Cette liste unique
de citations a
été établie en collaboration avec Philippe
Margot,
auteur du livre Le Vin de la Bouteille au Verre aux
Editions Ketty & Alexandre (en
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Toute
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« On peut avoir des ivresses de lectures, d'amour, de rire.
C'est là que l'homme est le plus beau.
L'ivresse, c'est quand un homme est ivre de vie.
Et pleinement heureux, on rend les autres heureux !
L'ivresse est une des formes extrêmes de l'existence.
Mais aujourd'hui, on a peur de l'excessif.
On s'interdit, on interdit.
Pour moi, c'est un interdit de trop !
(Yann Queffélec)
« Il faut boire bien plus qu'on n'peut
si l'on veut êt' vraiment heureux. »
(Raymond Queneau)
« Elle rentra chez elle à pied, l'esprit plus libre. Elle
marcha longtemps dans des restes de feuilles mortes, dans des petites plaques
de givre, dans la nuit tombée.
Elle descendit à la cave.
Elle choisit une bouteille de vin de Bourgogne.
Elle choisit pour fêter sa résolution quelque chose de sublime
qu'elle remonta au salon, qu'elle déboucha, qu'elle laissa à l'air, qui
avait une odeur merveilleuse. »
(Pascal Quignard, Villa Amalia)
« Le thé, bien que moqué par les âmes naturellement rustres,
restera à jamais le breuvage privilégié des gens d'esprit. »
(Thomas de Quincey 1785 - 1859)
« Le vin est comme la langue d'Ésope,
c'est à la fois la meilleure et la pire des choses. »
(Charles Quittanson)
« Buvez, afin d'éviter que la soif advienne ! »
« Lever matin n'est pas bonheur, boire le matin est le meilleur.
»
« Boire est le propre de l'homme, boire vin bon et frais,
et de vin divin on devient. »
(François Rabelais)
« Le vin est ce qu'il y a de plus civilisé au monde. »
(François Rabelais)
« L’appétit vient en mangeant, la soif disparaît en buvant.
»
(François Rabelais)
« Le jus de la vigne clarifie l'esprit et l'entendement
apaise l'ire, chasse la tristesse et donne joie et liesse. »
(François Rabelais)
« Jamais homme noble ne hait le bon vin. »
(François Rabelais)
« Et avec gros raisin de chenin estuvèrent les jambes de
Frogier mignonnement,
si bien qu’il fust tanstot guerry. »
(François Rabelais)
« L’odeur du vin, ô combien plus est friand, riant, priant,
plus céleste et délicieux que d’huile ! »
(François Rabelais)
« Et tant croissait le nez qu’il semblait la flûte d’un
alambic, tout diapré,
tout étincelé de bubelettes, pullulant, purpuré à pompettes,
tout émaillé, tout boutonné et fendu de gueules. »
(François Rabelais)
« La concupiscence charnelle est réfrénée par un vin pris
intempéremment.
Car par l’intempérance du vin, advient au corps humain
refroidissement du sang,
résolution des nerfs, dissipation de semence générative,
hébétation des sens, perversion des mouvements :
qui sont toutes impertinences à l’acte de génération...
Autrement est du vin pris tempéremment. L’antique proverbe
nous le désigne, uncquel est dit que Vénus se morfond sans la compagnie de Cérès
et de Bacchus... Et messer
Priapus fut fils de Bacchus et Vénus. »
(François Rabelais)
« Bonnes gens, beuveurs très illustres et vous goutteux très
précieux...,
vous non plus n’êtes point jeunes, qui est qualité compétente
pour un vin,
non en vain, plus que physicalement philosopher et désormais être
du conseil bacchicque, pour opiner des substances, couleur,
odeur, excellence,
éminence, propriété, faculté, vertus, effet et dignité du
benoît et désiré piot. »
(François Rabelais)
« Beuvez toujours
Ne mourrez jamais. »
(François Rabelais)
« Un remède contre la
soif ? - C'est le contraire de celui qu'on emploie contre les morsures des
chiens : courez toujours après le chien, jamais il ne vous mordra. Buvez
toujours avant la soif et jamais elle ne vous tourmentera. »
(François Rabelais)
« Le jus de la vigne clarifie l'esprit et l'entendement. »
(François Rabelais)
«
Nous maintenons ici que non pas rire, mais boire
est
le propre de l'homme, je ne dis pas boire simplement et absolument,
car
les bêtes boivent, je dis boire du vin bon et frais. »
(François
Rabelais)
« Attendez un peu que je hume quelque trait de cette bouteille.
C’est mon vrai et seul Hélicon,
c’est ma fontaine Caballine,
c’est mon unique enthousiasme.
Ici buvant je délibère,
je discours,
je résous,
je conclus. »
(François Rabelais, Tiers Livre, Prologue)
« L'usage du vin, outre le verbe prolixe et la prière fervente,
est de toutes les actions humaines ce qui le distingue des autres
créatures terrestres,
volant dans le ciel, courant ou rampant sur la terre, auxquelles
Dieu n'insuffla pas âme humaine. »
(Rabelais - "Traité de bon usage du vin")
« S'il y a un Dieu pour les ivrognes,
pourquoi le reste de l'humanité en est-il privé ? »
(Alain Raby)
« Pourquoi se donner tant de peine ?
Buvons plutôt à perdre haleine,
De ce nectar délicieux,
Qui, pour l'excellence, précède
Celui même que Ganymède
Verse dans la coupe des dieux.
C'est lui qui fait que les années
Nous durent moins que les journées ;
C'est lui qui nous fait rajeunir,
Et qui bannit de nos pensées
Le regret des choses passées
Et la crainte de l'avenir. »
(Honorat de Bueil, seigneur de Racan)
« Une vie sans vin est une vie en vain. »
(François Racicot)
« Regardez bien au fond du flacon d'où est sortie la bulle
Internet :
vous verrez qu'il y reste encore beaucoup de savon ! »
(Jean-Pierre Raffarin)
« Des convives mal placés à table perdent leur valeur comme
des zéros qui,
rangés côte à côte, ne seraient pas précédés d'un chiffre.
