Florilège de Citations sur le Vin,
la Vigne & le Bien Manger !
[ Retour Oenologie | Retour Citations ]


Cette liste unique de citations a été établie en collaboration avec Philippe Margot,
auteur du livre Le Vin de la Bouteille au Verre aux Editions Ketty & Alexandre (en savoir plus)

Toute reproduction, même partielle et quel qu'en soit le support, est interdite sans autorisation préalable écrite des éditeurs du site.


de LE GOUIC à MAUGHAM

[ Anonymes | Dictons | Proverbes | Bible Coran Torah | Aphorismes de Marc Escayrol | de Abbé Pierre à Basselin | de Baudelaire à Brillant | de Brillat-Savarin à Chauvet ]
[ de Chaval à Colette | de Colombo à Despentes | de Desproges à Escayrol | de Escoffier à Goethe | de Goncourt à Ionesco | de Isfahani à Leglise ]
[ de Le Gouic à Maugham | de Maupassant à Onfray | de Orizet à Puisais | de Queffelec à Saint-Amant | de Sainte-Beuve à Thurber | de Tibulle à Zweig ]

 

« Dès la première toux de l'hiver

m'installer entre

ma bouteille de vin

et ma burette d'encre

afin de vérifier laquelle

me videra en premier. »

(Gérard Le Gouic)

 

 

Le baba et les gâteaux secs

« Ce qui caractérise le baba,

C'est l'intempérance notoire.

A-t-il dans l'estomac

Une éponge ? On le pourrait croire,

Avec laquelle on lui voit boire,

— En quelle étrange quantité —

Soit du kirsch, de la Forêt-Noire

Soit du rhum, de première qualité.

Oui, le baba se saoule sans vergogne

Au milieu d'une assiette humide s'étalant,

Tandis que près de lui, dans leur boîte en fer-blanc

De honte et de dégoût tout confus et tremblants,

Les gâteaux secs regardent cet ivrogne.

« Voyez, dit l'un des gâteaux secs, un ancien — à ce point ancien qu'il est même un peu rance —

Voyez combien l'intempérance nous doit inspirer de mépris

Et voyez-en aussi les déplorables fruits :

Victime de son inconduite,

Sachez que le baba se mange tout de suite.

Pour nous qui menons au contraire

une vie réglée, austère

on nous laisse parfois des mois. »

Cependant, une croquignole,

jeune et frivole, et un peu folle,

Une croquignole songe à part soi :

— On le mange, mais lui, en attendant, il boit.

Je connais plus d'un gâteau sec

Dont c'est au fond l'ambition secrète

Et qui souhaite d'être baba. »

(Maurice Étienne Legrand, dit Franc-Nohain, né le 25 octobre 1872 à Corbigny – mort le 18 octobre 1934 à Paris, avocat, sous-préfet, écrivain, librettiste, poète)

 

 

« L'eau montre à son effet qu'à boire elle n'est bonne ;

Elle rend l'homme étique et pâle et morfondu ;

Mais toi, tu rends gaillarde et saine la personne ;

L'argent qu'on met pour toi n'est point argent perdu. »

(Jean Le Houx)

 

 

« Le plaisir fou, exaltant, ineffable, de boire aux frais des autres. »

(Henry Sambrooke Leigh)

 

 

« Tout le chagrin du monde dans une seule coupe de vin. »

(Michel Leiris)

 

 

« Odorer,

luire,

miroiter,

chatoyer,

se moirer,

avoir du goût,

vibrer,

résonner,

palpiter,

irradier,

quel verbe (à inventer) résumerait tous ces mots pour - empoignant et, unique, donnant force - désigner la vertu nécessaire à ces pages, voulues aussi parlantes qu'Olympia parée de son mince ruban noir ? »

Michel Leiris, Le ruban au cou d'Olympia)

 

 

« L'alcool change un homme.

Mais son effet est éphémère comme celui de la volupté. »

(Roger Lemelin)

 

 

« Les premières couronnes de la gloire sont aussi les plus brillantes,

c'est le premier baiser qui donne l'ivresse la plus douce. »

(Nikolaus Lenau)

 

 

« Lorsque l'ivresse de l'amour est passée,

on rit souvent des comparaisons qu'elle nous a fait faire. »

(Ninon de Lenclos)

 

 

« L'ivresse, c'est l'art d'être plein, comme la plénitude est l'art d'être ivre. »

(Philippe Léotard)

 

 

Le Darwinisme appliqué au vin

Un troupeau de mouton ne peut se déplacer qu'à la vitesse du plus lent. Quand le troupeau est pourchassé, ce sont les moutons les plus lents et les plus faibles qui sont attaqués en premier. Cette sanction naturelle est bonne pour le troupeau en général : la vitesse du troupeau augmente à mesure que les plus lents et les plus faibles sont éliminés.

De la même façon, le cerveau humain ne peut fonctionner plus vite que les cellules les plus lentes. Comme on le sait, la consommation d'alcool détruit les cellules du cerveau. Naturellement, ce sont les cellules les plus lentes et les plus faibles qui sont détruites en premier.

On peut donc en déduire que la consommation d'alcool élimine les cellules les plus faibles, rendant ainsi notre cerveau de plus en plus performant

Voilà pourquoi on se sent toujours un peu plus intelligent après un ou deux verres de bon vin !

(Bruno Leroy, brunoleroy@yahoo.fr)

 

 

« Il ne faut pas mettre dans une cave un ivrogne qui a renoncé au vin. »

(Alain René Lesage)

 

 

« La "boîte noire" du vigneron, c'est le sol. »

(Julie Lespinasse)

 

 

« Hé ! que tu as la gorge gloute

Dis, Morgue Clippe, belle nièce ;

But tout le mien mais tout à trait

Le buverai à petit trait,

Pour plus sous la langue croupir

Entre deux boire un soupir

Y doit on faire seulement ;

Si en dure plus longuement

La douceur en bouche et la force.

Pourquoi boire ? Pour garder le sens. »

(Les Trois Dames de Paris, fabliau du XIVe siècle)

 

 

« La ”boîte noire” du vigneron, c’est le sol. Il est surprenant de voir autant de vie

à grande profondeur. Pour cultiver la vigne, il faut se mettre à la place des racines ; on ne peut pas raisonner à son sujet sans penser au vin qu’on veut faire. »

(Isabelle Letessier)

 

 

« Le sol, c'est comme le don naturel d'un enfant. On peut le faire grandir ou l'ignorer.

