Florilège de Citations sur le Vin,
la Vigne & le Bien Manger !
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Cette liste unique de citations a été établie en collaboration avec Philippe Margot,
auteur du livre Le Vin de la Bouteille au Verre aux Editions Ketty & Alexandre (en savoir plus)

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de BRILLAT-SAVARIN à CHAUVET

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« Mettez un homme fatigué devant un repas copieux,

il va manger avec effort et se sentira peut-être mieux.

Donnez-lui un verre de vin ou d’alcool,

il va immédiatement revenir à son meilleur état :

vous le voyez revivre sous vos yeux. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Celui qui reçoit ses amis et ne donne aucun soin personnel

au repas qui leur est préparé, n’est pas digne d’avoir des amis. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Prétendre qu'il ne faut pas changer de vins est une hérésie ; la langue se sature ; et après le troisième verre, le meilleur vin n'éveille plus qu’une sensation obtuse. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Pour avoir de l’âme, il faut avoir du goût. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Monsieur le conseiller, lequel préférez-vous du bourgogne ou du bordeaux ?

Madame, répondit Brillat-Savarin, c’est un procès dont j’ai tant de plaisir

à visiter les pièces que j’ajourne toujours à huitaine la prononciation de l’arrêt. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Ceux qui s'indigèrent ou qui s'enivrent ne savent ni boire ni manger. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Le vin est le monarque des liquides. »

 

« À celui à qui l'on propose du raisin en fin de dîner, il répondit :

”Je vous remercie, mais je ne suis pas habitué à finir mon vin avec des pilules. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Le thé peut parfaitement remplacer le vin au petit-déjeuner. »

 

« Le vin est le monarque des liquides. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Le sujet matériel de la gastronomie est tout ce qui peut être mangé. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Les connaissances gastronomiques sont nécessaires à tous les hommes puisqu'elles tendent à augmenter la somme des plaisirs qui leur est destinée. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« La gourmandise est ennemie des excès. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« On devient cuisinier, mais on naît rôtisseur. »

(Anthelme Brillat-Savarin )

 

 

« Le plaisir de manger est le seul qui, pris avec modération,

ne soit pas suivi de fatigue. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Un restaurateur est celui dont le commerce consiste

à offrir au public un festin toujours prêt. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Le plaisir de la table est de tous les âges,

de toutes les conditions, de tous les pays et de tous les jours. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Attendre trop longtemps un convive retardataire est un manque d'égards

pour tous ceux qui sont présents. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« N'est pas gourmand qui veut. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« L'inégalité des conditions entraîne l'inégalité des richesses,

mais l'inégalité des richesses n'amène pas l'inégalité des besoins. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

De droit divin, l'homme est le roi de la nature,

et tout ce que la terre a produit a été créé pour lui. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« L'univers n'est rien que par la vie et tout ce qui vit se nourrit. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Le Créateur, en obligeant l'homme à manger pour vivre,

l'y invite par appétit et l'en récompense par le plaisir. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

S'il est question d'une boisson insipide, comme, par exemple, un verre d'eau,

on n'a ni goût ni arrière-goût ; on n'éprouve rien, on ne pense à rien ;

on a bu et voilà tout. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« L'avenir n'est point encore ; le présent n'est bientôt plus,

le seul instant de la vie est l'instant de la jouissance. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Je suis homme et il n'est rien de l'homme,

ou du moins de son harmonieux plaisir,

qui me soit étranger. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Les personnes qui boivent régulièrement du chocolat se distinguent

par leur bonne santé et leur résistance à toutes sortes de maladies mineures

qui troublent la sérénité de la vie. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« On peut tout faire avec des mayonnaises, sauf s'asseoir dessus. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Heureux chocolat, qui après avoir couru le monde,

à travers le sourire des femmes,

trouve la mort dans un baiser savoureux et fondant de leur bouche. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« De toutes les qualités du cuisinier, la plus indispensable est l'exactitude. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Qu'est-ce que la santé ? C'est du chocolat ! »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« La table est le seul endroit où l'on ne s'ennuie jamais

pendant la première heure. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« La cuisine est le plus ancien des arts parce que Adam naquit à jeun. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Convier quelqu'un c'est se charger de son bonheur

pendant tout le temps qu'il est sous votre toit. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Le sucre. On peut dire qu'il est le condiment universel, et qu'il ne gâte rien. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Les sens sont les organes par lesquels l'homme

se met en rapport avec les objets extérieurs. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Le nombre des saveurs est infini. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Les animaux se repaissent ; l'homme mange.

L'homme d'esprit seul sait manger. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Sans la participation de l'odorat, il n'y a point de dégustation complète. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« La gourmandise est l'apanage exclusif de l'homme. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« La gourmandise, quand elle est partagée, a l'influence la plus marquée

sur le bonheur qu'on peut trouver dans l'union conjugale. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Le plaisir de la table est la sensation réfléchie qui naît

de diverses circonstances de faits, de lieux, de choses et de personnes

qui accompagnent le repas. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

À propos de la truffe :

« Elle réveille des souvenirs érotiques et gourmands chez le sexe portant robe

et des souvenirs gourmands et érotiques chez le sexe portant barbe. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Les poissons constituent une source sans fin de méditation et de surprise. »

(Anthelme Brillat-Savarin, La psychologie du goût, 1825)

 

 

« Il vaut mieux trouver une recette nouvelle

qu'une étoile de plus dans la voie lactée. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

La découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain

que la découverte d'une nouvelle constellation. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

« Donnez à un homme fatigué un verre de vin, vous le voyez revivre sous vos yeux. »

(Anthelme Brillat-Savarin)

 

 

Les aphorismes culinaires

par Anthelme Brillat-Savarin.

 

« 1 L'univers n'est rien que par la vie, et tout ce qui vit se nourrit.