»
(Horace Raisson)
« Ton ami est l'égal du vin le plus vieux de ta cave :
Prends-le sagement, lève le verre doucement. »
(Ramos)
« Le pain qui est pour le corps
Le vin qui est pour l'esprit. »
(Charles-Ferdinand Ramuz)
« C'est le soir, c'est après qu'on a bu tout le jour, parce que
le travail donne soif,
et il y a le vin ancien qui se boit, mais il y a aussi chez nous,
l'automne,
le vin futur qui vient s'y ajouter et il se respire ; il y avait
ici comme deux vins,
l'un qui se boit par la bouche, l'autre qui vous entre par le
nez. »
(Charles Ferdinand Ramuz)
« Dans nos vignobles, les aises de l'homme ne comptent guère
auprès de celles de la récolte. C'est le vin qui est "logé"
d'abord, et le mieux possible : l'homme s'accorde de ses restes. La dimension
des maisons dépend de celle des caves : toute la disposition de dessus de la
disposition de dessous. Les maisons c'est bien ce que les caves et les
pressoirs veulent bien laisser paraître d'eux-mêmes ; les lits s'arrangent
comme ils peuvent au-dessus des grands "vases" dont l'alignement et
le nombre ont à la base des calculs. Dans le vignoble, ce que l'on voit des
maisons n'est pas tout, ce n'est guère que leur moitié :
ce qui est dans l'air n'est que le prolongement de ce qui est sous
terre ; et la vie y est une vie à moitié souterraine, soit qu'on pressure,
soit qu'on encave, soit qu'on transvase, soit qu'il faille soufrer le vin ou
le coller ; une bonne part des journées s'y écoule à la lumière des
bougies ou à celle des falots tempête. »
(Charles Ferdinand Ramuz)
Passage du poète
de Charles-Ferdinand Ramuz
« Bovard de nouveau dans sa vigne…
Et le bon Dieu lui-même a décidé que ce serait en vignes,
ayant orienté le mont comme il convient, se disant : "Je vais faire une
belle pente tout exprès, dans l'exposition qu'il faut, avec l'inclinaison
qu'il faut, et je vais mettre encore dans le bas la nappe de l'eau pour qu'il
y ait ainsi deux soleils sur elle, que le soleil qui vient ailleurs d'en haut
seulement vienne ici d'en haut et d'en bas…"
Le bon Dieu a commencé, nous on est venu ensuite et on a fini...
Le bon Dieu a fait la pente, mais nous on a fait qu'elle serve, on a fait
qu'elle tienne, on a fait qu'elle dure : alors est-ce qu’on la reconnaîtrait
seulement à présent, dit-il encore, sous son habillement de pierre ? Et
ailleurs l'homme se contente de semer, planter, de retourner ; nous, on l'a
d'abord mise en caisses, regardez voir si ce que je dis n'est pas vrai ; mise
en caisses, je dis bien, mise tout entière dans des caisses et, ces caisses,
il a fallu ensuite les mettre les unes sur les autres...
Il les montre avec sa main qui monte de plus en plus, par
secousses, à cause de tous ces étages, à cause de tous ces carrés de murs
comme des marches. Et c'est plus du naturel, c'est du fabriqué ; c'est nous,
c'est fabriqué par nous, ça ne tient que grâce à nous ; ça n'est plus une
pente, c'est une construction, c'est une tour, c'est un devant de
forteresse...
Depuis les tout vieux temps, depuis aussi loin qu'on existe,
depuis les Romains et depuis les moines, les vieux temps et les tout vieux
temps ; et ça s’appelle encore par ici l'Abbaye, il y a le vin des
Abbesses, ça s'appelle le Prieuré, c'est plein de noms de ces temps-là
partout, c'est encore plein de leur ouvrage ; et regardez-moi ces murs,
regardez-moi seulement ces murs. Si loin que l'œil porte, Si loin qu'on tire
avec le regard en haut et en bas, à droite et à gauche, - combien ça en
fait-il ? Parce qu'il a fallu, sans quoi la terre serait venue en bas ; alors
ils en ont fait un premier, puis un autre, et puis dix, et cent, puis mille,
commençant par le bord de l'eau, après quoi ils sont montés, ils sont montés
jusque dans le ciel à leur échelle, et là ils auraient trouvé à grimper
encore qu’ils seraient grimpés... Depuis les vieux temps, depuis tout là-bas
dans le temps, d'année en année : les Romains, les moines, les gens à
robes, les gens à pantalons, et puis des autres et encore des autres, et puis
nos arrière-grands-pères et puis nos grands-pères et puis nos pères, et
puis nous : à faire, et ensuite à refaire, à construire, et à reconstruire
et à re-reconstruire, entretenir, recimenter ; chaque année remonter sur son
dos la terre, remonter à la hotte la pente tout entière ; aller voir où ça
s'est fendu, là où le mont pousse en avant, là où la pierre cède, là où
elle se fissure ; et boucher les trous, combler les fissures, repousser le
mont en arrière, faire que ça tienne quand même, faire que ça dure, -
depuis deux mille ans peut-être que ça dure, mais ça n'aurait pas duré et
ça ne durerait pas, si on ne s'en était pas mêlé, si on ne rebâtissait
pas tout le temps...
Il s'est arrêté, fatigué de mots. »
« Pour bien apprécier le vin, il faut de l'odorat,
un sens du goût suffisamment développé et un œil pour la
couleur.
Tout le reste n'est qu'expérience et goût personnel. »
(Cyril Ray)
« Quand je bois du vin,
Ma peine est chassée,
Mes noires pensées
Vont aux vents marins. »
(Recueil anacréontique)
« Si j'en bois, je me soulève
Et je m'enflamme si bien en chantant,
Que je peux prétendre
Rivaliser avec Phoebus lui-même. »
(Francesco Redi)
« Si l'amante de Titon
À son mati aux cheveux blancs
Une vaste coupe
De ce vin-là avait versé
Ce bon vieux aurait retrouvé la jeunesse. »
(Francesco Redi)
« Voici le véritable or buvable
Qui chasse en exil tout mal irrémédiable ;
C'est le népenthès
Qui vous rend joyeux
Et toujours vous délivre
Des noires et sombres pensées. »
(Francesco Redi)
« C'est mourir tous les jours que de vivre sans vin. »
« Grandes maisons se font par petites cuisines. »
(Jean-François Regnard)
« Non, les accidents de la route ne sont pas dus à l'alcool,
ils sont dus à la voiture.
La preuve : mettez un alcoolo dans un fauteuil roulant, il ne
tuera personne. »
(Luis Rego)
« L'eau est la prose des liquides, l'alcool en est la poésie.
»
(Ferdinand Reiber)
« La même semaine que je lisais que les vins contenaient des
pesticides, j’ai aussi lu que l’espérance de vie humaine continuait
d’augmenter de 1 trimestre par an en Europe. La même semaine, j’ai lu que
boire beaucoup d’eau ne faisait pas maigrir, et qu’un individu normalement
constitué pouvait se contenter de deux verres d’eau par jour. La même
semaine, j’ai lu que, au-delà de 2 verres par jour, le vin était très
dangereux pour ma santé.
C’est bon. J’ai compris. C’est décidé, j’arrête de
lire ».
(Michel Remondat)
« Et pourtant, qu’est-ce que le champagne ?
Deux fois rien. Des bulles avec de la lumière autour.
Mais quelle lumière ! D’une blondeur légère, légère...
D’une transparence aérienne, presque musicale.
Un autre air de Mozart, peut-être celui de la Reine de la nuit.
Où ? Mais dans la ”Flûte enchantée”, naturellement.
»
(Pierre-Jean Rémy)
« C'était un 1929 qui avait gardé sa splendeur, son opulence
ronde,
jusqu'à sa couleur chaude, vivante.
Ce 1910 nous avait paru pâle. Il était éblouissant.
L'âme de ce bordeaux-là ?
