Georges Courteline)

 

 

« Je ne vais pas à la messe car elle est à l'heure de l'apéritif. »

(Georges Courteline)

 

 

« La question est de savoir si nous devons garder plus de rancune aux femmes

des peines qu'elles nous auront faites ou plus de reconnaissance des ivresses

qu'elles nous aurons prodiguées. »

(Georges Courteline)

 

 

« On ne sait jamais qu'un verre était de trop que quand on l'a bu. »

(Georges Courteline)

 

 

« Vosne est un beau village, orné de jolies maisons bourgeoises (…).

Il n'y a point à Vosne de vins communs. »

 

(Courtépée, historien de la Bourgogne au XVIII e siècle)

 

 

Du boire.

« C'est une grande incivilité de demander à boire en premier

avant que les personnes plus qualifiées aient bu.

 

Il faut aussi prendre garde en buvant de ne pas faire de bruit avec le gosier,

pour marquer toutes les gorgées que l'on avale, en sorte qu'un autre pourrit les compter.

 

Il est plus civile de boire tout ce qu'il y a dans son verre que d'en laisser. »

(Antoine de Courtin, Nouveau Traité de la civilité qui se pratique en France parmi les honnêtes gens - 1728.)

 

 

« Les liens de la gourmandise retiennent plus que tous les autres

et l'on prend souvent un mari à l'appât d'une bonne table. »

(Robert J. Courtine)

 

 

« Le dégustateur recrache et parle, l’ivrogne avale et se tait. »

(Martine Courtois)

 

 

« …Je sais vin de rivière

Si bon que jamais tel ne fût planté,

Qui en boit c'est droite santé

Car c'est un vin clair et brillant,

Fort, fin, frais, sur la langue friand,

Doux et plaisant à avaler. »

(Watriquet de Couvin)

 

 

« Les jeunes gens ne boivent que ce qu'il faut pour amener leur esprit

à une joyeuse espérance, leur langue à une joie sereine

et à un rire plein de mesure. »

(Critias, oncle de Platon)

 

 

« Le vin qui coule des pressoirs

Est moins traître que ces yeux noirs. »

(Charles Cros)

 

 

« Le vin est un liquide rouge,

sauf le matin quand il est blanc.

On en boit dix, vingt coups ; et vlan !

Quand on a trop bu, tout bouge. »

(Charles Cros)

 

 

« C'est ici que tout se passe.

Dans la terre,

un monde froid, humide et ténébreux.

Dans cet univers hostile vivent les racines.

Incroyables de persévérance, de ténacité.

Obstinées, elles pénètrent toujours,

elles contournent les cailloux,

forent un passage dans la roche,

recherchent la faille, exploitent les fissures

pour s'enfoncer encore

et plonger jusqu'à leur bonheur.

Arrivées là, elles s'installent,

prêtes à repartir si les éléments venaient à manquer.

Il y a d'abord les petites, les radicelles.

Elles aiment la terre végétale, celle qui est en haut.

Elles apportent le volume, le poids,

la grosseur du raisin, les pépins, la fécondité.

Elles relayent les énergies qui permettent à la plante

de reproduire sa pareille pour la survie de sa race.

Puis il y a les grosses racines,

celles qui descendent coloniser la roche mère, le minéral.

Là, en échange du suc racinaire,

des bactéries et des petits champignons

transmettront les éléments minéraux qui

passent ainsi du monde des morts à celui des vivants.

Ces racines apportent à la plante la personnalité,

les couleurs, les parfums, les goûts

et tout ce qui permet à la vigne de nourrir l'homme par le vin. »

(Famille Henri Cruchon, Échichens – Vaud – Suisse)

 

 

« La terre ne nous appartient pas, nous en sommes redevables.

La cultiver avec le souci d'assurer sa pérennité

c'est garantir la nôtre. »

(Michel Cruchon, vigneron, Échichens – Vaud – Suisse )

 

 

Apex

« C'est là-haut que tout se décide.

Blotti dans son nid duveteux,

toujours à l'apex de la tige,

le bourgeon terminal gouverne.