 

2 Les animaux se repaissent ; l'homme mange ; homme d'esprit seul sait manger.

 

3 La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent.

 

4 Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es.

 

5 Le créateur, en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite par l'appétit, et l'en récompense par le plaisir.

 

6 La gourmandise est un acte de notre jugement, par lequel nous accordons la préférence aux choses qui sont agréables au goût sur celles qui n'ont pas cette qualité.

 

7 Le plaisir de la table est de tous les âges, de toutes les conditions, de tous les pays et de tous les jours ; il peut s'associer à tous les autres plaisirs, et reste le dernier pour nous consoler de leur perte.

 

8 La table est le seul endroit où l'on ne s'ennuie jamais pendant la première heure.

 

9 La découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain que la découverte d'une étoile.

 

10 Ceux qui s'indigèrent ou qui s'enivrent ne savent ni boire ni manger.

 

11 L'ordre des comestibles est des plus substantiels aux plus légers.

 

12 L'ordre des boissons est des plus tempérées aux plus fumeuses et aux plus parfumées.

 

13 Prétendre qu'il ne faut pas changer de vins est une hérésie ; la langue se sature ; et après le troisième verre, le meilleur vin n'éveille plus qu'une sensation obtuse.

 

14 Un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil.

 

15 On devient cuisinier, mais on naît rôtisseur.

 

16 La qualité la plus indispensable du cuisinier est l'exactitude : elle doit être aussi celle du convié.

 

17 Attendre trop longtemps un convive retardataire est un manque d'égards pour tous ceux qui sont présents.

 

18 Celui qui reçoit ses amis et ne donne aucun soin personnel au repas qui leur est préparé, n'est pas digne d'avoir des amis.

 

19 La maîtresse de la maison doit toujours s'assurer que le café est excellent ; et le maître, que les liqueurs sont de premier choix.

 

20 Convier quelqu'un, c'est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu'il est sous notre toit. »

(Anthelme Brillat Savarin)

 

 

Pour différencier l'homme de l'animal, il existe divers critères :

« Le rire est le propre de l'homme »

(Rabelais) – d'où cette conclusion :

« L'animal se repaît, l'homme se nourrit, l'homme d'esprit, seul, sait manger. »

(Anthelme Brillat Savarin)

 

 

« Depuis Noé, un des privilège de l'homme est de boire sans avoir soif. »

(Anthelme Brillat Savarin)

 

 

« Bonne chasse et bon vin font bon ménage. »

(Duc de Brissac)

 

 

« La première composante de la personnalité humaine soluble dans l'alcool,

c'est la dignité. »

(Heywood Broan)

 

 

« Il y a des vins de grappes et des vins de racines.

Les premiers espèrent tout du ciel, les seconds trouvent leur vérité dans la terre.

J’aime ces vins de terroir ! »

(Jean-Marc Brocard)

 

 

« Je passe aux aveux tout de suite :

je suis un dingue de thé,

un détraqué qui, du matin au soir,

ne peut vivre sans théière à portée de la main. »

 

« Les Anglais ne croient en Dieu que le dimanche,

mais ils croient tous les jours à leur tasse de thé. »

 

« Délicieux ce thé…

Comment l'appelez-vous ? Darjeeling ? »

(Gilles Brochard – "Le thé dans l'encrier")

 

 

« Nous ne savons pas tracer durablement le goût des choses au-delà

des souvenirs individuels, labiles ancrages dans une masse molle

de cervelle. De fait, l’enseignement de la dégustation n’est pas cohérent

avec son impérative nécessité. »

(Frédéric Brochet)

 

 

« Le fait que nous évoquions la mûre dans les syrahs les plus anthracites

ou la groseille dans les gamays les plus rubis est lié non seulement

peut-être au fait que les métabolismes des pigments et des odeurs

sont conduits en parallèle dans tout le monde végétal,

mais sûrement au fait que notre cerveau construit de toute façon ces parallèles

qui se retrouvent dans nos descriptions verbales.

Le monde a besoin d’être cohérent pour être vivable.

Notre conscience rend le monde cohérent. »

(Frédéric Brochet)

 

 

« L’étiquette génère une partie de la pensée magique et j’ai donc décidé

de tester son influence sur le goût du vin (…)

Levi-Strauss nous avait prévenu,

l’homme ne se nourrit de mythes,

pas de réalités. »

(Frédéric Brochet)

 

 

« Ajouter de la tomate et de l'origan, ça devient italien ;

du vin et de l'estragon, ça devient français ; du citron et de la cannelle,

ça devient grec ;

de la sauce de soja, ça devient chinois ; ajouter de l'ail, ça devient bon ! »

(Alice May Brock)

 

 

« Dieu ne peut pas répondre à tous ceux qui l'appellent.

Il est comme un garçon dans un restaurant. Il a trop de tables à servir. »

(Mel Brooks)

 

 

« L'amour de la patrie, vertu dominante des grandes âmes,

me saisit toujours à l'aspect d'une bouteille de vin de Bourgogne. »

(Charles de Brosses)

 

 

« Lambeaux de vignes

accrochés à des terres

sans âge

battues par le vent

 

quel vigneron habile

saura tirer

 

de vos carrés d'ombre

le vin noir

de fin d'automne ?

 

Exister

relève du prodige. »

(Yves Broussard)

 

 

Jean-Max Brua

L'ivrogne, le bossu

Paroles et Musique : Jean-Max Brua  "Le chant du Monde"

 

« L'ivrogne, le bossu avec sa gueule de tangage

Ses mains crevées dans le soleil

Et ses yeux qui palpent le ciel

Il se raconte des voyages

Il se raconte des voyages

Allez ! Bossu raconte-nous tes îles

Raconte-nous ces filles avec leurs seins dorés

A ce qu'on dit, tu vas bientôt les retrouver

La la la la la la

La mer est un cheval

Et je suis homme à la chevaucher

La la la la la la

Les cuisses dans la paille

Son écume a cravaché

La tête au vent, le cœur en cavale

Vivre un coup de mer au large des rochers

Et quant au cul de ma putain

J'ai oublié...