Mais c'est son corps qui renaissait sous nos lèvres, jusqu'à sa
couleur
qui paraissait plus riche, plus chaleureuse encore. »
« Je dirais que ce vin n'a pas tout perdu de ce qui fait sa
grandeur.
Peut-être est-ce seulement parce que c'est lui, ce vin, et que
c'est vous,
ce soir, mais je dirais qu'à ce bordeaux,
il lui reste encore une chose :
son âme. »
« Il existe des vins pour les grandes gueules, pour les fins
chasseurs,
pour les amoureux : seuls les grands crus classés
que nous avons appris à aimer ont cette noblesse,
la sûreté fragile, la pérennité qui font leur beauté,
leur grandeur, leur poésie aussi. »
(Pierre-Jean Rémy)
« L'ivresse est la seule forme sous laquelle les hommes sans
culture
peuvent concevoir l'idéal. »
(Ernest Renan)
« L'esprit est à peu près, à l'intelligence vraie,
ce qu'est le vinaigre au vin solide et de bon cru :
breuvage des cerveaux stériles et des estomacs maladifs. »
(Jules Renard)
« Que vous jetiez l'Océan ou un verre d'eau sur le trou d'une
aiguille,
il n'y passera toujours qu'une goutte d'eau. »
(Jules Renard)
« Ces littérateurs sont comme les tonneaux des Danaïdes :
ils laissent passer toute l'humanité. »
(Jules Renard)
« Un journal, ce n'est pas beaucoup plus littéraire qu'une
table d'hôte. »
(Jules Renard)
« Il ne faut pas avoir trop faim pour bien manger, car, dès
qu'on se met à table,
on n'a plus faim. De même il ne faut pas se sentir trop passionné
quand on veut écrire. »
(Jules Renard)
« Quelquefois, le chasseur dit : « Pauvres bêtes ! »
C'est quand il a tué tout son saoul. »
(Jules Renard)
« Pour arriver, il faut
mettre de l'eau dans son vin,
jusqu'à ce qu'il n'y
ait plus de vin. »
(Jules Renard)
« J'ai soif de vérité. Prends garde à l'ivrognerie. »
(Jules Renard)
« L'homme vraiment libre est celui qui sait refuser
une invitation à dîner sans donner de prétextes. »
(Jules Renard)
Mon bistrot préféré
Renaud Séchan, dit Renaud
« Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
M’accueille quelquefois au jardin du Bon Dieu
C’est un bistrot tranquille où il m’arrive de boire
En compagnie de ceux qui peuplent ma mémoire
Les jours de vague à l’âme ou les soirs de déprime
Près de quelques artistes amoureux de la rime
Je vie deux trois verres en parlant de peinture
D’amour, de chansonnettes et de littérature
Il y a là, bien sûr, des poètes, le Prince
Tirant sur sa bouffarde, l’ami Georges Brassens
Il y a Brel aussi et Léo l’anarchiste
Je revis, avec eux, une célèbre affiche
Trenet vient nous chanter une Folle Complainte
Cependant que Verlaine et Rimbaud, à l’absinthe
Se ruinent doucement en évoquant Villon
Qui rôde près du bar et des mauvais garçons
L’ami René Fallet me parle de ces touches
Qui le font frissonner quand il pêche à la mouche
Et du vin et des femmes et surtout des copains
Qui font la vie plus belle, le désespoir plus loin
Il y a Boris Vian, Maupassant et Bruant
Écoutant les histoires d’un Coluche hilarant
Je m’assois avec eux pour quelques libations
Entouré de Desproges et Reiser et Tonton
Nous rigolons des cons avec Frédéric Dard
Souvenirs de prison avec le vieux Boudard
Audiard et puis Pagnol s’allument au Pernod
Et je lève mon verre à un Robert Doisneau
Gainsbourg est au piano, jouant sa Javanaise
Et nous chante l’amour qu’il appelle la baise
Dewaere est là aussi, dans un coin, et il trinque
Avec Bernard Dimey, avec Boby Lapointe
Assis autour du poêle il y a Jacques Rigaut
Franquin, Jean-Pierre Chabrol, Prévert et son mégot
Nous parlons de peinture, Maurice Ronet arrive
La mort est, quelquefois, tout un art de vivre
Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
Je l’avoue, désolé, manque de femmes un peu
Mais les amis, les potes, qui le hantent toujours
Savent aussi bien qu’elle ce que c’est que l’amour
Ils sont bien plus vivants, dans ma mémoire au moins
Que la majorité de mes contemporains
Si demain la Faucheuse vient me prendre la main
Pourvu qu’elle me conduise au bistrot des copains. »
« Le vin que l'on boit ne doit jamais faire regretter
celui qu'on vous a servi précédemment. »
(Guy Renvoisé)
« Si demain la faucheuse
Vient me prendre la main,
Pourvu qu'elle me conduise
Au bistrot des copains. »
(Renaud Séchan, dit Renaud)
« Le vin est devenu la seule boisson alcoolique
à la fois de rayonnement universel et d'une extrême diversité.
»
(Jean-François Revel)
« Dès l’origine, on constate que l’amateur de vins, une
fois envoûté,
est presque incapable de tourner son esprit vers autre chose.
Le vin est associé à l’amour et au manque d’amour, il
accompagne la joie
et la tristesse, il préside à l’amitié, il imprègne profondément
la culture de l’esprit,
le négoce, la guerre et la paix, le repos du travailleur.
Ne plus boire de vin, dans certaines civilisations,
c’est quasiment devoir renoncer à toute activité, à tout échange
avec autrui,
renoncer à penser soi-même, et les implications sociales,
sentimentales
et morales du vin font qu’il crée un réseau
débordant largement le besoin d’alcool proprement dit. »
(Jean-François Revel)
Il y a un lien très étroit entre le flacon, l'endroit,
le moment et les gens avec qui vous le dégustez. »
(Éric Revel)
« Il y a trop de vin dans ce monde pour dire la messe ;
il n'y en a point assez pour faire tourner les moulins ;
donc il faut le boire. »
(Alexandre Balthazar Laurent Grimod de la Reynière)
« Les amateurs de vieilles bouteilles sont comme les
inconditionnels des disques vinyle, en extase devant la voix grésillante de
Germaine Lubin ou de Caruso, indifférents aux vocalises endiablées des
sopranos et barytons de notre époque. »
(Jean-Claude Ribaut)
« Déguster, c'est goûter avec attention un produit dont on
veut apprécier la qualité ; c'est le soumettre à nos sens, en particulier
ceux du goût et de l'odorat ;
c'est essayer de le connaître en recherchant ses différents défauts
et ses différentes qualités et en les exprimant. »
(Jean Ribéreau-Gayon et Émile Peynaud)
J'aime à la fois les petits rosés frais, les blancs de cassis
que je bois sans réfléchir, sans rien de compliqué ; j'aime aussi les vins
naturels et digestes,
on en boit des seaux ; et puis, j'aime avoir de l'émotion avec
le grand vin ,
celui qui élève les sentiments, qui diffuse l'idée de partage.