 

Ce bourgeon, c'est le cerveau de la vigne,

si petit qu'on le devine à peine.

Pourtant, c'est lui qui enregistre,

coordonne, interprète, analyse.

 

Il rayonne, apical et paternel.

Il influence le comportement, distribuant plus bas

ses bienveillantes consignes.

 

Il dit au sarment  « tu pousses ! »

À la grappe « tu fleuris. »

Grâce à lui la plante s'adapte

à l'ambiance, au contexte du milieu.

 

Il cherche la lumière, les vents,

le ciel, les énergies.

Il tire avec lui son rameau,

l'incitant à la verticalité.

 

Il fuit la pesanteur,

tous les sens en éveil.

Sur son apex dominateur

le cerveau de la vigne… veille. »

 

(Raoul Cruchon - Henri Cruchon - Échichens (Vaud - Suisse)

http://www.henricruchon.com

 

 

 

 

Brut_millésimé_Cruchon_2007

Raoul Cruchon - Henri Cruchon - Échichens (Vaud - Suisse)

http://www.henricruchon.com

 

 

Cruchon_2011

2011

Le mystère de la vie

 

« Avant le commencement,

il y a le pépin…!

Replié, latent, secret, feutré,

obscure imperméable.

 

Petite chose en somme !

 

Mais le fourbe

nous cache son jeu.

Sous sa carapace

apparemment figée…

 

TOUT est déjà dedans !

 

Racine, bois, sarments,

feuilles, fleurs, fruits.

Le vivant, l'espoir,

les promesses.

 

Tout est là !

Imprimé, organisé,

structuré, ordonné,

planifié.

 

Léthargique,

il peut rester des lustres.

Puis d'un seul coup,

tombe le masque !

 

Le voilà qui bouge, qui se fend,

s'enracine, s'extirpe,

s'ouvre à la lumière, au vent !

 

Par quel signe ?

Pourquoi maintenant ?

Avec quelle énergie ?

Personne ne peut le dire !

 

C'est que nous touchons là…

au mystère de la vie ! »

Famille Henri Cruchon, vignerons à 1112  Échichens

http://www.henricruchon.com

 

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La Naissance du vin exprimée par :

Famille Henri Cruchon, vignerons à 1112  Échichens

http://www.henricruchon.com

 

 

 

« Humanité je t'aime parce que quand tu es fauchée

tu mets ton intelligence au clou pour te payer un verre… »

(Edward Estlin Cummings)

 

 

L’évêque de Dijon en tournée :

« Monsieur le curé, il y a beaucoup de cadavres dans votre cave ! »

« Rassurez-vous Monseigneur, ils ont tous vu le prêtre avant de mourir ! »

(Curé X)

 

 

« L’Alsace a ses vins, des vins bien à elle, originaux et caractéristiques,

où il semble que l’on retrouve la finesse, la grâce ironique,

la bonhomie narquoise de ses habitants. »

(Maurice Edmond Saillant, dit Curnonsky)

 

 

« Tant que nous sommes en vie, laissez-nous vivre :

Nous pouvons vivre sans poésie, sans musique ni art ;

En l’absence de récits qui sollicitent la conscience ou le cœur ;

Nous pouvons seulement vivre avec des livres de recettes

Qui nous transforment tous en cuisiniers actifs ;

Nous pouvons vivre sans amour - une passion éphémère,

Quel homme, en revanche, peut vivre sans manger ?

Qu’il vive dans un palais, ou bien dans une hutte,

Dans un wigwam, ou dans un restaurant, qu’importe.

Quel que soit le lieu, on ne peut nier l’évidence,

Il ne pourra survivre s’il n’a rien pour dîner. »

(Fred Hill Curtiss)

 

 

« Une table élégante est le dernier rayon de soleil que caresse le vieillard. »

(Marquis Louis de Cussy)

 

 

« La gastronomie est une passion que l'on n'a pas avant quarante ans ;

du moins en expert. »

 

(Marquis Louis de Cussy)

 

 

« Si la vérité est dans le vin, quelle y reste. »

(Pierre Dac)

 

 

« Greffez des plants de rosiers sur des plants de vigne,

ça fera du vin rosé naturel. »