Quand j'ai laissé mon âme à ses pics

Qui vibrent au dessus des grèves

Lorsque la mer est libre des mouettes.

 

Allez ! Bossu finis ton verre

Raconte-nous ces filles avec leur corps si doux

A ce qu'on dit, y'en aura même un peu pour nous

la la la la la la la

La mer est un ivrogne

Et je suis homme à l'abreuver

la la la la la la la

Ecoute-la qui grogne

Je suis homme à l'achever

Le cœur au fond le vent sur ma trogne

Vivre un goût de mer au point d'en crever

Et quant aux gueules des putains

J'ai oublié...

Car j'ai laissé ma chair à ces pies qui rodent

Dans l'odeur des algues lorsque la mer est chaude

Les mouettes...

 

Allez ! Bossu, fait pas la gueule

Raconte-nous ces filles

Ces morceaux de Roi

A ce qu'on dit, elles seront bientôt toutes à toi

la la la la la la

La mer est un silence

Immense et froid comme un tombeau

la la la la la la

Sous la vague qui danse

Le sable ensevelit ma peau

Les cris en tête, le vin dans ma panse

Vivre un goût de mer au point de prendre l'eau

Dis-moi le nom de ma putain

J'ai oublié...

Demain j'ouvre mes veines à ces filles du diable

Qui déchirent la mer entre les bancs de sable

Les mouettes, les mouettes, les mouettes, les mouettes... »

 

 

 

« Le vin est l’expression de ma passion pour la terre où je suis né.

C’est une recherche permanente, incessante.

La parfaite combinaison entre le terroir, le cépage et le vigneron. »

(Alain Brumont)

 

 

« Dis-moi comment tu te nourris,

je te dirai ce que tu veux et ce que tu penses. »

(Charles Brun)

 

 

« Ces Français sont formidables : ils font l'amour même quand ils ne sont pas soûls ! »

(Art Buchwald, écrivain américain)

 

 

« Va manger avec joie ton pain et bois de bon cœur ton vin. »

(Georges Louis Leclerc, comte de Buffon)

 

 

« Pour que le vin fasse du bien aux femmes,

il faut que ce soient les hommes qui le boivent. »

(Catherine Bugnard)

 

 

« Ah, c’est une chose plus enivrante que le vin d’être une belle jeune femme. »

(Catherine Bugnard)

 

 

« C'est au moment de payer les pots qu'on sent qu'on n'a plus soif. »

(Catherine Bugnard)

 

 

 

« Ce n'est pas le rire ou tout autre chose qui distingue l'homme de l'animal :

c'est la cuisine. »

(Dominique de Buman)

 

 

 

« Munissez-vous toujours d’un tire-bouchon, car le vin viendra de soi-même. »

(Basil Bunting)

 

 

« Tout l’attrait du vin vient du fait que deux bouteilles ne sont jamais

parfaitement semblables. »

(Edward Bunyard)

 

 

« Il devrait y avoir des établissements pour les buveurs d'eau invétérés,

mais ils rechuteraient probablement dès leur sortie. »

(Samuel Butler)

 

 

« All Love at first, like generous wine,

Ferments and frets until it is fine ;

But when it is settled on the lee,

And from the impurer matter free,

Become the richer still the older…

Translate to earth the joys above –

For nothing goes to heaven but Love ? »

(Samuel Butler, 1612-1680)

 

 

« Buttet, votre vin est parfait, mais il a le défaut de plomber le lendemain.

- Il se peut, Sire, mais je l'ignorais : jamais un Savoyard n'employa deux jours à vider une bouteille. »

(Échange entre le Baron de Buttet et Victor-Emmanuel II)

 

 

« Le vin console les tristes, rajeunit les vieux, inspire les jeunes,

soulage les déprimés du poids de leurs soucis. »

(Lord George Gordon, dit Byron)

 

 

« Prenons des femmes et du vin, gloussons et rigolons.

Les sermons et l’eau plate c’est pour demain. »

(Lord George Gordon, dit Byron)

 

 

« Le mariage vient de l’amour comme le vinaigre du vin. »

(Lord George Gordon, dit Byron)

 

 

« Il suffit à la foule de la vue du sang pour lui en donner la soif,

comme la première coupe de vin est le prélude d’une longue débauche. »

(Lord George Gordon, dit Byron)

 

 

« …Le champagne, dont les bulles brillantes étaient aussi blanches

que les perles fondues de Cléopâtre. »

 

« …Au dernier verre de champagne mais sans la mousse

qui a égayé sa coupe miraculeuse. »

(Lord George Gordon, dit Byron)

 

 

«Rien de plus délicieux dans la vie que le coin du feu,

une salade de homards, du champagne et la causette. »

(George Gordon, lord Byron)

 

 

« Le meilleur de tous les vignobles est une cave. »

(Lord George Gordon, dit Byron)

 

 

« Je connus alors les délices d’une dégustation de bons vins,

car je choisissais les meilleurs et mon anémie réparée, de ce fait ou non,

j’ai continué à suivre très scrupuleusement ma prescription médicale et,

ma foi, je m’en porte fort bien. »

(Professeur Christian Cabrol)

 

 

« Au teint, on juge l’étoffe ; au bouquet, le vin ; à l’odeur, la fleur ;

au langage, l’homme. »

(Charles Cahier)

 

 

« Je rends grâce à cette terre qui exagère tant la part du ciel. »

(Roger Caillois)

 

 

« Sans se déraciner, sans copier, il faut savoir être curieux

pour le bénéfice de la clientèle ou l’authenticité des lieux.