Ce que fait le vigneron de son terroir est aussi important que le terroir lui-même.

Il dispose de trois grosses manettes :

le choix du matériel végétal, le choix du rendement et l'usage de l'irrigation.

Leur manipulation peut exalter, compenser,

mais aussi masquer les particularités de son terroir. »

(Isabelle Letessier)

http://www.sigales.fr/

 

 

« J'envie les buveurs.

Au moins eux, ils savent à quoi attribuer tous leurs problèmes. »

(Oscar Levant)

 

 

« Puis l’Éternel adressa la parole à Aaron en ces termes :

« Ni toi, ni tes fils, vous ne boirez de vin ou de boissons enivrantes,

quand vous entrerez dans la Tente d’assignation, de peur que vous ne mourriez. C’est là une loi perpétuelle que vous observerez de génération en génération,

afin que vous soyez toujours en état de distinguer ce qui est sain

de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur, et d’enseigner

aux enfants d’Israël toutes les lois que l’Éternel leur a fait transmettre par Moïse. »

(Le livre du Lévitique 10 : 8-11)

 

 

« Vous ne grappillerez pas non plus votre vigne, et vous n’y ramasserez pas les fruits tombés à terre. Vous laisserez tout cela aux pauvres et à l’étranger. »

(Le livre du Lévitique 19  : 10)

 

 

« …Vous y joindrez une offrande de deux dixièmes de fine farine, pétrie à l’huile,

en sacrifice consumé par le feu, d’une odeur agréable à l’Éternel,

avec une libation de vin, le quart d’un hin*. »

(Le livre du Lévitique 23 : 13)

* env. 10 l

 

 

« Pendant six ans, tu ensemenceras ton champ, et pendant six ans tu tailleras ta vigne, et tu en recueilleras le produit. Mais la septième année sera un sabbat,

un temps de repos pour la terre, un sabbat en l’honneur de l’Éternel ;

tu n’ensemenceras point ton champ, tu ne tailleras point ta vigne ;

tu ne moissonneras point ce qui proviendra des grains tombés de la moisson,

et tu ne vendangeras point les raisins de la vigne non taillée :

ce sera une année de repos pour la terre. »

(Le livre du Lévitique 25 : 3-5)

 

 

« La cinquantième année sera pour vous le Jubilé ; vous ne sèmerez point,

et vous ne moissonnerez point ce que la terre rapportera d'elle-même,

et vous ne vendangerez point la vigne non taillée ; car c'est le Jubilé.

Il vous sera sacré. Vous mangerez le produit des champs.

En cette année de Jubilé, chacun de vous rentrera dans sa propriété. »

(Le livre du Lévitique 25  : 11-13)

 

 

« Le vin pris avec tempérance est une seconde vie. »

(Tristan L'Hermite)

 

 

« Si le ciel n'aimait pas le vin, il n'y aurait pas d'étoiles de vin au ciel. »

(Li Bo ou Li Po, Chine, VIIe siècle av. J.-C.)

 

 

« L'ivresse venue, nous coucherons sur la montagne nue avec le ciel pour couverture, et la terre pour oreiller. »

(Li Bo ou Li Po)

 

 

« Si le ciel n'aimait pas le vin,

Il n'y aurait pas au ciel l'étoile du vin.

Si la terre n'aimait pas le vin,

Il n'y aurait pas sur terre de source de vin.

Puisque ciel et terre aiment le vin,

Aimer le vin n'a rien dont on puisse avoir honte.

On dit encore que sage et rustre c'est tout un.

Il suffit que le sage aime à boire,

Pourquoi chercher alors les esprits immortels ?

Après trois coupes, on connaît la vertu accomplie,

Après une mesure, on devient naturel.

Mais la perfection qu'on atteint étant pris de boisson

Disparaît lorsqu'on est réveillé

Trois coupes de vin, c’est le bonheur suprême,

toute une jarre et l’univers vous appartient.

Pour moi la vertu du vin est incomparable.

Comment expliquer cela à un homme sobre ? »

(Li Bo ou Li Po)

 

 

« Si vous comprenez le goût pour l’ivresse,

ne le partagez pas avec les sobres. »

(Li Bo ou Li Po)

 

 

« Seuls ont laissé un nom les grands buveurs. »

(Li Bo ou Li Po)

 

 

« Accoupler, occupation toujours divertissante, devient un véritable plaisir

quand il s’agit de marier les aliments et les vins. »

(Alexis Lichine)

 

 

Selon le slogan des vignerons du Beaujolais :

« Sitôt fait, sitôt bu, sitôt pissé –

Certains beaujolais ne méritent même pas d'être pissés ! »

(Alexis Lichine)

 

 

« On allègue contre le vin que les mauvaises actions dont il est la cause,

mais il est source de cent autres qui sont bonnes

et dont le cru est moins célèbre. »

(Georg Christoph Lichtenberg)

 

 

« J'ai connu des gens qui buvaient en cachette et qui étaient ivres en public. »

(Georg Christoph Lichtenberg)

 

 

« La France est en fermentation ; donnera-t-elle du vinaigre ou du vin,

on l’ignore encore. »

(Georg Christoph Lichtenberg)

 

 

« Le vin fait surnager les secrets. »

(Georg Christoph Lichtenberg)

 

 

« Il se noie plus de gens dans les verres que dans les rivières. »

(Georg Christoph Lichtenberg)

 

 

« L'ivresse, comme la peinture, comporte une partie mécanique et une partie poétique ; l'amour aussi d'ailleurs. »

(Georg Christoph Lichtenberg)

 

Je m'en remets aux suprêmes rasades,

pour nous lier d'un éternel lien. »

(Li Ling)

 

 

« Le vin est un noble maître, pour qui le ciel et la terre ne sont qu'un matin,

pour lequel l'éternité n'est qu'un instant. »

(Litou-Ling – 265 av. J.-Ch.)

 

 

« Trois choses font un beau dîner d'amis : une vaste demeure, des mets délicieux et un service parfait. »

(Le Livre du Trois, anonyme du XIVe siècle)

 

 

« J'au bu trois fois du Petrus, stradivarius du vignoble.