(Pierre Dac)

 

 

« Les bons crus font les bonnes cuites. »

(Pierre Dac)

 

 

« Le gros rouge qui tache est au Mouton Rothschild

ce que la brebis galeuse est à l’agneau pascal. »

(Pierre Dac)

 

 

« Qu'on le veuille ou non et qu'on l'admette ou pas :

pisser rouge dans un verre de blanc ne donne pas pour autant du vin rosé. »

(Pierre Dac)

 

 

« Si, avec un si, on peut mettre Paris dans une bouteille,

on doit pouvoir aussi, avec un si bémol ou naturel,

mettre une contrebasse dans un porte-documents

ou un hélicon dans un carton à chapeau. »

(Pierre Dac)

 

 

« Les aliments mal revenus font les repas mal partis. »

(Pierre Dac)

 

 

« C'est dans les hospices de Beaune que les vieux crus sont les mieux traités

et présentés sous les meilleurs auspices. »

(Pierre Dac)

 

 

« Le bon Roi Dagobert

Ayant bu allait de travers.

Le grand saint Éloi

Lui dit : ô mon roi !

Votre majesté

Va tout de côté.

Eh bien ! lui dit le roi

Quand t'es gris, marches-tu plus droit ? »

(Le Roi Dagobert 1er)

 

 

« Qui sait déguster ne bois plus jamais de vin, mais goûte des secrets. »

(Salvador Dali)

 

 

« Le roi leur assigna, pour chaque jour, une part des mets de la table royale

et une ration de son vin. Leur éducation devait durer trois ans,

afin qu'ils fussent employés ensuite au service du roi…

…Il y avait parmi eux Daniel, Hanania, Misaël et Azaria, de la tribu de Juda.

Le chef des eunuques leur donna d'autres nom…

Daniel pris en son cœur la résolution de ne pas se souiller en goûtant les mets

et le vin de la table du roi. Il pria donc le chef des eunuques de ne pas lui

imposer cette souillure. Dieu permit que Daniel trouvât faveur et grâce

auprès du chef des eunuques. Le chef des eunuques dit à Daniel :

"Je crains le roi, mon maître, qui a prescrit ce que vous devez manger et boire ;

car, s'il venait à trouver vos visages plus défaits que ceux des jeunes gens

de votre âge, vous exposeriez ma tête au courroux du roi".

Mais Daniel répondit au maître d'hôtel, à qui le chef des eunuques avait confié

le soin de Daniel, de Hanania, de Misaël et d'Azaria : "Fais donc,

je te prie, un essai avec tes serviteurs pendant dix jours, et qu'on nous donne

que des légumes à manger et de l'eau à boire. Après cela, tu regarderas

notre visage et celui des jeunes gens qui se nourrissent des mets

de la table royale ; puis tu agiras à l'égard de tes serviteurs

d'après ce que tu auras vu."

Le maître d'hôtel leur accorda ce qu'ils demandaient, et il les mit à l'épreuve pendant dix jours. Au bout de ces dix jours, on vit qu'ils avaient meilleure mine

et plus d'embonpoint que tous les jeunes gens nourris des mets

de la table royale. C'est pourquoi le maître d'hôtel enlevait les mets et le vin

qui leur étaient destinés, et il leur faisait servir des légumes. »

(Le livre de Daniel 1 : 5-16)

 

 

« Le roi Belsatsaar donna un grand festin à ses principaux seigneurs,

au nombre de mille, et se mit à boire du vin en leur présence.

Belsatsaar, excité par le vin, ordonna d’apporter les vases d’or et d’argent

que Nébucadnetsar, son père, avait enlevés du temple de Jérusalem,

afin que le roi et ses grands seigneurs, ses épouses et ses femmes

s’en servissent pour boire... »

(Le livre de Daniel 5 : 1-2)

Note : Probablement à l’origine du nom des grands flaconnages de vin Balthazar, Nabuchonodosor, etc.