C’est autant l’affaire de la bonne assiette que des bons vins. »

(Yves Camborde)

 

 

« Mentir, ce n'est pas seulement dire ce qui n'est pas.

C'est aussi et surtout, dire plus que ce qui est,

et en ce qui concerne le cœur humain, dire plus qu'on ne sent. »

(Albert Camus)

 

 

« Une grappe de raisin qui en voit une autre mûrit. »

(Elias Canetti - proverbe byzantin)

 

 

« Tes caresses nous sont plus agréables que le vin !

Comme on a raison de t’aimer !... »

« Les fils de ma mère, irrités contre moi,

M’ont donné à garder leurs vignes.

Hélas, ma vigne à moi, je n’ai pas su la garder ! »

(Le Cantique des Cantiques 1 : 4 et 6)

 

 

« Oui, mon bien aimé est pour moi comme une grappe de troène,

Dans les vignes d'En-Guédi.

Que tu es belle, ô mon amie, que tu es belle !… »

(Le Cantique des Cantiques 1 : 14-15)

 

 

Lui :

« Que tu es belle, que tu es charmante ô mon amour, source de délices !

Ta taille est souple comme un palmier, et tes seins ressemblent à des grappes.

J’ai dit : je veux monter à la cime de ce palmier, j’en saisirai les rameaux !

Que tes seins soient pour moi comme les grappes de la vigne,

et ton haleine comme la fleur parfumée des pommiers !

Elle :

« Que ta bouche me verse un vin généreux..., oui, un vin qui coulera

que pour mon bien-aimé, et qui rafraîchira nos lèvres à l’heure du sommeil !... »

(Le Cantique des Cantiques 4 : 7-10)

 

 

« Ta gorge est une coupe arrondie,

Pleine d'un vin parfumé,

Ton corps est comme une meule de froment,

Couronnée de lis. »

(Le Cantique des Cantiques 7 : 3)

 

 

« Que tu es belle, que tu es charmante,

Ô mon amour, source de délices !

Ta taille est souple comme un palmier,

Et tes seins ressemblent à des grappes.

J'ai dit : "Je veux monter à la cime de ce palmier,

J'en saisirai les rameaux ! "

Que tes seins soient pour moi comme les grappes de la vigne,

Et ton haleine comme la fleur parfumée des pommiers !

Que ta bouche me verse un vin généreux…

Oui, un vin qui ne coulera que pour mon bien-aimé,

Et qui rafraîchira nos lèvres à l'heure du sommeil !… »

(Le Cantique des Cantiques 7 : 7-10)

 

 

« Je te conduirais, je t'introduirais dans la maison de ma mère.

Là, tu m'instruirais.

Je te ferais boire du vin parfumé,

Et du jus que donnent mes grenades. »

(Le Cantique des Cantiques 8 : 2)

 

 

« Ta taille est souple comme un palmier,

Et tes seins ressemblent à des grappes.

J’ai dit : « Je veux monter à la cime de ce palmier,

J’en saisirai les rameaux ! »

Que tes seins soient pour moi comme les grappes de la vigne,

Et ton haleine comme la fleur parfumée des pommiers !

Que ta bouche me verse un vin généreux...

Oui un vin qui ne coulera que pour mon bien-aimé,

Et qui rafraîchira nos lèvres à l’heure du sommeil !... »

(Le Cantique des Cantiques 7 : 8-10)

 

 

« Salomon avait une vigne à Baal-Hamon.

Il confia sa vigne à des fermiers :

Chacun d’eux lui donnait mille sicles d’argent

Pour avoir le droit d’en cueillir les fruits.

Ma vigne à moi, je saurai la garder.

À toi, ò Salomon, je laisse les mille sicles d’argent,

Et aux gardiens de ta vigne, les deux cents sicles !... »

(Le Cantique des Cantiques 8 : 7-10)

 

 

« Poème des poèmes qui est à Shelomo.

Il me baisera des baisers de sa bouche ; oui, tes étreintes sont meilleures que le vin.

À l'odeur, tes huiles sont bonnes, ton nom est une huile jaillissante ;

aussi, les nubiles t'aiment.

Tire-moi derrière toi, courons !

Le roi m'a fait venir en ses intérieurs.

Jubilons, réjouissons-nous en toi !

Mémorisons tes étreintes mieux que le vin ! Les rectitudes t'aiment.

Moi, noire, harmonieuse, filles de Yeroushalaïm, comme tentes de Qédar,

comme tentures de Shelomo.

Ne me voyez pas, moi, la noirâtre : oui, le soleil en moi s'est miré.

Les fils de ma mère ont brûlé contre moi ; ils m'ont mise gardienne de vignobles.

Mon vignoble à moi, je ne l'ai pas gardé !

Rapporte-moi, toi que mon être aime, où tu pais, où tu t'étends à midi ;

car pourquoi serais-je comme affublée, auprès des troupeaux de tes amis ? »

(Le Cantique des Cantiques 1 : 1-7)

 

 

« Comme un pommier parmi les arbres de la forêt, tel est mon amour entre les fils.

Dans son ombre j'ai désiré et me suis assise, et son fruit est doux à mon palais.

Il m'a fait venir à la maison du vin et son étendard sur moi, c'est l'amour.

Soutenez-moi avec des gâteaux de raisin, ranimez-moi avec des pommes,

car je suis malade d'amour. »

(Le Cantique des Cantiques 2 : 1-5)

 

 

« On dit d’un bon vin que c’est la Vierge qui vous pisse dans le gosier. »

(Éric Cantona)

 

 

« Je bois toujours le fond de mon verre

et pourtant je ne sais jamais ce que je pense. »

(Alfred Capus)

 

 

« Si j'avais encore l'argent que j'ai dépensé pour boire,

qu'est-ce que je pourrais me payer comme verres de vin ! »

(Alfred Capus)

 

 

« Blanc, il est la lumière qui tire

Du cant, la pensée créatrice,

Rouge, il est le bon sang qui frémit, altier,

Au fond du cœur dans les hauts faits.