Une émotion rare et inoubliable. »

(Frédéric Lodéon, violoncelliste et chef d'orchestre)

 

 

« Le Chasselas est un vin de confessionnal. Il chuchote,

se veut discret comme un tic-tac de chronomètre de précision,

mais d’une minutie tout aussi tatillonne. Il enrage de ne pas être reconnu,

car sa fierté est celle des humbles,

mais sa susceptibilité celle des orgueilleux.

Si le chasselas n’est pas vaudois, Jeanne d’Arc est anglaise. »

(Michel Logoz)

 

 

« Un petit pour moi, Johnny, dis-je,

lorsque les autres eurent commandé leurs gobelets.

Je prononçai ces paroles en buveur consommé,

négligemment, comme au hasard d'une idée soudaine.

Je suis persuadé à présent que John Heinhold,

de tous les individus réunis là, fut le seul à deviner

que j'étais un novice au comptoir.

J'entendis l'Araignée demander confidentiellement à Johnny :

- Où a-t-il pris cette cuite ?

- Oh ! il a siroté ici tout l'après-midi, avec Nelson, répondit Johnny.

Je feignis de ne pas avoir entendu ces paroles,

mais quelle fierté j'éprouvais ! Eh bien, oui !

Même le patron ajoutait à ma réputation d'homme.

Il a siroté ici tout l'après-midi, avec Nelson. Mots magiques !

L'alcoolade donnée par un bistrot avec le verre en main ! »

(Jack London)

 

 

« Je ne sais que deux choses qui gagnent à vieillir : le vin et un amant. »

(Félix Lope De Vega)

 

 

L'hypochondriaque

 

« Voulez-vous de vos jours raviver le flambeau ?

Suivez de point en point ce qu'on va vous prescrire.

À tout, Docteur, à tout je suis prêt à souscrire.

Biftecks, rosbifs, chapons vous seront seuls permis ;

À dîner, chaque jour, invitez des amis,

Gens de bon appétit et d'humeur joviale ;

Surtout, et c'est ici la chose capitale,

Car le salut pour vous n'est qu'au fond du caveau,

Surtout qu'un vieux Champagne, échauffant le cerveau,

Au bruit des gais refrains d'une aimable folie,

Chasse au loin la tristesse et la mélancolie.

Ainsi donc du Champagne, et du Champagne encore !

Et vous verrez bientôt refleurir l'âge d'or. »

(P. Lorié)

 

 

« Les bons cépages ne fournissent de bon vin que sur les terroirs adéquats

et ne donnent le meilleur d'eux-mêmes que sur leurs terroirs de prédilection. »

(Pierre Lotigie-Laurent)

 

 

À Madame de Pompadour, à propos du tokaj de Hongrie :

« Voici, Madame, le roi des vins et le vin des rois.»

(Louis XV)

 

 

« Mais l'ange lui dit : "Ne crains point, Zacharie ; car ta prière a été exaucée.

Élisabeth, ta femme, t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.

Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront

de sa naissance ; car il sera grand devant le Seigneur ;

il ne boira ni vin ni cervoise, et il sera rempli du Saint-Esprit,

dès le sein de sa mère. »

(L'Évangile selon saint Luc 1 : 13-15)

 

 

« De même, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ;

autrement, le vin nouveau rompra les outres ;

il se répandra, les outres seront perdues.

Mais le vin nouveau doit être mis dans des outres neuves.

De même aussi, celui qui boit du vin vieux ne demande pas du vin nouveau ;

car il dit : C’est le vin vieux qui est bon. »

(L’Évangile selon saint Luc 5 : 37-39)

 

 

« Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant ; et vous dites :

Il a un démon. Le Fils de l'homme est venu mangeant et buvant ;

et vous dites : Voilà un mangeur et un buveur,

un ami des péagers et des pêcheurs !…

Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants. »

(L'Évangile selon saint Luc 7 : 34-35)

 

 

« Il s'approcha et banda ses plaies, après y avoir versé de l'huile et du vin ;

puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie

et lui donna des soins. »

(L'Évangile selon saint Luc 10 : 34)

 

 

« Un homme avait un figuier planté dans sa vigne ; il alla y chercher du fruit et n’en trouva point. Alors, il dit au vigneron : « Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier et je n’en trouve pas. Coupes-le ; pourquoi occupe-t-il la terre inutilement Le vigneron lui répondit : « Seigneur, laisse-le encore cette année ;

je creuserai tout autour et j’y mettrai du fumier.

Peut-être qu’à l’avenir il portera du fruit ; sinon, tu le feras couper. »

(L’Évangile selon saint Luc 13 : 6-7)

 

 

Parabole des vignerons (Mat. 12 : 1-12)

« Jésus proposa au peuple cette parabole :

"Un homme planta une vigne, il la donna en fermage à des vignerons

et partit pour longtemps. Le moment venu, il envoya un serviteur aux vignerons

pour qu´ils lui donnent sa part du fruit de la vigne ;

mais les vignerons le renvoyèrent roué de coups et les mains vides.

Il recommença en envoyant un autre serviteur ; lui aussi, ils le rouèrent de coups,

l´insultèrent et le renvoyèrent les mains vides.

Il recommença en envoyant un troisième ;

lui aussi, ils le blessèrent et le chassèrent.

Le maître de la vigne se dit alors : "Que faire ? Je vais envoyer mon fils bien-aimé.

Lui, ils vont bien le respecter. Mais à la vue du fils, les vignerons firent entre eux

ce raisonnement :  "C´est l´héritier. Tuons-le pour que l´héritage soit à nous ! ".

Et le jetant hors de la vigne, ils le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ?

Il viendra, il fera périr ces vignerons et confiera la vigne à d´autres.

À ces mots, ils dirent : "Non, jamais ! " Mais Jésus, les regardant en face, leur dit :

"Que signifie donc ce texte de l´écriture : la pierre qu´ont rejeté les bâtisseurs,

c´est elle qui est devenue la pierre angulaire ?

Tout homme qui tombe sur cette pierre sera brisé,

et celui sur qui elle tombera, elle l´écrasera."