 

 

« Ils burent du vin et il célébrèrent la gloire des dieux d'or et d'argent,

d'airain, de fer, de bois et de pierre. »

(Le livre de Daniel 5 : 4)

 

 

« Le miracle est, avec la vigne, l'une des principales cultures de la France. »

(Pierre Daninos)

 

 

« Verre d'eau - Quantité de liquide dans laquelle les autres se noient. »

(Pierre Daninos)

 

 

« Les Anglais ont appris au monde la façon de se tenir correctement à table.

Mais ce sont les Français qui mangent. »

(Pierre Daninos)

 

 

« D’autant plus forte est l’ivresse que plus amer est le vin. »

(Gabriele D’Annunzio)

 

 

« Nous possédons la meilleure cuisine, les meilleurs vins,

les meilleurs coïts de la Création, ça suffit pour établir la différence. »

(Frédéric Dard, alias San Antonio)

 

 

Tout n'est pas cirrhose dans la vie, comme dit l'alcoolique.

(Frédéric Dard, alias San Antonio)

 

 

« Béru se torpille deux bouteilles de bordeaux,

sous prétexte que ce vin ne fatigue pas. »

(Frédéric Dard, alias San Antonio)

 

 

« Son bonheur avait duré ce que dure un beaujolais sur le zinc d’un tronquet. »

(Frédéric Dard, alias  San Antonio)

 

 

« Ce pinard est joyeux comme une ronde d’enfants. »

(Frédéric Dard, alias  San Antonio)

 

 

« Depuis bien des décades, mes papilles gustatives vivent une somptueuse

histoire d'amour avec le Château d'Yquem, ce vin de Dieu

que je bois en éprouvant chaque fois une intense émotion.

Bonheur sans mélange, si je puis dire, parlant de vin.

Fête du gosier et de l'âme, sans cesse renouvelée.

Et voilà qu'un intrus se mêle à cette félicité en la personne

(car c'est quelqu'un que ce vin-là) du Beaumes-de-Venise

du Domaine de Coyeux. Dès la première gorgée,

j'ai su que je venais de faire une découverte ;

qu'il m'arrivait quelque chose d'infiniment heureux et délicat.

Et je comprends que le Président de la République Française,

qui me fait parfois l'honneur de sa table, boit régulièrement

un verre de Beaumes-de-Venise avant le repas.

Ce nectar a autant de grâce que le nom qu'il porte.

Il est le plus grand des muscats avec son goût de fruits

((poire, abricot, brugnon) et de miel liquide, son goût de fleurs

des collines du Comtat Venaissin, son goût d'été qui n'en finit pas…

Mon jeune et brillant ami, Thierry Sozo, cet apôtre du vin,

qui exerce son délicat négoce comme un apostolat,

a obtenu la représentation du Domaine de Coyeux pour la Suisse.

J'engage tous mes amis helvètes à tremper  leurs nez avertis

dans un verre de Beaumes-de-Venise.

S'ils aiment la vie, ils aimeront ce vin. »

(Frédéric Dard, alias San Antonio)

 

 

« Quand j'entends discourir des cons au restaurant, je suis affligé,

mais je me console en songeant qu'ils pourraient être à ma table. »

(Frédéric Dard, alias San Antonio)

 

 

« Le bistrot, c'est une manière de se sentir chez soi

à travers le monde, parmi les anonymes. »

(Frédéric Dard, alias San Antonio)

 

 

« Comme disait mon grand-père :

”J'aime le bourgogne, mais je préfère le vin”. »

(Frédéric Dard, alias San Antonio à Bernard Pivot)

 

 

« Aucun gouvernement ne pourrait survivre sans le champagne.

Du champagne dans le gosier de nos diplomates,

c'est comme de l'huile dans les rouages d'une machine. »

(Joseph Dargent)

 

 

Balade dans le vignoble français

Le nez du vin - Philtre d´amour

Gérard Dauce

Vous me dites, Madame : "Ah que ce vin sent bon ! "

Venez donc avec moi, profitez d´un bon nez !

Des arômes du vin, retenez bien le nom

En découvrant les lieux où je vais vous mener.