Il faut préserver cette diversité. »
(Marcel Richaud)
« Si Dieu voulait interdire de boire, aurait-il fait un vin si
bon ? »
(Armand Jean du Plessis, cardinal de Richelieu)
« Jamais les orgies ne commençaient que tout le monde ne fût
dans cet état de joie que donne le vin de Champagne. »
(Armand Jean du Plessis, Cardinal de Richelieu)
« Bois du vin, sois bon comme lui. »
(Jean Richepin)
« Bois. Les bouteilles sont pareilles
À des tétons au bout pointu
En les suçant tu t'ensoleilles,
Ton nez fut-il sale ou tordu. »
(Jean Richepin)
« Du vin, nous faut du vin.
je veux que mon haleine suffise
pour saouler ceux qui n'auront pas bu. »
(Jean Richepin)
« Nous boirons du vin doux qui fait pisser la nuit.
Nous pisserons, très beaux très heureux et très dignes,
Nous appuyant du front au mur éclaboussé,
Et les Batignollais verront un jour des vignes
Fleurir le long du mur où nous aurons pissé. »
(Jean Richepin)
« Je bois. Si tu m'en déconseilles,
Je te dirai turlututu,
Et me bouchant les deux oreilles,
J'attendrais que tu te sois tu.
Prends plutôt ce verre pattu
Et le vide d'une main preste.
Afin de noyer ta vertu,
Bois d'autant. Siffle le reste.
Bois. Les bouteilles sont pareilles
À des tétons au bout pointu,
En les suçant tu t'ensoleilles,
Ton nez fut-il sale et tordu,
Rongé de pleurs, triste, battu
Par les flots d'un destin funeste.
Il devient clair et beau si tu
Bois d'autant. Siffle sur le reste.
Prince, à ce nez rouge et rétu,
S'il a l'air d'un membre immodeste,
D'un gobelet fais un tutu.
Bois d'autant. Siffle sur le reste. »
(Jean Richepin – Mes paradis, 1894)
« La vie est trop courte pour boire un bon vin dans un mauvais
verre. »
(Georg Riedel)
« Le terroir est dans le verre ?
Le vin, ne l’oublions jamais, est le symbole de culture et de
bonheur
dans la civilisation. Mais comme l’histoire nous le révèle,
cette création est fragile, soumise aux caprices du temps et des prédateurs,
soumise également
à la cupidité des hommes et à leurs excès. La vigne
saura-t-elle résister
à la pression de la société de production-consommation
et à celle de la mondialisation, à celle de l’argent facile ?
Il est des raisons d’espérer. Chaque génération du passé a vu éclore de
véritables artistes-vignerons.
Sans la volonté de ces hommes, les terroirs peuvent devenir
de simples champs de vignes seulement aptes à produire de bons
vins
à la qualité certaine, mais les mêmes à travers toute la planète,
boisson alcoolisée alternative au Coca-Cola non alcoolisé. »
(Jacky Rigaux)
« En ces temps de grands bouleversements et d'inquiétudes.
rappelons avec force que toute culture digne de ce nom se doit
d'être complexe, diversifiée et exigeante.
Le vin est le symbole de culture, source de plaisir, et ferment
de convivialité. »
(Jacky Rigaux)
« Plongez le regard dans une tasse de bon thé, au lait de préférence
:
vous y verrez l'Angleterre et ses ciels boueux.
Le tempérament boudeur, fermé, puis finalement bon enfant
et même exotique de ses habitants apparaît
à mesure que se dégagent les autres saveurs de la première
gorgée. »
(Catherine Rihoit)
« Pays, arrêté à mi-chemin
Entre la terre et les cieux
Aux voies d'eau et d'airain,
Doux et dur, jeune et vieux,
Comme une offrande levée,
Vers d'accueillantes mains
Beau pays achevé,
Chaud comme le pain ! »
« L'année tourne autour du pivot
De la constance paysanne
La vierge et Sainte Anne
Disent chacune leur mot.
D'autres paroles s'ajoutent
Plus anciennes encore
Elles bénissent toutes
Et de la terre sort
Cette verdure soumise
Qui par un long effort
Donne la grappe prise
Entre nous et les morts. »
(Rainer Maria Rilke – Quatrains valaisans)
« Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour. »
(Arthur Rimbaud)
« L'ivresse, c'est le dérèglement de tous les sens. »
(Arthur Rimbaud)
Les amis
« Viens, les vins vont aux plages,
Et les flots par millions !
Vois le Bitter sauvage
Rouler du haut des monts !
Gagnons, pèlerins sages,
L'absinthe aux verts piliers...
MOI. – Plus ces paysages.
Qu'est l'ivresse, Amis ?
J'aime autant, mieux, même,
Pourrir dans l'étang,
Sous l'affreuse crème,
Près des bois flottants. »
(Arthur Rimbaud)
« Viens, les Vins vont aux plages,
Et les flots par millions !
Vois le Bitter sauvage
Rouler du haut des monts ! »
(Arthur Rimbaud)
« Nos vins secs avaient du cœur
Au soleil sans imposture
Que faut-il à l'homme ? Boire… »
(Arthur Rimbaud)
« Peut-être un soir m'attend
Où je boirai tranquille
En quelque vieille ville,
Et mourrai plus content :
Puisque je suis patient ! »
(Arthur Rimbaud)
« Chercher Dieu, c'est la foi, le trouver c'est l'espérance, le
connaître c'est l'amour,
le sentir c'est la paix, le goûter c'est la joie, le posséder
c'est l'ivresse. »
(Marthe Robin)
« Un vin bien choisi donne un meilleur goût aux choses. »
(Jancis Robinson)
« Un type complètement TOKAY interroge un routier
près de tomber dans les POMEROL. "Dites-VOUVRAY ?"
Le routier le jurançon âme et conscience .
Le type ARBOIS : "Parle CHINON"
"J'y suis pour rien, tout est BROUILLY dans ma tête,
c'est pas moi CABERNET mon monde."
Le type a un pistolet, il SANCERRE , met le routier ANJOU, en
disant :
"T'es né con, tu MEURSAULT ! "
"POMMARD m'a tué" »
(Vincent Roca)
« À force de boire, je me suis altéré. »
(Maurice Roche)
« Quand on aime, on est toujours saoul,
ou bien c'est de trop ou bien c'est de manque ! »
(Christiane Rochefort)
« Je ne veux pas faire commerce de ma décrépitude ! »
(Jean Rochefort comédien et acteur)
« Cette deuxième bouteille est notre amie la plus sincère,
a plus intelligente, la plus impartiale, car elle nous dit notre
vérité
et nous oblige à
dire les vérités sur les autres. »
(Comte de Rochester - 1637-1680)
« L'art n'est que sentiment. Pour l'artiste, la vie n'est qu'une
infinie jouissance,
un ravissement perpétuel, un enivrement éperdu,
parce qu'il marche sans cesse dans la lumière de la vérité
spirituelle. »
(Auguste Rodin)
« Je me sens d'abord citoyen du monde.
Les frontières ne veulent plus dire grand-chose.