Les scribes et les grands prêtres cherchèrent à mettre la main

sur lui à l´instant même ;

mais ils eurent peur du peuple. Ils avaient bien compris

que c´était pour eux qu´il avait dit cette parabole. »

(L'Évangile selon saint Luc 20 : 9-19)

 

 

« Soyez sur vos gardes de peur que vos cœurs ne soient appesantis

par les excès de bonne chère, par l’ivresse et par tous les soucis de la vie,

et que ce jour-là, comme un filet, ne s’abatte subitement sur vous,

car il surprendra tous ceux qui habitent la surface de la terre entière. »

(L’Évangile selon saint Luc 21 : 34-35)

 

 

« Quand l'heure fut venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Puis il leur dit : "J'ai fort désiré de manger cette Pâques avec vous, avant que je souffre.

Car, je vous le déclare, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit

accomplie dans le Royaume de Dieu."

« Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit :

”Prenez ceci, et partagez-le entre vous. Car, je vous le déclare,

désormais je ne boirai plus du fruit de la vigne,

jusqu'à ce que le Royaume de Dieu soit venu”.

Puis il prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit et  le leur donna

en disant : "Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ;

faites ceci en mémoire de moi". De même, après avoir soupé,

il leur donna la coupe, en disant : "Cette coupe est la nouvelle alliance

en mon sang, qui est répandu pour vous. Au reste, la main de celui

qui me trahit est près de moi : il est assis à cette table ! »

(L’Évangile selon saint Luc 22 : 14-21)

 

 

« Les vins de Sauternes sont des exagérations de l'exquis. »

(A. Luchet)

 

 

« Le vin est né, il n’a pas été inventé, et comme un vieil ami,

il continue de nous surprendre par son évolution constante et inattendue. »

(D. Salvatore P. Lucia)

 

 

« Qui n’aime point le vin, les femmes ni le chant restera sot toute sa vie. »

(Martin Luther, théologien et réformateur)

 

 

« Pour les vivants, de l’eau. Pour les morts, du vin.

Cette règle s’applique aux poissons. »

(Martin Luther, théologien et réformateur)

 

 

« Chez nous, en Savoie, le terrain n'est plan que sur le cadastre. »

(Luy dans les vignes du Feu à Ayze)

 

 

« Le thé n'est pas seulement un remède pour combattre la somnolence.

C'est un moyen d'aider l'homme à retourner à la source.

Cette heure où le prince et le paysan partagent

les mêmes pensées et les mêmes bonheurs.

En se préparant à retourner à leur destin. »

(Lu Yu)

 

 

« De même que le meilleur vin devient le plus aigre des vinaigres, ainsi l'amour le plus profond se transforme-t-il en la haine la plus implacable. »

(John Lyly)

 

 

« Ce n'est pas tant l'ivrognerie qu'il craint, il sait qu'il ne s'y abandonnera pas,

le vin et lui ont appris à se respecter,

jamais l'un d'eux ne répandrait l'autre sur le sol. »                                                                                                                                          (Amin Maalouf)

 

 

« Maman, dis-je après un instant,

depuis combien de temps papa est-il comme ça ?

-Comme quoi ? Elle lève vers moi des yeux exagérément ouverts.

-Tu sais très bien. Comme un cadavre.

-Oh, ça ! Depuis des années.

-Je suis sérieux, maman. Il marmonne des absurdités sans queue ni tête,

- Il a l'air à moitié mort et...

- Martin, coupe t'elle, ton père est ivre.

-Tu sais très bien qu'il n'a jamais supporté l'alcool.

Elle pose les ciseaux prend une large gorgée de son verre

comme pour montrer à quel point elle le supporte bien... »

(Dennis Mac Farland)

 

 

« Je ne tardais pas à pénétrer dans le royaume du vin.

J'en connaissais les détours, les pièges, et les apaisements. »

 

« Servez-vous une bonne bouteille de vin rouge,

un vin rouge un peu tiède, à la température du sang. »

(Pierre Dumarchey, dit Mac Orlan)

 

 

« Mais ma mère était une pure fille de Limehouse, pétrie dans l'alcool

comme un pudding fade. Elle rêvait tout haut, quand elle était ivre,

et disait des mots obscènes d'une petite voix plaintive. »

(Pierre Dumarchey, dit Mac Orlan)

 

 

« Il but alors son verre de vin qui, d’un retour de flamme à l’intérieur,

lui incendia le visage. »

(Pierre Dumarchey, dit Mac Orlan)

 

 

« Je ne tardais pas à pénétrer dans le royaume du vin.

J’en connaissais les détours, les pièges, et les apaisements. »

(Pierre Dumarchey, dit Mac Orlan)

 

 

« La meilleure huile est au sommet, le meilleur vin au milieu

et le meilleur miel est au fond. »

(Ambrosius Theodosius Macrobius - Macrobe)

 

 

« Un raciste, quand il commande un "Black & White",

demande deux verres séparés. »

(Roland Magdane)

 

 

« Une odeur vous faisait chavirer : c’était celle de la raque, le marc de raisin

qu’on avait entreposé dans l’attente des bouilleurs de cru et qui sévissaient

en remontant au grand jour. Cette odeur, Manosque en était imprégnée

jusque dans les études des notaires, jusque dans les nefs des églises (…).

Les flammes claquaient sous la coloquinte de l’étuve…

Tout le monde fixait le filet liquide qui s’écoulait du serpentin (…),

suivant sur la bassine le hochement gracieux du thermomètre (…)

Cinquanto-cin ! annonçait l’Henri.

À cinquante-cinq, on pouvait se risquer (…).

Seuls les propriétaires avaient le droit de juger. Ça prenait du temps.

Ils hochaient la tête, regoûtaient, faisaient claquer leur langue.

On risquait des comparaisons avec l’année d’avant, l’autre année (…).

Ce travail d’Arcadie où se cristallisaient le bonheur

et la philosophie d’un peuple (…)

se magnifiait en cette libation religieuse

qui faisait tomber les méfiances réciproques.