Verse au blond tes rayons et dans le rouge

Baise, ô soleil immortel, baise ton fils.

(Giosué Carducci)

 

 

« Pourvu que la sensation serve l'âme,

pourquoi la sensation serait-elle proscrite ?

Ceux qui ont des sens affinés possèdent des tissus meilleurs,

ont le caractère plus élevé, l'esprit plus perspicace. »

(Docteur Armand Carel)

 

 

« Les beaux-arts sont au nombre de cinq : la peinture, la poésie, la musique,

la sculpture, l'architecture, laquelle a pour branche principale la pâtisserie. »

 

« Lorsqu'il n'y a plus de cuisine dans le monde, il n'y a plus de lettres,

d'intelligence élevée et rapide, d'inspiration, de relations reliantes,

il n'y a plus d'unité sociale. »

 

« Présider une chambre politique ou remplir une ambassade,

c'est faire un cours de gastronomie. »

 

« La bonne chère et le bon vin réjouissent le cœur du gastronome. »

(Marc-Antoine Carême – cuisinier français, Paris 1784-1833)

 

 

Maurice Carême

(1899-1978)

La tranche de pain

« Un enfant seul,

Tout seul avec en main

Une belle tranche de pain,

Un enfant seul

Avec un chien

Qui le regarde comme un dieu

Qui tiendrait dans sa main

La clé du paradis des chiens.

Un enfant seul

Qui mord dans sa tranche de pain,

Et que le monde entier

Observe pour le voir donner

Avec simplicité,

Alors qu'il a très faim,

La moitié de son pain

Bien beurré à son chien. »

(Maurice Carême)

 

 

Maurice Carême

(1899-1978)

Le goûter

« On a dressé la table ronde

Sous la fraîcheur du cerisier.

Le miel fait les tartines blondes,

Un peu de ciel pleut dans le thé.

 

On oublie de chasser les guêpes

Tant on a le cœur généreux.

Les petits pains ont l'air de cèpes

Egarés sur la nappe bleue.

 

Dans l'or fondant des primevères,

Le vent joue avec un chevreau ;

Et le jour passe sous les saules,

 

Grave et lent comme une fermière

Qui porterait, sur son épaule,

Sa cruche pleine de lumière. »

(Maurice Carême)

 

 

« J'appartiens à ces privilégiés qui, dès leur naissance, connurent le bonheur.

On raconte que mon père, le jour de mon baptême, trempa son index dans un verre de Bourgueil pour m'en oindre les lèvres, et que j'eus l'air d'y prendre grand plaisir.

Bien sûr, enfant, j'ai connu l'eau du puits pour des ablutions

qui n'étaient pas ce qu'elles sont maintenant et, en tant que boisson,

pour couper un gobelet de "Grolleau".

Puis l'eau quitta mon paysage. »

(Jean Carmet, acteur, dans la préface du livre Grands et petits vins de France.)

 

 

« La seule arme que je tolère, c'est le tire-bouchon. »

(Jean Carmet)

 

 

« Il y a des globules rouges, il y a des globules blancs,

peut-être qu’il y a aussi des globules rosés ? »

(Jean Carmet)

 

 

« Je connais un homme qui a arrêté de fumer, de boire, de faire l'amour

et de faire ripaille. Il était en bonne santé jusqu'à ce qu'il se suicide. »

(Johnny Carson)

 

 

« Tout ami est à l’égal du vin le plus vieux de sa cave :

Prends-en sagement, lève le verre doucement. »

(Ronald de Carvalho)

 

 

« Les bulles sont-elles un goût ? Autant discuter sur le sexe des anges !

Mais le champagne, lui, se goûte d'une manière particulière.

On évitera par exemple de faire tourner le vin dans la bouche,

pour ne pas l'agresser avec trop de gaz carbonique

qui viendrait anesthésier toute réponse des papilles. »

(Pierre Casamayor)

 

 

« Chaque champagne possède son propre style

qui signe le caractère de la marque.

Un commentaire de dégustation doit donc se conclure

par une évocation de cette silhouette.

Par exemple, on pourra distinguer des penchants masculins ou féminins. »

(Pierre Casamayor)

 

 

« J'ai aimé les mets de haut goût ; le pâté de macaroni fait par un bon cuisinier napolitain, l'ogliapotrida, la morue de Terre-Neuve bien gluante, le gibier au fumet qui confine, et le fromage dont la perfection se manifeste quand les petits êtres qui les habitent commencent à se rendre visibles. Pour ce qui regarde les femmes, j'ai toujours trouvé que celles que j'aimais sentent bon, et plus sa transpiration était forte plus elle me semblait suave. »

 

« En grâce de mes gros goûts, je suis assez effronté pour me croire plus heureux qu'un autre, d'abord que je me trouve convaincu que mes goûts me rendent susceptible de plus de plaisir. Heureux ceux qui sans nuire à personne savent s'en procurer, et insensés les autres qui s'imaginent que le Grand-Être puisse jouir des douleurs, des peines et des abstinences qu'ils lui offrent en sacrifice… »

 

« Étant sûre que je payerais tout, sa mère avait fait venir de traiteur un souper pour quatre personnes, assez bon, et des flacons du meilleur vin de Florence ; outre cela un vin forcé qu'on appelle ogliatico ou aleatico que j'ai trouvé excellent. »

 

« Il nous donna des truffes blanches, les meilleurs poissons de l'Adriatique, du champagne non mousseux, peralta, xérès, et pedro-ximénès. Après souper, Bellino chanta à nous faire perdre le peu de raison que les excellents vins nous avaient laissé. »

 