Bien sûr, je suis Breton et Français, mais je suis avant tout
cuisinier du monde.
Un cuisinier de la côte indienne ou américaine, brésilienne ou
libanaise
m'est plus proche que nombre de mes collègues français,
car nous sommes reliés par les courants abyssaux et les vents
marins.
Et puis nous avons le même décor quotidien, les mêmes
richesses, le même garde-manger
composé de coquillages, de poissons, de crustacés, d'algues.
J'aimerais que ma cuisine ait le goût du vent,
parce que le vent vient toujours d'ailleurs. »
(Olivier Rœllinger, Trois
étoiles de mer)
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« La cuisine ne s'apprend pas réellement. La cuisine on la vit.
On la vit et on a une folle envie de la faire.
Et pour avoir envie de la faire, il faut adorer la vie parce que
finalement cuisiner, c'est prolonger la vie de chacun,
c'est nourrir l'autre, c'est un acte d'amour.
Avoir envie de faire plaisir à l'autre, ça ne s'apprend pas.
Si on a des comptes à régler, vis-à-vis de soi-même, vis-à-vis
de la société,
on ne peut pas être un bon cuisinier. Un cuisinier ne peut être
que bon.
On ne peut pas avoir un cuisinier méchant, ça je n'y crois pas.
Alors il y a des méchants qui parfois
portent la veste de cuisinier, mais les vrais cuisiniers
ne peuvent être que bons. »
(Olivier Rœllinger, Trois
étoiles de mer)
« Lorsqu'on est gamin et qu'on a la possibilité
de pouvoir jouer un jour sur les remparts de Saint-Malo,
on imagine tous ces navires qui arrivaient chargés de vanille,
de sucre, de café, ce cacao, de coriandre, de poivre,
qui étaient vraiment rapportés comme des trésors.
Enfant, je pouvais presque ressentir cette excitation des marins
qui allaient puiser dans d'autres cultures, dans d'autres pays,
ce différent qui toujours m'émerveille.
Pour moi, ils prenaient la mer comme on va à un mariage de
mondes,
un mariage de saveurs, et très vite je n'ai plus eu qu'une idée
en tête :
partir, aller de l'autre côté. »
(Olivier Rœllinger, Trois
étoiles de mer)
« Être cuisinier, c'est avant tout accepter d'être le dernier
maillon
de la chaîne. C'est peu de choses, finalement, le cuisinier.
Il est juste là pour apporter une cuisson, un assaisonnement.
Entre la nature et les hommes ou les femmes qui pêchent,
cultivent
ou cueillent les cadeaux des dieux, le cuisinier, ce n'est
pratiquement rien.
C'est tellement fou et magique ce que la nature nous offre.
Alors, tout ce qu'il y a à faire pour le cuisinier, c'est de
donner le maximum,
et d'essayer d'être à la hauteur de cette nature,
de ces produits et de ces hommes. »
(Olivier Rœllinger, Trois
étoiles de mer)
« Il y a des gens qui pour nous voir,
font des centaines ou des milliers de kilomètres.
Il y en a qui ne viendront qu'une fois dans leur vie
pour fêter un moment exceptionnel.
On n'a pas le droit de les décevoir, ni par la cuisine, ni par
l'accueil.
On doit tout faire pour qu'ils passent dans notre maison
un véritable moment de bonheur et qu'ils abandonnent
tous leurs soucis en même temps que leur vestiaire.
La seule chose qu'on doit leur laisser,
c'est un souvenir merveilleux. »
(Olivier Rœllinger, Trois
étoiles de mer)
« Ce qui m'intéresse le plus, c'est d'essayer de comprendre
le rapport entre un pays et sa cuisine. Avec une nature les
hommes créent
un type de cuisine que l'histoire et les événements à leur
tour façonnent,
comme le beignet portugais qui devient tempura japonais après un
long voyage,
ou la cuisine du Niger, du Togo ou du Bénin que l'on retrouve à
Bahia.
Et moi, j'aime refaire pas à pas ces voyages des produits et des
façons de se nourrir,
derrière lesquelles se cache l'âme forcément métissée des
peuples.
Et au bout du compte, c'est cette âme impalpable,
ce parfum d'humanité, que je veux ramener dans mes cales,
comme des navires de Saint-Malo l'ont fait,
pendant un temps qui m'a fait rêver. »
(Olivier Rœllinger, Trois
étoiles de mer)
« En allant sur place, on côtoie les hommes et les histoires
des hommes
qui se cachent derrière les produits. On découvre aussi le
travail
et le respect qu'on doit avoir du labeur qu'a nécessité le
produit.
On dirait que chacun d'eux est chargé de cette énergie et de ce
soin qu'il a nécessité.
Si je ne rencontrais pas ces gens, si je n'essayais pas de les
comprendre,
Ma cuisine ne serait rien. Pour devenir quelque chose,
mes plats se doivent de leur rendre hommage. »
(Olivier Rœllinger, Trois
étoiles de mer)
« Les grands cuisiniers sont comme les grands navigateurs,
il leur faut sans cesse se faire peur et oublier tout ce qui est
appris
et rassurant pour tracer des routes nouvelles, et, l'ayant fait,
il leur faut de nouveau la modestie d'effacer
ce qu'ils savent pour poursuivre le chemin. »
(Olivier Rœllinger, Trois
étoiles de mer)
« Le monde est un village, et ce village est plein de rues que
chacun
peut emprunter à sa guise pour y puiser son inspiration ou même
s'y installer
si l'atmosphère du lieu correspond profondément à la musique
qu'il veut faire entendre.
En cuisine, comme en musique, tout est matière d'accords.
Et peu importe qu'il s'agisse de jazz, de samba, de rock, de
world ou de classique,
l'essentiel est que la mélodie soit belle et nous fasse rêver
en élargissant notre horizon.
Au fond, l'essentiel c'est peut-être d'être perméable ! »
(Olivier Rœllinger, Trois
étoiles de mer)
« La prohibition... c'est tout de même mieux que pas d'alcool
du tout. »
(Will Rogers, humoriste américain)
Zimri, son serviteur, qui commandait la moitié de sa cavalerie,
conspira contre lui. Elle était à Thirtsa, buvant et s'enivrant
dans la maison d'Artsa, intendant de son palais dans cette ville,
lorsque Zimri entra, le frappa et le mis à mort,
la vingt-septième année d'Asa, roi de Juda ; et il régna à sa
place. »
(Premier livre des Rois 16 : 9 -10)
Cède-moi ta vigne, pour que j’en fasse un jardin potager ;
car elle est tout près de ma maison.
Je te donnerai en échange une vigne meilleure ;
ou, si tu le préfères, je te paierai la valeur en argent. »
(Premier livre des Rois 21 : 1-2)
« Chacun de vous pourra manger les fruits de sa vigne et de son
figuier
et boire l'eau de son puits, jusqu'à ce que je vienne pour vous
emmener
dans un pays pareil au vôtre, un pays de froment et de vin,
un pays de blé et de vigne, un pays qui produit l'huile d'olive
et le miel. »
(Second livre des Rois 18 : 31-32)
« Le bon vin est trop cher et le mauvais, trop mauvais. »
(Jack Rolland)
Knock ou le triomphe de la médecine sur l’alcool
« Le premier gars (très timidement) : il faudrait peut-être
que je cesse de boire.