Ils communiaient. »

(Pierre Magnan)

 

 

« Il y a des âges pour les bons vins, mais non pour ceux qui les boivent. »

(Guy Maheux)

 

 

« L'alcool décape la petite couche de bonheur peinturluré pour découvrir

la patine d'un matériau doux, uni, pâle comme la tristesse. »

(Michèle Mailhot)

 

 

« Certaines soifs sont préférables à toutes les ivresses. »

(Michèle Mailhot)

 

 

« Le vin est la plus douce des médecines douces. »

(Docteur P. Malan)

 

 

« Je versais du vin dans nos verres. Le vin avait un bouquet délicat et vif,

nuancé d’un doux fumet d’herbes sauvages, dans lequel je reconnus le souffle

chaud du Vésuve, l’haleine du vent d’automne sur les vignobles épars

dans les déserts de lave noire et de cendres grises

qui s’étendaient sur le flanc du volcan. »

(Curzio Malaparte)

 

 

« Après le pain, vient le vin, second aliment donné par le Créateur

à l'entretenement de ceste vie, et le premier célébré pour son excellence.

Il est employé non seulement au vivre des hommes,

mais aussi à la guérison de plusieurs maladies, avec admiration,

pour la diversité de ses effets. »

(François de Malherbe)

 

 

« …et comme j'aime ouvrir ma bouche à l'astre efficace des vins. »

 

« Et tu jures avoir au gosier les étoiles. »

(Stéphane Mallarmé - L'après-midi d'un faune)

 

 

« L’action est le pain et le vin qui nourriront ma réussite. »

(Og Mandino)

 

 

« L'action est le pain et le vin qui nourriront ma réussite. »

(Og Mandino)

 

 

« Un repas sans vin n’est qu’un petit déjeuner. »

(Molly Mann)

 

 

« Grâce à toi, toute paix du cœur et tout désir durant ma vie,

Grâce à toi, ma vitalité est pour mon corps jouissance. »

(Manoutcheri – XIe siècle)

 

 

« Or, les disciples de Jean et les pharisiens observaient le jeûne.

Ils allèrent dire à Jésus : "Pourquoi les disciples de Jean et les pharisiens

observent-ils le jeûne, tandis que tes disciples ne l'observent pas ?"

Jésus leur répondit : "Les amis de l'époux peuvent-ils jeûner

pendant que l'époux est avec eux ?

Tant qu'ils ont l'époux avec eux, ils ne peuvent jeûner. Mais le temps viendra

où l'époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront ce jour-là. »

(L'Évangile selon saint Marc 2 : 18-20)

 

 

« Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ;

autrement, le vin fait rompre les outres ; le vin est perdu, et les outres aussi. »

(L’Évangile selon saint Marc 2 : 22)

 

 

« Alors les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem,

se rassemblèrent près de Jésus ; et ils virent que quelques-uns

de ses disciples prenaient leur repas sans s'être purifié les mains,

c'est-à-dire sans les avoir lavées. Or, les pharisiens, et les Juifs en général,

ne prennent aucun repas sans s'être lavé les mains soigneusement,

observant en cela la tradition des anciens ; et, lorsqu'ils reviennent

des places publiques, ils ne mangent pas non plus sans faire leurs ablutions.

Il y a aussi beaucoup d'autres coutumes qu'ils observent par tradition,

comme de laver les coupes et les vases de terre ou de cuivre. »

« Alors, ayant appelé de nouveau la foule, il leur dit :

"Écoutez-moi tous et comprenez : Rien de ce qui est hors de l'homme

et qui entre en lui ne peut le souiller ; mais ce qui sort de lui,

voilà ce qui souille l'homme !

Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »

(L'Évangile selon saint Marc 7 : 1-4 et 14-15)

 

 

« Jésus se mit à les enseigner en paraboles :

”Un jeune homme planta une vigne

il l'environna d'une haie, il y creusa un pressoir et y bâtit une tour ;

puis il la loua à des vignerons et il quitta le pays. Quand la saison fut venue,

il envoya un serviteur auprès des vignerons, pour recevoir de leurs mains

une part des fruits de la vigne. Mais, l'ayant saisi, ils le battirent et le renvoyèrent les mains vides. Il leur envoya encore un autre serviteur ; mais ils le frappèrent

à la tête et l'outragèrent. Il en envoya un autre : il fut tué ; puis, plusieurs autres :

les uns furent battus, les autres tués. Il avait un fils unique et bien-aimé ; il le leur envoya le dernier, en disant : ils respecteront mon fils !

Mais ces vignerons se dirent entre eux ; c'est l'héritier !

Allons ! Tuons-le, et l'héritage sera à nous.

Et, l'ayant saisi, ils le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.

Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra et fera périr ces vignerons,

et il donnera la vigne à d'autres. »

(L'Évangile selon saint Marc 12 : 1-9)

 

 

« Pendant le repas, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, le leur donna et dit : « Prenez, ceci est mon corps ». Ayant aussi pris la coupe

et rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Puis il leur dit :

« Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs.

En vérité, je vous le déclare, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau dans le Royaume de Dieu. »

(L’Évangile selon saint Marc 14 : 22-25)

(L’Évangile selon saint Luc 22 : 17-20)

 

 

« Ils lui présentèrent à boire du vin mêlé de myrrhe ;

mais il n'en prit point. Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements,

en les tirant au sort pour savoir ce que chacun en aurait. »

(L'Évangile selon saint Marc 15 : 23-24)

 

 

« Le vin est à un prix médiocre quand il est aux portes de la ville, mais d’abord qu’il est entré, il se change en or potable.

Une petite mesure vaut plus à Paris qu’un baril à la campagne. »

(J.-P. Marana)

 

 

« Et toi, Pinard ? Qui donc es-tu ?

Quel soleil a mûri ta vigne ?

Toi qui vins avec nous en ligne

Toi qui, comme nous, t'es battu ?

Mais ton anonymat s'est tu…

Je ne sais pas… Mais joyeux à boire

Emplissant mes quarts jusqu'au bord,

Tu nous a donné la victoire… »

(H. Margot)

 

 

« Le vin se boit avec respect.

Boire sans savoir ou boire en connaissance de cause.

Là réside tout le plaisir du connaisseur.

Savoir boire signifie connaître quel vin boire, comment et en quelle circonstance,

à quoi et avec qui l'associer.

Pour que le plaisir soit à son comble, encore faut-il que le vin soit bien conservé,

lui-même également servi à son apogée.

Faire coïncider tous ces facteurs pour tirer le meilleur de chaque verre

est la finalité de mon livre.

Cette approche du vin demande votre attention.