« Les huîtres d'Angleterre ne finirent qu'à la vingtième bouteille de champagne. Le déjeuner commença que toute la compagnie était déjà grise (…). On ne but pas une seule goutte d'eau car le Rhin et le Tokay ne le souffrent point. Avant de servir le dessert on mit sur la table un énorme plat de truffes en ragoût. On le vida suivant mon conseil d'y boire par-dessus du marasquin. »

« On nous servit à ce dîner tout ce qu'on pouvait imaginer de plus fin en gras et en maigre, et des huîtres de l'arsenal de Venise (…) qui firent nos délices. Nous en mangeâmes trois cents, et nous vidâmes vingt bouteilles de champagne. »

 

« Nous avons donc bien dîné à Varenne, et mieux bu. Nous partîmes gris. Moreau avoua qu'à franc étrier, il tomberait dans le fossé lui et le cheval. Adèle qui buvait du vin deux ou trois fois par an riait de ce qu'elle ne pouvait pas se tenir debout. Je l'ai consolée en lui disant que la fumée du vin de champagne durait peu. »

 

« Il me semblait impossible qu'elle pût se refuser à ma tendresse

après l'orgie des huîtres et du punch. »

(Giovanni Giacomo Casanova de Seingalt)

 

 

« C'est un idéaliste : il n'a jamais aimé que le vin, l'amour et le tabac. »

(Jean Cassou)

 

 

« Vin va-nu-pieds, vin mort de faim, vin rouge,

vin rouge-bord, vin rouge mort,  rouge feu,

vin bourdonnant aux ténèbres des bouges,

vin rougeoyant aux cavernes des gueux,

vin va-nu-pieds, vin mort de faim, vin rouge. »

(Jean Cassou)

 

 

« La famille, c'est une grande table, et tout le monde autour. »

(Laetitia Casta)

 

 

« Un grand vin ?

C'est un vin qui raconte une histoire au palais,

un vin qui donne du plaisir. »

(Florence Cathiard)

 

 

« Si l’on me demandait quel est le bien le plus précieux de la Terre,

je répondrais c’est la vigne. »

(Caton, dit l’Ancien)

 

 

« Si tu surprends ta femme à boire du vin, tue-la ! »

(Caton, dit l’Ancien)

 

 

« Enfant serviteur d’un vieux F a l e r n e,

Sers-moi des coupes plus amères,

Comme la loi de Postumia, notre maîtresse, l’ordonne,

Elle qui est plus ivre qu’un grain de raisin plein de jus.

Quant à vous, eaux, partez d’ici, là où vous voulez,

Fléaux du vin, et émigrez vers des gens plus austères ;

Ici, le fils de Thyoné est servi pur. »

(Catulle)

 

 

« Un homme qui mange seul ressemble à un animal à la mangeoire.

Mais un homme qui boit seul ressemble à un candidat au suicide. »

(Emilio Cecchi)

 

 

« Le vin dissipe la tristesse du cœur mieux que l'or ou le corail ;

il donne la vaillance au jeune homme et la force au vieillard,

du cœur au lâche, de l'ardeur à l'indolent. »

(La Célestine)

 

 

« La beauté, c'est comme l'alcool ou le confort, on s'y habitue,

on n'y fait plus attention. »

(Louis-Ferdinand Céline)

 

 

« L'amour c'est comme l'alcool, plus on est impuissant et soûl

et plus on se croit fort et malin, et sûr de ses droits. »

(Louis-Ferdinand Céline)

 

 

« L'histoire ne repasse pas les plats. »

(Louis-Ferdinand Céline)

 

 

« Un bistrot qui ne boit plus,

c'est comme un curé qui ne dit plus la messe. »

(Louis Ferdinand Céline)

 

 

« Si j'avais mis de côté tout l'argent que j'ai dépensé à boire,

qu'est-ce que je pourrais m'offrir comme apéritifs ! »

(Louis Ferdinand Dupuy, dit Celmas)

 

 

Au coin il y a un bistro (...) où, l’hiver on prenait un saladier de vin chaud

et, l’été, on prenait un vin blanc gommé (...) Il y a encore un autre bistro,

plus loin, du côté de Vanves, où le douanier Rousseau arrosait

sa douzaine d’escargots d’un petit vin gris du pays, dont le patron était fort fier, car il était de Suresnes, du coteau du Mont-Valérien. (...)

Et ainsi de suite, des bistros, des bistros,  des bistros,

naguère tout le long de la périphérie en face des fortifs,

souvent des bistroquets improvisés, des buvettes à la six-quatre-deux,

de simples baraques en planches où on buvait debout

sous un bec à acétylène. »

(Blaise Cendrars)

 

 

« Et ainsi de suite, des bistros, des bistros, des bistros – (…) où,

l'hiver, on buvait un saladier de vin chaud et, l'été,

on prenait un vin blanc gommé (…) –, naguère tout le long

de la périphérie en face des fortifs, souvent des bistroquets improvisés,

des buvettes à la six-quatre-deux, de simples baraques en planches

où on buvait debout sous un bec à acétylène. »

(Blaise Cendrars)

 

 

« J'ai toujours à mon arçon, dit l'heureux interlocuteur de Sancho,

d'un côté une bonne cantine de viandes froides,

de l'autre cette bouteille que j'aime,

que je chéris et que j'embrasse à tout moment. Monsieur, reprit Sancho

d'une voix tendre, voulez-vous bien me permettre de l'embrasser une fois ?

L'inconnu remit alors la bouteille dans ses mains.

Sancho la porte à la bouche et,

se renversant sur le dos, il se met à regarder les étoiles et demeure au moins

un quart d'heure dans cette position qui lui plaisait.

En se relevant, il fait un soupir,

laisse tomber sa tête sur son sein. Ah Monsieur, dit-il, ah Monsieur, c'est lui !

Je le reconnais : il est de Ciudad-Real ! Vous avez raison, c'est de là qu'il est ;

de plus, il a quelques années. - À qui le dites-vous ?