Knock : Vous ferez comme vous voulez.
Un silence.
Le premier gars : Est-ce qu’il y a des remèdes à prendre ?
Knock : Ce n’est guère la peine. »
(Jules Romain - 1923)
« L'humanité est une vieille ivrognesse qui, pour le moment,
cuve sa dernière guerre. »
(Jules Romains)
« Nous levâmes nos verres dessus notre goulet, regardant au
travers
le ciel et notre sort, qui nous paraissait rose. Pendant quelques
minutes,
le silence régna… Chamaille buvait d’un seul trait, Paillard
à petits coups…
Paillard regardait son verre par-dessus, par-dessous, à
l’ombre et au soleil,
le humait, reniflait, buvait du nez, de l’œil autant que du
palais.
Pour moi je savourais ensemble le breuvage et les buveurs ;
ma joie s’augmentait de la leur, et de les observer ; boire et
voir font la paire ;
c’est un morceau de roi. »
(Romain Rolland)
« Buvons donc mes amis à notre Rédempteur, notre Bacchus chrétien,
notre Jésus riant dont le beau sang vermeil coule sous nos
coteaux
et parfume nos vignes, nos langues et nos âmes
et verse son esprit doux, généreux et railleur gentiment
dans notre claire France, au bon sens, au bon sang. »
(Romain Rolland)
« Les soupers chez Peters étaient particulièrement soignés et
pompeux :
champagne, tokaj, bordeaux, thé avec rhum
huîtres, carpes, anguilles, lièvre, etc. »
(Romain Rolland)
« La nuit est avancée, le jour approche.
Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres,
et revêtons les armes de la lumière.
Marchons honnêtement, comme en plein jour,
loin des excès et de l'ivrognerie,
de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies.
Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin
de la chair
pour en satisfaire les convoitises. »
La lettre de saint Paul aux Romains 13 : 12-14)
« Accueillez avec bonté celui qui est faible dans la foi, sans
discuter les opinions.
L'un croit pouvoir manger de tout ; l'autre, qui est faible, ne
prend que des légumes. Que celui qui mange de tout ne méprise pas celui qui
ne mange pas de tout. Et que celui qui s'abstient ne juge pas
celui qui mange,
car Dieu lui a fait accueil à lui aussi. »
« Or, si pour un aliment tu affliges ton frère, tu ne te
conduis plus selon l'amour.
N'entraîne pas à la perdition, par ce que tu manges,
celui pour lequel Christ est mort. »
« Car le Royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire,
mais la justice,
la paix et la joie par le Saint-Esprit. »
(La lettre de saint Paul aux Romains 14 : 1-3 ; 14 : 15 et 14 :
17)
« Ne va pas, pour un aliment, détruire l'œuvre de Dieu. Tout
est pur, il est vrai ;
mais il est mal de manger une chose, si l'on devient ainsi pour
d'autres
une cause de chute. Ce qui est bien, c'est de ne pas manger de
viande,
de ne pas boire de vin, et de s'abstenir de tout ce qui est une
occasion
de chute pour ton frère. Tu as une conviction ; garde-là pour
toi-même
devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même par
le parti
qu'il prend ! Mais celui qui a des doutes au sujet d'un aliment,
se condamne s'il en mange, parce que sa décision ne procède pas
de la foi ;
or, tout ce qui ne procède pas de la foi est un péché. »
(La lettre de saint Paul aux Romains 14 : 20 - 23)
« Certains moralistes méprisent la bonne cuisine.
Autant mépriser l'art, la tenue et tout ce qui nous éloigne de
la brute. »
(Lucien Romier)
« Neuf fois au nom de Cassandre,
Je vais prendre
Neuf fois du vin du flacon,
Afin de neuf fois le boire,
En mémoire
Des neuf lettres de son nom. »
« Comme un qui prend une coupe,
Seul honneur de son trésor,
Et le sang verse à sa troupe
Du vin qui rit dedans l'or. »
(Pierre de Ronsard)
« L’homme sot qui lave ses pensées avec d’autres breuvages
que le vin,
meurt toujours d’une mauvaise fin. »
(Pierre de Ronsard)
« Le cerveau n’est jamais bien sain que l’amour ou le vin
n’abreuvent. »
(Pierre de Ronsard)
« Buvons, le jour n'est si long que le doigt,
Je perds ami mes soucis quand je bois. »
(Pierre de Ronsard)
« Si d'un mort qui pourri repose
Nature engendre quelque chose,
Et Si la génération
Est faite de corruption
Une vigne prendra naissance
De l'estomac et de la panse
Du bon Rabelais, qui boivoit
Toujours cependant qu'il vivoit,
Car d'un seul trait su grande gueule
Eust plus beu de vin toute seule,
L'épuisant du nez en deux cous,
Qu'un porc ne hume de lait doux,
Qu'Iris de fleuves, ne qu 'encore
De vagues le rivage more. »
(Pierre de Ronsard)
« Bois Janin à moi tour à tour
Et ne ressembles au vautour
Qui toujours tire la charogne,
Tu es un sot, un bon ivrogne,
Autant pour une noce vaut
Qu'un bon guerrier pour un assaut,
Car ce n'est moins entre les pots
D'enhardir par vineux propos
Un homme paresseux à boire
Que pour gagner une victoire,
Rendre à la bataille hardi
Un casanier accouardi.
Bois donc, ne fais plus le songeard.
Au vin gît la plus grande part
Du jeu d'amour et de la danse,
L'homme sot qui lave sa panse
D'autre breuvage que de vin
Meurt toujours de mauvaise fin. »
(Pierre de Ronsard)
« Quand la mort me voudra tuer,
À tout le moins, si je suis digne,
Que les Dieux veuillent me muer,
Je le veux être en fleur de vigne. »
(Pierre de Ronsard)
« Maudit soit qui languit en vain ;
Ces vieux Médecins je n’appreuve ;
Mon cerveau n’est jamais bien sain,
Si beaucoup de vin ne l’abreuve. »
(Pierre de Ronsard)
Pierre de Ronsard (1524-1585)
« Verson ces roses pres ce vin,
De ce vin verson ces roses,
Et boyvon l'un à l'autre, afin
Qu'au cœur noz tristesses encloses
Prennent en boyvant quelque fin. »
« Le vin, c'est comme les femmes ou les traites impayées,
ça vous revient toujours. »
(M. Rooney)
« L'art culinaire est plus important que l'art littéraire.
Et on peut très bien vivre sans savoir lire tandis qu'il faut
manger. »
(Robert de Roquebrune)
«
À Bordeaux, le terroir existe, mais
ils le détruisent.
Ils
répriment leur terroir. Tout comme nos libertés
sont
réprimées ici, aux États-Unis aujourd’hui.