En vous concentrant sur lui, quelle récompense ! »

(Philippe Margot)

 

 

« Le vin, c'est l'occasion de faire partager une passion avec ses amis,

tout en créant une ambiance conviviale. »

(Philippe Margot)

 

 

« La passion du vin est complexe. Beaucoup de symptômes s’y rattachent :

Le plaisir de partager et de faire connaître en est un.

Sans oublier l’intérêt de voyager pour le vin, c’est-à-dire,

de découvrir les régions viticoles, par définition toujours belles,

de rencontrer viticulteurs, cuisiniers et autres amis du vin. »

(Philippe Margot)

 

 

« Le bon vin est à chaque fois une belle symphonie concertante

en quatre mouvements, exécutée au rythme des saisons.

Ensemble, le sol, le terroir, le climat et les cépages modulent l’œuvre,

tandis que le vigneron, en soliste, imprime sa cadence. »

(Philippe Margot)

 

 

« Mon fond de teint se nomme ”Chinon”. »

(Philippe Margot)

 

 

« Rien ne sert de courir, il faut boire à temps. »

(Philippe Margot)

 

 

« Au buffet en plein air lors d’un magnifique mariage,

je dis à mon ami Pierre :

”C’est la première fois que je me fais servir un verre de blanc par un noir !”

Et Pierre de répondre : ”Si nous continuons,

nous serons tous deux noirs à notre tour ! »

(Philippe Margot)

 

 

« Être dans le vin comme dans son bain,

un sentiment de bien-être qui purifie aussi l'esprit. »

(Philippe Margot)

 

 

« Quand Jean Carmet affirmait :

”La seule arme que je tolère, c'est le tire-bouchon”

Eh bien ! méfiez-vous, l'on ne sait pas sur quoi ce genre de duel débouche ! »

(Philippe Margot)

 

 

« Les sept péchés capitaux tels que définis par la religion sont :

l’orgueil, l’avarice, la luxure, l’envie, la gourmandise, la colère et la paresse.

Qu’en est-il aujourd’hui de ces comportements condamnés par l’Église ?

Si c'est vraiment une faute grave que de paresser ou de se mettre en colère,

en tant que bon vivant, je souhaite que la gourmandise soit rayée

de cette liste, mais remplacée par la gloutonnerie.

La gastronomie sans excès, à notre époque de stress accéléré,

ne doit plus être considérée comme un péché,

mais bien comme un art de vivre. »

(Philippe Margot)

 

 

« La coupe à champagne fut, paraît-il,

moulée sur le sein droit de la Marquise de Pompadour.

À part cela, elle n'a aucune vertu pour le champagne et convient pour certains desserts.

Préférez-lui la flûte. »

(Philippe Margot)

 

 

Paroles d'enfant

« Lors d'un cours sur le vin, j'avais engagé ma petite-fille Éléonore (9 ans)

comme secrétaire pour distribuer de la documentation.

Arrivant à la cave avec les dix participants, je pose la question :

"Quelles sont les deux choses les plus importantes dans une cave à vin ? "

Un des participants répondit : " un hygromètre et un thermomètre."

"Très bien, et vous citez en premier l'hygromètre – c'est parfait,

car l'humidité est encore plus importante que la température".

Éléonore d'ajouter : "À mon avis, il y a une troisième chose…

Il faut encore des bouteilles ! " »

(Philippe Margot)

 

 

« Ça ma toujours paru bizarre que l'œnologue ait de l'o dans son e.

Après tout, c'est assez normal,

sachant que le vin contient au moins 80% d'eau ! »

(Philippe Margot)

 

 

« En passant par le système olfactif et la bouche,

le vin ébranle de la plus belle façon les parfums de la mémoire. »

(Philippe Margot)

 

 

« Jeune-homme, je me servais, c'est ennuyeux de l'avouer,

encore de la brante et du broyeur. Non que j'étais le plus costaud,

c'était une condition ; aujourd'hui ces deux engins me semblent simplement

conçus pour achever l'homme et  oxyder la vendange ;

bien que je ne sois pas opposé à l'effort,

le brantard du milieu du siècle passé

n'était-il pas le plus heureux de ses vendanges ?

Comme quoi, la vie est toujours liée

au poids qui vous repose sur les épaules. »

(Philippe Margot)

 

 

« Notre  célèbre auteur et chansonnier vaudois Jean Villard Gilles

prétendait avec raison :

« C'est ainsi ma foi,

que la tête un peu lourde

et les mains gourdes,

« Dieu créa les Vaudois »

Il y a tout lieu de rajouter :

"Sans rien de futile,

il n'a pas oublié un lever de coude habile". »

(Philippe Margot)

 

 

« Je reconnais les gens qui ne vont pas au fond des choses,

en buvant leurs fonds de bouteilles. »

(Philippe Margot)

 

 

« Le monde est-il devenu virtuel ?

Pourtant être physiquement présent, un moment donné avec des amis,

des verres et une bouteille,

voilà des échanges humains en toute altérité, une manière tangible de ne pas oublier.

Même sans rien dire, les yeux dans les yeux, on se parle : quel échange ! »

(Philippe Margot)

 

 

« Le thé épouse la conscience de l'individu.

Il est le plus sûr révélateur de son âme. »

(Henri Mariage)

 

 

« Le thé inspire le cœur des poètes,

et les invite à une douce rêverie. »

(Henri Mariage)

 

 

« The importance of dining out, and drinking good wine, and falling in love under the spell of candlelight at the dinner table is to enjoy all that terrorists – especially those religious fanaticism seeks to deprive people of all pleasure – would seek to destroy. By indulging in life's passions we do much more than live out our lives. We gain strength in the belief that are a part of the goodness of man. Eat well, be well, »

(In 2001, a few days after the World Trade Center was destroyed, food and wine writer John Mariani wrote an essay called "Wy We Dine". Here is an excerpt.)

 

 

« Au-delà du profond respect que je porte à la vigne et aux vins de Bourgogne,

je n'oublie pas que ce divin breuvage véhicule des valeurs de partage,

des moments de convivialité. Nos caves historiques sont là pour en attester.

Nous vous y invitons afin de vivre ensemble un moment unique de découverte. »

(Thibaut Marion, Vigneron)

 

 

« C'est l'alliance du ciel et de la terre qui fait le vin.