Mon Dieu ! Il n'y a pas de vin

dont je ne devine, à la seule odeur, le pays et la qualité ;

c'est la vertu, un don de famille. »

(Miguel de Cervantès Saavedra)

 

 

« Mon eau est un petit enfant

mon eau est un sourd

mon eau est un géant qui tient sur la poitrine un lion

ô vin

vaste immense par le basilic de ton regard

complice et somptueux. »

(Aimé Césaire, Soleil et eau)

 

 

« La Provence a un trésor,

c'est une Colombe d'Or.

Elle a le parfum précieux du thym et de la nostalgie

et la couleur dorée de l'huile d'olive et des jours heureux. »

(César Baldaccini, dit César, sculpteur 1921-1998)

 

 

« L’emblème de la France, c’était le coq. C’est aujourd’hui le coq au vin. »

(Gilbert Cesbron)

 

 

« Bois du vin pur ! Du vin de feu ! Du vin qui rit !

Et qu'un cep merveilleux enlace ton esprit !

Car cette terre, d'où cette vigne s'élance,

Un jour t'engloutira dans l'éternel silence !

 

Bois du vin rouge ou blanc ! Sa vivante couleur

Te mettra dans le sang la magique chaleur

Qui fait monter l'amour à ton cœur solitaire !

Bois du vin pétillant qui fait bondir ton verre !

 

Bois le vin du bonheur, et le vin de l'oubli !

Et quand l'automne d'or, sur le jardin pâli,

Tend son brocart divin où le ciel se prolonge,

Bois le vin du désir et bois le vin du songe !

 

Virgile et Rabelais, et Ronsard et Mistral,

Buvaient sans lésiner et sans penser à mal !

Et je songe à Laforgue, à Corbière, à Verlaine,

Qui dans l'absinthe bleue, hélas, noyaient leur peine !

 

Bois le sang du soleil ! C'est le sang de l'amour !

C'est la pourpre du soir ou l'or tremblant du jour !

Une fille enivrante éclose au fond d'un rêve !

La blondeur d'une grappe, et Vénus qui se lève ! »

(Jean Cévenol)

 

 

« Un certain ennui m'accompagne partout

et par moments seulement j'oublie mon chagrin :

c'est lorsque j'ai bu un coup. Aussi, j'aimais le vin, je l'aime plus encore. »

(Paul Cézanne à Émile Zola)

 

 

« En principe, on mange deux fois par jour durant toute sa vie. Manger est l'acte le plus important de la vie, une nécessité. Autant en faire un plaisir !

Transformer les nécessités de l'existence en plaisirs, c'est aussi cela la vie. »

Seconde raison : je montre souvent dans mes films des gens en conflit et la table est un endroit parfait pour laver son linge sale, les sentiments s'y révèlent, on s'y dit des choses qu'on ne dit pas ailleurs. »

(Claude Chabrol, cinéaste, grand buveur et redoutable gourmet)

 

 

« J'aime goûter des vins exceptionnels avec des plats simples, cela aide à faire ressortir la beauté du vin, sans être troublé par la qualité du plat. Prétendre connaître l'accord parfait entre un mets et un vin, c'est de la fumisterie. Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'un vin et un plat peuvent se détruire l'un l'autre. »

(Claude Chabrol, cinéaste, grand buveur et redoutable gourmet)

 

 

« Un type qui ne boit pas de vin ne connaîtra jamais le bonheur – De quoi on peur ceux qui ne boivent pas ? De perdre leur lucidité, pardi ! Finalement, ils sentent que leur lucidité est fragile. Ils sont plein de complexes. Ils se croient heureux, mais, au fond, ils ne le sont pas. »

(Claude Chabrol, cinéaste, grand buveur et redoutable gourmet)

 

 

« Le clinton, c’est le pauvre vin de ceux qui n’ont pas de vigne (...)

C’est la vigne haute, pauvre, robuste et rebutante.

Pauvre au point d’être interdite, du raisin hors-la-loi, un vrai Cévenol (...)

Le clinton est comme le cochon, bon de la tête aux pieds, rien à jeter.

Ses sarments secs les meilleurs des allume-feu.

Ses feuilles sont la meilleure enveloppe des fromages de chèvre.

Ses grappes, on n’en finit plus de s’en servir :

on les écrase dans une cuve, on laisse bouillir puis on tire du jus de raisin

pour les enfants, du vin doux, puis le clinton, le premier.

On jette par-dessus plusieurs arrosoirs d’eau et on tire la piquette (...)

On apporte le marc à l’alambic pour extraire encore quelques eaux-de-vie. »

(Jean-Pierre Chabrol)

 

 

« Ton vin est un petit bonheur sur l’âme. »

(Jean-Pierre Chabrol)

 

 

« Le bel art de la gastronomie est un art chaleureux. Il dépasse la barrière du langage, fait des amis parmi les gens civilisés et réchauffe le cœur. »

(Samuel Chamberlain)

 

 

« À regarder son ou sa partenaire manger et boire,

on peut déjà se faire une idée sur sa manière de faire l'amour. »

(Marc de Champérard)

 

 

Chansons à boire

Plantons la vigne

 

« De terre en vigne,

La voilà la jolie vigne

Vigni, vigna, vignons le vin

La voilà la jolie vigne au vin

La voilà la jolie vigne

De vigne en branche...

De branche en grappe...

De grappe en hotte ...

De hotte en cuve...

De cuve en presse...

De presse en tonne...

De tonne en verre...

De verre en bouche...

De bouche en ventre...

De ventre en terre... »

 

 

Chansons à boire - Origine incertaine

(allusion aux ordres monastiques irrévérencieuses)

 

« Boire à la capucine,

C'est boire pauvrement !

Boire à la célestine,

C'est boire largement.

Boire à la jacobine,

C'est chopine à chopine.