On
dit : “Soyons patriotes. Abandonnons nos libertés.
Plus
la peine d’avoir un débat. Acceptons tout.”
C’est
une bataille entre collaborateurs et résistants.
Ce
n’est pas entre la modernité et la tradition.
Car
on peut être moderne,
tout
en respectant la tradition. »
(Neal
Rosenthal)
« Avec l'assurance de
l'homme, qui sait qu'il a de l'argent en poche,
il commanda un Pernod et
il le but avec l'assurance de l'homme
qui en a déjà beaucoup
bu dans sa vie.
Il en reprit un deuxième, puis un troisième, et plus il buvait,
moins il rajoutait d'eau.
Et quand arriva le quatrième, il ne se souvenait plus s'il en
avait bu deux,
ou six. Pas plus d'ailleurs que de la raison
pour laquelle il avait atterri dans ce café et dans ce quartier.
»
(Joseph Roth)
« Nos paysages de vignobles sont le résultat d’années de dur
labeur.
Ce que nos ancêtres ont réussi à la sueur de leur front prend
toute sa valeur.
A quoi ressembleraient les terrasses de Lavaux ou du Valais, du
Tessin
et d’Argovie sans la vigne ? Ces parcelles seraient-elles
cultivées,
recouvertes de forêts ou bien construites ? »
(Frédéric Rothen)
« Les vins de la Californie, c'est comme le Coca-Cola.
Ils ont tous la même saveur. »
(Baron Philippe de Rothschild)
Heureusement, ils ont bien changé.
« Le bon ne se doit-il pas d'être beau ?
Tel est bien le lien entre l'art et le vin. »
(Baron Philippe de Rothschild)
« Le vin, il naît, puis il vit,
mais point ne meurt
en l'homme il survit.»
(Baron Philippe de Rothschild 1902 – 1988)
« La cuisine et le vin d'un peuple
sont les seuls témoins exacts de sa civilisation. »
(Marcel Rouff)
Un miracle de la nature :
« Avant que le vin ne commençât de naître, il a fallu que sa
terre de production devienne une très vieille chose, et que son berceau soit
un tombeau empli
de cendres des années et de la poussière des siècles. »
(Gaston Rougnel)
« Le vin de l'union, ô toi, verse-le afin que je brise
Comme un ivrogne querelleur, l'huis de l'éternelle prison ! »
(Djelâl-Eddine Roûmi)
« Nous avons appris à l'amie de boire le vin,
Nous possédons le feu de l'amour qui brûle l'amour même. »
(Djelâl-Eddine Roûmi)
« C'est le feu de l'amour qui pénétra la flûte,
La ferveur de l'amour qui pénétra le vin. »
(Djelâl-Eddine Roûmi)
À
Colette, du professeur de l'Université de Dijon et propriétaire d'un
vignoble
à
Gevrey-Chambertin :
« Avec vous, le vin n'est plus un cru, un lieu ennoblit de
tradition, d'histoire,
investi de souvenir (…). Il est ”du vin” ; il n'est plus
”un” vin (…). »
« Être un limpide Corton ou un généreux Meursault… et finir
”White-Flag” !
Être un vieux Vosne ou un délicat Morey et tomber ”Flag”
!…
Même ”Red-Flag” !… C'est un peu raide tout de même !…
»
« La Bourgogne n'a rien fait de mieux que ce petit coin
où elle a réuni ses enchantements et mis dans les vins
la générosité tendre de son génie. »
(Gaston Roupnel)
« Rien qu'à taper avec son petit doigt plié sur le flanc d'une
barrique,
Colette lui a entendu chanter qu'elle était pleine de vin
bourguignon…
Ne vous fiez pas aux chansons, Colette !
Telles les sirènes, les barriques ont souvent des voix qui
trompent.
Et je connais des caves où le vin a beau me chanter à pleine
barrique
qu'il est bourguignon, je me méfie : car j'entends que c'est dit
avec l'accent, le fameux "assangue"… l'accent du Midi
! »
(Gaston Roupnel)
Une amusante polémique a opposé Colette, qui avait fait de la
publicité des bourgognes de négociants, à Gaston Roupnel qui lui répondit
de cette manière.
« Admirez donc (…) cette merveille colorée où le soleil a
mis la pourpre
de ses aubes, et où il a plié, soir par soir, la robe de
velours sombre
et de satin grenat qui tombe chaque nuit qui monte. (…) Et sous
cette pourpre, sous cette somptueuse robe des Césars,
il y a comme la chaleur et la sensualité d'une adorable chair
profane. »
(Gaston Roupnel)
« Étrange sensation que celle de ce grand vin
quand on le savoure savamment, amoureusement, à gorgées dosées
que la langue roule et balance de sa souple étreinte
et que le palais médite. »
(Gaston Roupnel)
La Marseillaise des viticulteurs
« Pour affirmer nos droits de vivre,
Fils du Midi, assemblons-nous ;
Les fraudeurs à la mort nous livrent,
Qu’ils redoutent notre courroux ! (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes,
Retentir nos cris et nos pleurs ?
Depuis trop longtemps les fraudeurs
Affament nos fils, nos compagnes.
Debout ! Viticulteurs !
C’est trop, trop de malheurs !
Luttons ! Luttons !
Pour que la faim déserte nos maisons !
Quoi ! Ces fraudeurs dans leurs richesses
Riraient de nos pauvres foyers !
Eux qui vivent de nos détresses
Devant eux nous verraient ployer (bis)
Quoi ! Nous dépeuplerions nos terres
Des vignes aux pampres juteux !
Là où vécurent nos aïeux
Nous ne trouverions que misère !
Debout ! Viticulteurs !
C’est trop trop de malheurs !
Luttons ! Luttons !
Et, sans faiblir, ensemble nous vaincrons !
De notre vin nous voulons vivre.
Qu’on écoute enfin notre vois ;
Que des fraudeurs on nous délivre,
Qu’on nous donne ce qu’on nous doit. (bis)
Accourez ceux de Carcassonne,
De Bézier et de Lézignan,
D’Argeliers, Nîmes Perpignan,
Coursan, Montpellier et Narbonne !
Fils du Midi, debout !
Nous irons jusqu’au bout !
Luttons ! Luttons !
Et, sans faiblir, ensemble nous vaincrons ! »
(Auguste Rouquet)
« Le moyen d'imaginer qu'un homme et un Suisse n'aimât pas
boire ?
En effet, j'avoue que le bon vin me paraît une excellente chose,
et que je hais point à m'en égayer, pourvu qu'on ne m'y force
pas.
« J'ai toujours remarqué que les gens faux sont sobres, et la
grande réserve
de la table annonce assez souvent des mœurs feintes et des âmes
doubles.
Un homme franc craint moins ce babil affectueux et ces tendres épanchements
qui précèdent l'ivresse... »
(Jean-Jacques Rousseau)
« L’excès du vin dégrade l’homme, aliène au moins sa
raison pour un temps,
et l'abrutit à la longue. Mais enfin le goût du vin n'est pas
un crime ;
il en fait rarement commettre ; il rend l'homme stupide et non
pas méchant.