Toute la technologie n'est là que pour aider à l'accouchement. »

(Henry Marionnet)

 

 

« Tu es sobre, tu ne bois rien, cher Dominique.

Eh bien tant pis.

C'est là pour moi le mérite d'un domestique,

Pas d'un ami. »

(Marcus Valerius Martialis, dit Martial)

 

 

« Donne-moi, enfant, des baisers humides de Falerne,

tends-moi la coupe dont tes lèvres ont fait baisser le niveau. »

(Marcus Valerius Martialis, dit Martial)

 

 

« Dieu aide toujours aux fous, aux amoureux et aux ivrognes. »

(Marguerite de Navarre)

 

 

« Je suis fils d’un musicien fort habile dans son métier, fort grand ivrogne ;

mais il avait ses raisons pour l’être, ne le condamner point sans l’entendre.

Il disait qu’il n’y aurait jamais eu de musique s’il n’y avait pas eu de vin ;

il n’en buvait beaucoup, de ce vin, que pour puiser la musique dans sa source. »

(Pierre de Marivaux)

 

 

« Le plus pressant pressoir qui soit au monde, l'argent. »

(Joseph Marmette)

 

 

« Mieux vaut le vin que la vue

Le vin qui trop cher m'est vendu

M'a la force des yeux ravie,

Pour autant qu'il m'est défendu,

Dont tous les jours m'en croît l'envie,

Mais, puisque lui tout seul est ma vie,

Malgré les fortunes senestres,

Les yeux ne seront point les maîtres

Sur tout le corps, car, par raison,

J'aime mieux perdre les fenestres

Que perdre toute la maison. »

 

« Donnez-nous grand foison de vin. »

(Clément Marot)

 

 

« Changeons propos, c’est trop chanté d’Amours ;

Ce sont clamours, chantons la serpette.

Tous les vignerons ont à elle recours,

C’est leur secours pour tailler la Vignette.

O Serpillette, ô la Serpillonnette !

La Vignolette est par toy mise sus,

Dont les bons vins tous les ans sont issus. »

(Clément Marot)

 

 

« Bacchus aussi sa bonne vigne y plante,

Par art subtil, sur montagnes pierreuses,

Rendant liqueurs fortes et savoureuses (...)

A bref parler, c’est Cahors en Quercy. »

(Clément Marot)

 

 

« Tout ce que ces scélérats de Marseillais emmagasinent

dans leurs celliers enfumés, toutes ces jarres vieillies artificiellement,

tout cela tu l’envoies en cadeau, Munna ;

tes malheureux amis reçoivent de toi,

à travers les mers, par des trajets interminables,

de terribles poisons et nullement à bon prix,

mais au tarif du Falerne ou d’un Seta précieux à la cave qui le renferme.

Pourquoi tu ne viens pas à Rome depuis des années,

je crois le savoir : c’est que tu as peur de boire de ton vin. »

(Marcus Valerius Martialis, dit Martial)

 

 

« La vérité est une bulle de champagne, elle remonte toujours à la surface. »

(Gilles Martin-Chauffier)

 

 

« J'avais bu du vin du Sud toute la matinée

et cela se ressentait dans mon accent. »

 

« J'ai bu du champagne dans ton chausson, deux litres !

J'en aurais bu bien davantage, mais tu portais des semelles à l'intérieur.

(Groucho Marx)

 

 

« Les repas sont les liens innocents de la société. »

(Jean-Baptiste Massillon)

 

 

 

L'ivresse est chose grave par Renaud Matignon

Entre un homme et une bouteille se raconte une histoire d'amour. Amour fou, qui ignore la durée et qui aspire à l'abolir. L'amour fou comme l'alcool ont besoin du naufrage qui les authentifie. S'ils s'installaient dans la routine, c'est qu'ils seraient flirt ou amourette : c'est-à-dire à peu près rien. On connaît des hommes qui ont bu comme on se noie, et sont revenus soudain sur le rivage, retour du vertige. Reniement de l'alcool ? Mais non hommage à l'ivresse.

L'ivresse, oui, on sait. Enfin, on sait et on ne sait pas. Il faudra bien un jour parler de l'alcool en un autre langage que l'insupportable bonne franquette rigolarde des réunions de boulistes ou l'ânerie doctorale et vaguement condescendante des professionnels de l'hygiène et de la bonne conduite, voués à gérer nos bonheurs compte on stocke les surgelés.

Et voir de l'ivresse, dans la chevalerie qui tient table ronde autour d'elle, autre chose qu'un ramassis de fêtards avinés.

L'ivresse est chose grave, et occupation à plein temps. Elle a pour ambition de dicter sa loi au réel, et de l'étouffer sous la tyrannie de l'imaginaire. L'alcool, qui lui a ouvert les portes, bientôt se sent de trop. Il était d'abord un défi ; à s'attarder, il deviendrait un importun, dans une espèce d'aventure spirituelle dont il fut le navire.

docteurRenaud_Matignon

Il prend congé, après cette folle étreinte, comme on met fin à une volupté, à une tragédie peut être. Imagine-t-on Roméo et Juliette touchant l'allocation-vieillesse ?

On ne sait pas assez que l'alcool, à un certain stade, est moins un agrément qu'un genre de vie. L'hédonisme du gourmet lui est tout à fait inconnu. Un prince de l'excès alcoolique ne connaît guère les joies du gastronome qui savoure un grand bourgogne ou hume un alcool qui sent le fruit et la légende. Il boit pour se retrouver derrière l'alcool, après les choses.

Peut-être l'inclination aux boissons qui font tourner la tête désigne-t-elle moins une maladie de l'organisme qu'une disposition de l'âme une griserie qui tâtonne pour retrouver plutôt que pour trouver.

Qui tâtonne, non pas qui titube : derrière nos foies surmenés rongeait sans doute quelque cirrhose du cœur, qui renonce parfois à l'usage des spiritueux avec autant de liberté qu'il y plongeait auparavant.

Ainsi savons-nous trouver les grandes navigations dans un verre d'eau fraîche comme dans le bien-être maîtrisé d'un grand vin, et boire des paroles comme déguster un silence.

C'est à quoi l'on reconnaît la différence entre une ivresse et une cuite.

R.M., 1994

 

 

« Personne ne met une pièce neuve à un vieux vêtement ;

car la pièce emporte une partie du vêtement, et la déchirure devient pire.