 

Commençons en Alsaceb ; de Bergheim à Rouffach

Là, entre Vosges et Rhin poussent des raisins nobles

Exhalant en été, lorsque le soleil claque

Des senteurs d´eau-de-vie propres à ces doux vignobles

Humez bien ce pinot et son odeur de pomme

Sentez tout aussitôt cette fleur d´oranger

Ne distinguez vous point dans ce Riesling la somme

De parfums de citron et de fleurs du verger ?

Avalez les effluves du Tokay Pinot Gris

Ce sont des goûts de noix, de crème et de beurre frais

Du Gewurztraminer extrayez le litchi

Respirez le pétale de rose s´il vous plaît.

 

Avançons maintenant en pays bourguignon

Et découvrons Madame cette côte de Beaune

Dont la terre permet la délicate union

De vins rouges et blancs, pas très loin de la Saône.

Inclinez-vous devant Chassagne-Montrachet

Vin blanc unique au monde aux senteurs d´ananas

Et aussi de melon ; du Pommard approchez

L´odeur du minéral, la moiteur des sous-bois

Quittons Beaune et sa côte, à la côte de Nuits

Rendons nous sans tarder, les grands vins sont légions

Et comme celles-ci s´annoncent à grands bruits

Au monde qui connaît tout entier la région

Traquez le Nuits Saint Georges, respirez par le nez

Ses arômes de truffe et de terre mouillée ;

Sentez chez son voisin, la Vosne Romanée

Les fleurs et puis la mûre et le bois vanillé

Juste à la pointe d´herbes et noisette grillée

Quand Gevrey-Chambertin en concert réuni

Fruits noirs et chocolat, cassis et pain grillé.

 

Ne nous attardons pas et vers Bordeaux partons

Tant de vins nous attendent, tant de crus nous appellent

Qu´on a bien de la peine à retenir leurs noms

A cerner les châteaux, à hanter les chapelles

Goûtez au Pomerol, ce faubourg du Vieux port

De Libourne endormi, ces grands vins de légende

Aux senteurs d´herbe fraîche, de truffe et de thé fort

Puis à Saint-Emilion comme au temps des Jurandes

Jouissez sans retenue des parfums de l´olive

De l´arôme de menthe et d´herbes de Provence

Avant que nous allions là-bas sur l´autre rive

 

Du pays de Sauternes où tout n´est qu´élégance

Remerciez Botrytis, sa pourriture noble

Produit un nez de miel et de noix de coco

Ce nectar vous enivre autant qu´un paso double.

Aux rives d´à côté d´où l´on voit les coteaux,

Ce sont les vins de Graves mais ils ne le sont pas

Ils jouent entre Garonne et la forêt landaise

Ont un parfum d´agrumes, de figue et de tabac

Ils se disent légers, mais ce sont des fadaises

 

Madame, Echappons nous, filons vers le Médoc

En partant de Margaux jusque à Saint-Estèphe

Sur les rives pierreuses, pareilles à des rocs

Portez votre regard que n´obstrue nul relief

Respirez longuement la fragrance du cèdre

L´odeur de la violette et celle du feuillage

Pareil à lui je tremble à l´idée de vous perdre

Et j´ai peur de ne pas terminer ce voyage

 

Ah ! Quels regrets j´aurai à devoir vous quitter

Alors qu´en d´autres lieux du beau pays de France

Je vais avoir plaisir à vous accompagner

On y trouve Madame autant de différences

Que de ravissements à voir votre beauté.

 

Je vais vous amener à Bourgueil, à Chinon

À Sancerre, à Pouilly qui sont tout à côté

Dans les vins de Champagne en chantant votre nom

Je ferai mille vœux, vous ouvrirai la voie

De la côte du Rhône comme de l´Hermitage

Je poursuivrai la route jusqu´en Minervois

À Corbières, à Fitou pas très loin de la plage

Après une escapade aux rives de l´Adour

Nous irons à Buzet puis à Montbazillac

Vous approchant de moi, vous sentirez l´amour

Que je veux vous donner chez moi à Bergerac

 

Si seulement Madame en offrant mes hommages

Je pouvais espérer de vous quelques faveurs

Mais ce nez qui vous sert est mon désavantage

Sauf à vous respirer comme un bouquet de fleurs

Et pourtant, enivrée par toutes ces senteurs

Peut-être voudrez-vous me dévoiler vos charmes,

Oubliant un moment ce qui fait ma laideur

Ah Madame ! Que vois-je ? Mais oui ce sont des larmes !