Pour une querelle passagère qu'il cause,
il forme cent attachements durables.
Les buveurs ont de la cordialité, de la franchise ;
ils sont presque tous bons, droits, braves et honnêtes gens. »
(Jean-Jacques Rousseau)
« Jamais peuple n'a péri par l'excès du vin ;
tous périrent par le désordre des femmes.
La raison de cette différence est claire :
le premier de ces deux vices détourne des autres,
le second les engendre tous. »
« La première fois qu'un sauvage boit du vin, il fait la
grimace et le rejette ;
et même parmi nous, quiconque a vécu jusqu'à vingt ans
sans goûter des liqueurs fermentées ne peut plus s'y accoutumer
;
nous serions tous abstèmes, si l'on nous eût donné du vin
dans nos jeunes ans. »
« Quiconque fait dans le vin (dans l'ivresse) de mauvaises
actions,
couve à jeun de mauvais projets. »
(Jean-Jacques Rousseau)
« Je m'avisais de convoiter un certain petit vin blanc d'Arbois
très joli, dont quelques verres que par-ci par-là je buvais à
table
m'avaient fort affriandé. Il était un peu louche ; je croyais
savoir bien coller
le vin, et je m'en vantai ; on me confia celui-là ; je le collai
et le gâtai,
mais aux yeux seulement. Il resta toujours agréable à boire,
et l'occasion fit que je m'en accommodai de temps en temps
de quelques bouteilles pour boire à mon aise en mon petit
particulier. »
(Jean-Jacques Rousseau)
« Je ne connais pas encore de meilleure chère que celle d'un
repas rustique.
Avec du laitage, des œufs, du pain bis et du vin passable,
on est toujours sûr de bien me régaler. »
(Jean-Jacques Rousseau)
« Généralement parlant, les buveurs ont de la cordialité, de
la franchise ;
ils sont presque tous bons, droits, justes, fidèles,
braves et honnêtes gens, à leurs défauts près. »
(Jean-Jacques Rousseau)
« Le goût est l'art de se comprendre sur les futilités. »
(Jean-Jacques Rousseau)
« Le moyen d'imaginer qu'un homme et un Suisse n'aimât pas à
boire ?
En effet, j'avoue que le bon vin me paraît une excellente chose
(…).
J'ai toujours remarqué que les gens faux sont sobres,
et la grande réserve de la table annonce assez souvent
des mœurs feintes et des âmes doubles. »
(Jean-Jacques Rousseau)
« Il en faut des pauvres pour faire une vraie paroisse.
Sans les pauvres, le banquet du ciel ne serait pas complet. »
(Normand Rousseau)
« Il n'y a rien de meilleur que l'ivresse de se sentir seul et
content de l'être. »
(Normand Rousseau)
« Mariage : moment où un homme cesse de porter un toast à une
femme
et où elle commence à lui porter sur les nerfs. »
(Helen Rowland)
« Allons ! Enfants de la chaudière,
Le jour de cuire est arrivé.
Contre nous, d’une loi meurtrière
Le décret cinglant est levé (bis).
Entendez-vous de la Régie
Mugir les féroces gab’ lous ?
Ils viennent comme des filous
Étrangler nos vins et nos eaux-de-vie. »
(Claude Royer – 1905)
« C'est le vin qui met au jour la valeur des hommes
et qui distingue des serfs ceux qui sont nés libres.
Il est révélateur d'une bonne race. »
(Abu Abdullah Jafar Ibn Muhammad Rudaki)
« Le désespoir est un plat qui, invariablement, revient sur
notre table. »
(Adolf Rudnicki)
« Avec toutes les saloperies qu'il y a dans l'alimentation,
heureusement qu'il nous reste l'alcool pour oublier qu'on mange. »
(Laurent Ruquier)
« Pourquoi Dominique Voynet ne prend-elle jamais sa voiture
quand elle est invitée dans un grand restaurant ?
Elle a peur de la confier à un chasseur. »
(Laurent Ruquier)
« Pour ne pas être malade, aujourd'hui,
il vaut mieux boire son whisky-Coca sans Coca ! »
(Laurent Ruquier)
« Les hommes peuvent vivre quelques minutes sans respirer,
quelques jours sans boire, quelques semaines sans manger
et sans penser pendant des années. »
(Ken Ruth)
« La vie est si amère
Et le vin si doux
Pourquoi ne pas boire
Toute pensée triste
Que tu puisses avoir
Tu deviendras délice. »
(Umberto Saba)
« D'une espiègle gamine
Tu veux faire une Madone ?
Le vin te l'apprendra. »
(Umberto Saba)
« De même que la terre, le vent, la Méditerranée ont façonné
le visage des hommes,
de même ils façonnent la vigne et le liège de la suberaie méridionale.
On peut alors parler, tel que le raconte le vin, d’une véritable
histoire d’amour
dans laquelle interviennent l’homme, le minéral et le végétal
;
amour passionné où se mêle le sang de la vigne à l’écorce
du chêne. »
(Augustin Sabaté)
« …Qui a bu boira – Qui n'a pas bu aussi. »
(Robert Sabatier)
« Il faut s’efforcer d’être jeune comme un beaujolais
et de vieillir comme un bourgogne. »
(Robert Sabatier)
« Quiconque a bu du vin pardonne l'ivresse
Pourquoi boire ?
Pour garder le sens. »
« Quiconque a bu du vin pardonne facilement l'ivresse. »
(Mocharrafoddin Sa‘di 1213-1292)
« Il était à la bouteille ce que Louis Armstrong était à la
trompette. »
(Jaffrey Saeed)
« La culture, c'est comme la confiture. Moins on en a, plus on
l'étale. »
(Françoise Sagan)
« Que le vin soit un moyen de séduction est avéré.
Qu'on se laisse surprendre ou fasse semblant, qu'il soit direct
ou faux-fuyant (.)
une complicité souvent s'instaure dans l'implicite.
Mais le moyen n'est pas toujours infaillible,
ni la victime visée toujours celle que l'on croit. »
(Serge Safran - L'Amour gourmand, Libertinage gastronomique au
XVIIIe siècle)
« Excès de vin m'est importun
Dix pintes par jour me suffisent. »
(Marc Antoine Girard, sieur de Saint-Amant)
1 pinte ancienne = 0,95 l.
« Vivre sans boire, c'est mourir, et boire en mourant, c'est
revivre. »
(Marc-Antoine Girard, sieur de Saint-Amant)
« Je tiens pour Hippocrate,
Qui dit qu'il faut à chaque mois
S'enivrer du moins une fois. »
(Marc Antoine Girard, sieur de Saint-Amant)
« Par lui1 le vert guinguet fait
la figue au muscat,
Par lui le plus gros vin semble si délicat,
Que le piot du ciel, dont on fait tant de contes
S’il était blanc, auprès, en rougirait de honte. »
1 Le
« Bouquin du Cantal », sorte de bleu d’Auvergne, bien avancé...
(Marc Antoine Girard, sieur de Saint-Amant)
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