On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres ;

autrement, les outres se rompent, le vin nouveau se répand, et les outres sont perdues.

Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves ;

et l’on conserve ainsi les outres et le vin. »

(L’Évangile selon saint Matthieu 9 : 16-17)

 

 

« En effet, Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et l’on dit : « Il a un démon ! »

Le Fils de l’homme est venu mangeant et buvant, et l’on dit :

« Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des pécheurs ! »

Mais la sagesse a été justifiée par ses enfants. »

(L’Évangile selon saint Matthieu 11 : 18-19)

 

 

« En effet, le Royaume des Cieux est semblable à un père de famille qui sortit dès le point du jour, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.

Il convint avec ses ouvriers de leur donner un denier par jour,

et il les envoya à sa vigne. Il sortit encore vers la troisième heure

et il en vit d’autres qui se tenaient sur la place sans rien faire. Il leur dit :

Allez vous-aussi à la vigne, et je vous donnerai ce qui sera juste. Ils y allèrent.

Il sortit de nouveau vers la sixième et vers la neuvième heure, et il fit de même. Etant sorti vers la onzième heure, il en trouva d’autres qui se trouvaient sur place,

et il leur dit : Pourquoi vous tenez-vous ici tout le jour sans rien faire ?

Ils lui répondirent : Parce que personne ne nous a loués. Il leur dit :

Allez, vous aussi, à la vigne.

Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant :

Appelle les ouvriers et paie-leur le salaire, en commençant par les derniers

et en finissant par les premiers. Ceux de la onzième heure étant venus,

reçurent chacun un denier. Les premiers venant à leur tour,

s’attendaient à recevoir davantage ; mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier. En le recevant ils murmuraient contre le père de famille, et ils disaient :

Ces derniers n’ont travaillé qu’une heure et tu les as traités comme nous,

qui avons supporté le labeur accablant du jour et de la chaleur !

Mais il répondit à l’un d’eux : Mon ami, je ne fais point de tort ;

n’avons-nous pas convenu ensemble que tu aurais un denier ?

Prends ce qui est à toi et vas-t-en ! Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi.

Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui m’appartient ?

Ou vois-tu de mauvais œil que je sois bon ?

Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers. »

(L’Évangile selon saint Matthieu 20 : 1-16)

 

 

« Un homme avait deux fils. Il s’adressa au premier et lui dit : Mon enfant, va aujourd’hui travailler à la vigne. Le fils répondit : Oui, Seigneur ! Et il n’y alla point.

Puis le père vint à l’autre, et il lui dit la même chose. Celui-ci répondit : Je ne veux pas ! Mais plus tard, s’étant repenti, il y alla.

Lequel des deux a fait la volonté du père ? »

(L’Évangile selon saint Matthieu 21 : 28-30)

 

 

Parabole des vignerons :

« Écoutez une autre parabole : Il y avait un père de famille qui planta une vigne.

Il l’environna d’une haie, y creusa un pressoir et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons et quitta le pays. Le temps de la récolte étant proche, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour recueillir les produits de sa vigne.

Les vignerons saisirent les serviteurs, battirent l’un, en tuèrent un autre, et en lapidèrent un troisième. Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même.

Enfin, il leur envoya son propre fils, en disant :

Ils respecteront mon fils ! Mais, quand les vignerons virent le fils, ils se dirent entre eux : C’est l’héritier. Allons ! Tuons-le, et nous aurons son héritage.

Puis, l’ayant saisi, ils le jetèrent hors de la vigne, et ils le tuèrent.

Lorsque le maître de la vigne reviendra, que fera-t-il à ces vignerons

Ils lui répondirent : « Il fera périr sans pitié ces misérables, et il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en donneront les fruits dans la saison. »

(L’Évangile selon saint Matthieu 21: 33-41)

Repris, avec petites modifications sous :                              (L’Évangile selon saint Marc 21 : 1-10)

(L’Évangile selon saint Luc 20 : 9-16)

 

 

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Car vous nettoyez

le dehors de la coupe et du plat, tandis que l'intérieur est plein

de rapacité et d'intempérance. Pharisien aveugle,

nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que

le dehors aussi devienne pur. »

(L'Évangile selon saint Matthieu 23 : 25-26)

 

 

« Si, au contraire, c'est un mauvais serviteur qui dise en son cœur :

Mon maître tarde à venir, et qu'il se mette à battre ses compagnons de service,

à manger et à boire avec les ivrognes, le  maître de ce serviteur arrivera le jour

où il ne s'y attend pas, et à une heure qu'il ignore.

Il le lacérera de coups de fouet,, et il lui donnera son lot avec les hypocrites,

C'est donc là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

(L'Évangile selon saint Matthieu 24 : 48-51)

(L'Évangile selon saint Luc 12 : 45-48)

 

 

En ce temps-là, Jésus prit la parole :

Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? » Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : 'Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples. » Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze. Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous va me livrer. » Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l'un après l'autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? » Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! » Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ! »

Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples, en disant : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je boirai un vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »

(L'Évangile selon Saint Matthieu 26 : 17 - 30)

 

 

« Le vin est à la fois une passion, une boisson étonnamment complexe,

un symbole culturel ainsi qu’une source de joie. »

(Thomas Matthews)

 

 

« Si les bars à Londres avaient des terrasses comme à Paris,

on y boirait des verres de pluie. »

(William Somerset Maugham)

 

 

   

[ Anonymes | Dictons | Proverbes | Bible Coran Torah | Aphorismes de Marc Escayrol | de Abbé Pierre à Basselin | de Baudelaire à Brillant | de Brillat-Savarin à Chauvet ]
[ de Chaval à Colette | de Colombo à Despentes | de Desproges à Escayrol | de Escoffier à Goethe | de Goncourt à Ionesco | de Isfahani à Leglise ]
[ de Le Gouic à Maugham | de Maupassant à Onfray | de Orizet à Puisais | de Queffelec à Saint-Amant | de Sainte-Beuve à Thurber | de Tibulle à Zweig ]

[ Retour Oenologie | Retour Citations ]


 © Philippe Margot et Gilles GARRIGUES 1998-2013
Toute reproduction, même partielle et quel qu'en soit le support, est interdite sans autorisation préalable écrite des éditeurs du site.