 

Gérard Dauce

Après des études secondaires chaotiques, Gérard Dauce réussit néanmoins aux épreuves du bac, s´égare quelques temps dans la fonction d´éducateur spécialisé avant de s´immoler sur l´autel du notariat et de bifurquer ensuite vers la profession d´agent immobilier, ce qu´il est toujours.

 

Mais comment peut-on être à la fois expert immobilier et poète ? Il vaudrait mieux lui demander. »

 

 

« Voyez-vous, mes enfants, quand le blé est mûr, il faut le couper ;

quand le vin est tiré, il faut le boire. »

(Alphonse Daudet)

 

 

« Tous les dimanches, en sortant de vêpres, le digne homme allait lui faire sa cour ;

et quand il était là-haut, assis au bon soleil, sa mule près de lui,

ses cardinaux tout autour étendus au pied des souches,

alors il faisait déboucher un flacon de vin du cru,

ce bon vin couleur de rubis qui s’est appelé depuis le Châteauneuf des Papes. »

(Alphonse Daudet)

 

 

« …deux ou trois coup de ce joli vin blanc de Montmartre,

capable de donner l'accent de Paris, même à un Marseillais. »

(Alphonse Daudet)

 

 

« Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves :

le Rhône, la Saône et le Beaujolais. »

(Léon Daudet)

 

 

« Le vin est un puissant rectificateur de l’hérédité. »

(Léon Daudet)

 

 

« J'ai découvert que ce ne sont pas deux mais trois fleuves qui arrosent Lyon...

Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais. »

(Léon Daudet)

 

 

« Des soleils et des vignes, il y en a encore. Mais sans soif, on ne fait plus de vin.

Plus de vin, on ne cultive plus les vignes. Plus de vignes, les soleils s'en vont :

ils ont autre chose à faire que de chauffer des terres sans buveurs, ils se diront :

allons maintenant vivre pour nous. Cela, le voulez-vous ?

- Non ! gronda l'auditoire.

- Avez-vous soif ?

- Oui ! confessa l'auditoire.

- Eh bien, allons aux vignes !

Mais pour cela, il faut partir comme moi, en délaissant tous les biens de ce monde,

en emportant que le strict nécessaire.  »

(René Daumal, La Grande Beuverie)

 

 

« “Il était tard lorsque nous bûmes.

Nous pensions tous qu’il était grand temps de commencer.

Ce qu’il y avait eu avant, on ne s’en souvenait plus.

On se disait seulement qu’il était déjà tard.

Savoir d’où chacun venait, en quel point du globe

(et en tout cas ce n’était pas un point),

et le jour du mois de quelle année, tout cela nous dépassait.

On ne soulève pas de telle question quand on a soif. »

(René Daumal, La Grande Beuverie)

 

 

« Bref, comme disait le sage "œnophile" - alors que la philosophie

enseigne comment l'homme prétend penser,

la beuverie montre comment il pense. »

(René Daumal)

 

 

« Je souffre d'une soif inextinguible.

Je donnerais cher pour un bien tassé ou un coup de frais.

N'y a-t-il pas moyen ne serait-ce que d'une larme ? »

(René Daumal)

 

 

« De mémoire d'ivrogne, on n'avait jamais imaginé

que l'on pouvait voir des vins disparaître du monde avant le buveur. »

(Guy Debord)

 

 

« On ne sait pas quand est apparu le vin rouge,

mais ça remonte aux temps les plus reculés.

Les premières mesures antialcooliques remontent aux pharaons,

alors ça ne date pas d'hier. »

(Alain Decaux)

 

 

« Le café est un endroit d'où l'on revient

pour la dernière fois - tous les soirs. »

(Adrien Decourcelle)

 

 

« Mes Amis,

Devant ma page blanche, je cherche quelques mots simples pour vous dire combien ces vœux particuliers pour vous sont importants à mes yeux. Mais ce matin l'exercice est difficile car sans cesse, dans la phono éraillée de ma mémoire, tourne en boucle une vieille chanson de mon adolescence, un texte timide et oublié de Frederik Mey : « C'était une bonne année, je crois ». Les doigts font pour moi un ballet savant et mystérieux, pinçant les cordes d'une guitare idéale et comme par magie, la musique sortie du bois lui-même accompagne la voix :

« Les rires et les chansons s'égarent

Au dernier souffle de l'année

La neige tombe sur ma mémoire

Sur toutes les erreurs du passé.

Du vin nouveau dort dans ma cave

Un grand feu dans ma cheminée

Sur ma guitare quelques octaves

Sont mes richesses bien gardées. »

La vois est douce est posée, les notes comme des perles : je me demande comment encore atteindre cette pureté ! Il y a là l'essence même des chansons d'amour, quelque chose des troubadours disant une guerre légendaire, l'attente de l'aimée, la joie et l'innocence, le désespoir et le doute, cette poésie puissante et douloureuse… quelque chose de l'étincelle.

La rengaine continue :

« Sur les carreaux givrés d'étoiles

Des fleurs que dessine le froid

Devant mes yeux l'année se voile

C'était une bonne année, je crois. »

Je repense à mon enfance enfuie, aux graves problèmes de l'âge d'homme qu'il a fallu régler, gaspillant ce reste d'innocence qui serait si utile pour demain. Les images reviennent, la joie de Victoire dans ce jardin de Toscane, Matthieu filtrant son premier vin. Et puis, comme la houle de la mer, mille jours et leur lumière, mille nuits à chercher le sommeil : …oui, c'était une bonne année, je crois.

La chanson s'arrête, les notes se perdent enfin : je me dis que vivre vraiment, serait de pouvoir retrouver intact ce cristal, l'avoir chaque jour comme un trésor toujours disponible… le réinventer encore. Et pourtant c'est de plus en plus difficile… c'était une bonne année, je crois.

Maintenant le silence : devant moi, devant chacun de nous l'avenir, comme cette page blanche et vide, voilé et sans consistance. Et puis, rien qu'à l'imaginer, notre avenir prend forme et se dresse, tendre et menaçant, déjà plein d'intrigues, de surprises, de déceptions aussi. Jamais aussi pire qu'on ne l'avait craint, jamais aussi rayonnant qu'on ne l'avait attendu.

Mon avenir ? À cet instant précis, penser le vôtre, vous le tenir serré, chaud comme la petite maison sous le vent de décembre, l'imaginer serein, malgré toutes les tempêtes ; fraternel comme le partage, enlacé comme cette musique dans ma tête, pur et posé comme chaque note au bout des doigts…

Mes amis, que 2009 vous soit… une bonne année, je crois. »

(Vœux de Jean-Michel Deiss, Domaine Marcel Deiss, Bergheim)

http://www.marceldeiss.com/

 

 

« Le vin est un acte politique car il vise à changer l'Homo erectus de l'intérieur.

Les idées passent, circulent. Un grand vin change la personne à l'intérieur. »

(Jean-Michel Deiss)

 

 

« Ainsi nous formons pour vous le vœu que finalement 2012, nous saurons la Nature habitée,

Chaque pierre bavarde, humaine,

Les raisins gorgés de rêves en bouteilles,

Les feuilles hésitantes, timides comme nos mains serrées,

Les pampres dansant une valse touchante, féminine

Les racines en Terroir, saisies d'un tremblement enfantin ! »

(Jean-Michel Deiss)

 

 

« L'épouse parfaite est celle qui connaît tous les petits plats

qu'adore son mari,

et tous les restaurants où l'on peut les déguster. »

(Jean Delacour)

 

 

« Ceux qui s'enivrent d'eux-mêmes finissent vite par vous saouler. »

(Jean Delacour)

 

 

Si Eve avait eu à recoudre les feuilles de vigne de son conjoint,

elle n'aurait pas eu le temps d'écouter le serpent. »

(Jean Delacour)

 

 

« Il y a une civilisation du vin, celle où les hommes cherchent à mieux se connaître,

pour moins se combattre. »

(Gabriel Delaunay)

 

 

« J'ai toujours remarqué que les gens faux sont sobres, et la grande réserve de la table annonce assez souvent des mœurs feintes et des âmes doubles.

Un homme franc craint moins ce babil affectueux et ces tendres épanchements

qui précèdent l'ivresse... »

(Gabriel Delaunay)

 

 

« Tout s'arrange en dînant dans le siècle où nous sommes.

Et c'est par des dîners qu'on gouverne les hommes. »

(Casimir Delavigne)

 

 

« Le bois doit garder ses distances, être un écrin et non un cercueil,

c'est la monture du diamant. »

(Pascal Delbeck)

 

 

« En Alsace, l’automne y est splendide et le vin nouveau succulent. »

(Philippe Delerme)

 

 

Le vin est un produit de la Nature à laquelle s’associent

l’intelligence et la sensibilité de l’homme. »

(Gérard Delille)

 

 

« La qualité d’un grand cru est engendrée par la convergence des facteurs

naturels et humains. C’est le produit de cette rencontre où,

grâce aux patientes vertus de l’empirisme, rien ne prédomine,

rien n’est essentiel mais tout est nécessaire. »

(Jean-Bernard Delmas)

 

 

« Il y a une civilisation du vin,

celle où les hommes cherchent à mieux se connaître pour moins se combattre. »

(Gabriel Delaunay)

 

 

« Ces vignes comme des bibles pleines d'Ève et de Noé,

Avec en mai-juin leurs beaux nuages de sulfate de cuivre,

Et ces raisins aux riches formes avec leur comptabilité de grains. »

(Joseph Delteil - Ode à Limoux)

 

 

« Pour bien aimer un pays il faut le manger, le boire et l’entendre chanter. »

(Michel Déon)

 

 

« Pour bien aimer un pays il faut le manger, le boire et l'entendre chanter. »

(Michel Déon)

 

 

« Mon vin, il n’est pas fait pour sentir, il est fait pour boire. »

 

« On peut tout dire sur le vin mais, en général,

il vaut mieux fermer sa gueule ! »

(Gérard Depardieu)

 

 

« Ne garde rien pour une occasion spéciale.

Chaque jour que tu vis est une occasion spéciale. »

(Corinne Desarzens)

 

 

« Le ciel fit l'eau pour Jean-qui-pleure et fit le vin pour Jean-qui-rit. »

(Marc-Antoine Désaugiers)

 

 

« Puisque sans boire on ne peut vivre,

Célébrons ce nectar parfait !

Mais permettez que je m'enivre,

Pour me remplir de mon sujet… »

(Marc-Antoine Désaugiers)

 

 

« Aime, ris, chante et bois,

Tu ne vivras qu'une fois. »

(Marc-Antoine Désaugiers)

 

 

« Amis, tout boit dans la nature…

L'homme boit dans la maladie,

Il boit quand il est bien portant.

De boire enfin telle est l'envie,

Que l'on boit même en se noyant. »

(Marc-Antoine Désaugiers)

 

 

« Lorsque le champagne

Fait en s'échappant

Pan, pan,

Ce doux bruit me gagne

L'âme et le tympan. »

(Antoine Désaugiers)

 

 

Le cuisinier

« Un cuisinier quand je dîne

Me semble un être divin,

Qui du fond de sa cuisine

Gouverne le genre humain.

 

Qu'ici bas on le contemple

Comme un ministre du ciel,

Car sa cuisine est un temple

Dont les fourneaux sont l'autel. »

(Marc Antoine Désaugiers)

 

 

« L'épuisement physique a ce don de nous anéantir,

de nous plonger dans une ivresse où se brouillent toutes les notions. »

(Rex Desmarchais)

 

 

« Il y a une sexualité qu'on ne peut vivre que sous alcool. Boire, c'est ça aussi :

c'est accueillir ce qui devait rester caché de notre propre désir. »

(Virginie Despentes)

 

 

« Boire, c'est se faire un devoir d'avouer, c'est faire la lumière sur l'obscur. »

(Virginie Despentes)

 

 

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