Mais boire en cordelier,

C'est vider le cellier. »

 

La vigne au vin

 

« 1. De cep en terre

La voilà, la jolie terre

Terri, terrons, terrons le vin,

La voilà, la jolie terre au vin

La voilà la jolie terre !

 

2. De terre en vigne

La voilà, la jolie vigne

Vigni, vignons, vignons le vin

La voilà, la jolie vigne au vin,

La voilà la jolie vigne !

 

3. De vigne en fleur,

La voilà la jolie fleur,

Fleuri, fleurons, fleurons le vin

La voilà la jolie fleur au vin,

La voilà la jolie fleur !

4. De fleur en grappe

5. De grappe en cueille

6. De cueille en hotte

7. De hotte en presse

8. De presse en cuve

9. De cuve en tonne

10. De tonne en broc-que

11. De broc-que en verre

12. De verre en gueule

13. De gueule en ventre

14. De ventre en terre

15. Plantons la vigne

La voilà la jolie vigne

Vigni, vignons, vignons, le vin

La voilà la jolie vigne au vin

La voilà, la jolie vigne ! »

 

 

Chansons à boire

La Bourguignonne

1831

autres interprètes : Les Quatre Barbus, Jacques Douai, etc...

 

(Première version)

« Au pied d'une vigne

Je naquis un jour

D'une mère digne

De tous mes amours

Depuis ma naissance

Elle m'a nourri

En reconnaissance

Moi je la chéris

 

(Refrain : 2 x)

Joyeux enfants de la Bourgogne

Je n'ai jamais eu de guignon

Quand je vois rougir ma trogne

Je suis fier d'être bourguignon

 

Assis sous la treille

Plus heureux qu'un roi,

Toujours ma bouteille

A côté de moi

Jamais je m'embrouille

Car chaque matin

Je me débarbouille

Dans un verre de vin

 

(Refrain)

 

Madère et Champagne

Approchez un peu

Et vous, vins d'Espagne,

Malgré votre feu

Le jus de l'ivrogne

Réclame ses droits

Devant la Bourgogne

Saluez trois fois. »

 

(Refrain)

 

Seconde version :

« Au sein d'une vigne

J'ai reçu le jour

Ma mère était digne

De tout mon amour

De puis ma naissance

Elle m'a nourri.

Par reconnaissance

Mon cœur la chérit

 

(Refrain :)

Joyeux enfant de la Bourgogne

Je n'ai jamais eu de guignon

Quand je vois rougir ma trogne

Je suis fier d'être bourguignon !

Je suis fier, je suis fier

Je suis fier d'être bourguignon, gnon !

 

Toujours la bouteille

A côté de moi

Buvant sous ma treille

Plus heureux qu'un roi

Jamais je n'embrouille

Car chaque matin

Je me débarbouille

Dans un verre de vin

 

(Refrain)

 

Madère et champagne

Approchez un peu

Et vous, vins d'Espagne,

Malgré tous vos feux,

Amis de l'ivrogne

Réclamez vos droits

Devant la bourgogne

Saluez trois fois

 

(Refrain)

 

Puisque tout succombe

Un jour je mourrai

Jusque dans la tombe

Toujours je boirai

Je veux qu'dans la bière

Où sera mon corps

On y mette un verre

Rempli jusqu'au bord. »

 

(Refrain)

 

 

Chansons à boire

Chevaliers de la Table Ronde

 

« Chevaliers de la Table Ronde

Goûtons voir si le vin est bon

Chevaliers de la Table Ronde

Goûtons voir si le vin est bon

Goûtons voir, oui, oui, oui

Goûtons voir, non, non, non

Goûtons voir si le vin est bon.

Goûtons voir, oui, oui, oui

Goûtons voir, non, non, non

Goûtons voir si le vin est bon.

 

S'il est bon, s'il est agréable

J'en boirai jusqu'à mon plaisir

 

J'en boirai cinq a six bouteilles

Et encore ce n'est pas beaucoup

 

Si je meurs, je veux qu'on m'enterre

Dans une cave où il y a du bon vin

 

Les deux pieds contre la muraille

Et la tête sous le robinet

 

Et les quatre plus grands ivrognes

Porteront les quat' coins du drap

 

Pour donner le discours d'usage

On prendra le bistrot du coin

 

Et si le tonneau se débouche

J'en boirai jusqu'à mon plaisir

 

Et s'il en reste quelques gouttes

Ce sera pour nous rafraîchir

 

Sur ma tombe je veux qu'on inscrive

Ici gît le Roi des buveurs. »

 

 

Chansons à boire

Fanchon (Elle aime à rire, elle aime à boire) - XVIIIe.

autres interprètes : Bordas (1956), Les Quatre Barbus (1957), Les Cadets de Bourgogne

note : Chant des "Marie-Louise" à Marengo

 

« Amis, il faut faire une pause

J'aperçois l'ombre d'un bouchon

Buvons à l'aimable Fanchon

Chantons pour elle quelque chose

 

(Refrain)

 

Ah que son entretien est doux

Qu'il a de mérite et de gloire

Elle aime à rire, elle aime à boire

Elle aime à chanter comme nous

Elle aime à rire, elle aime à boire

Elle aime à chanter comme nous

Elle aime à rire, elle aime à boire

Elle aime à chanter comme nous

Oui comme nous ! Oui comme nous !

 

Fanchon, quoique bonne chrétienne,

Fut baptisée avec du vin

Un Bourguignon fut son parrain

Une Bretonne sa marraine

(au Refrain)

 

Fanchon préfère la grillade

A tous les mets plus délicats

Son teint prend un nouvel éclat

Quand on lui verse une rasade

(au Refrain)

 

Fanchon ne se montre cruelle

Que lorsqu'on lui parle d'amour

Mais moi, je ne lui fais la cour

Que pour m'enivrer avec elle

(au Refrain)

 

Un jour le voisin la Grenade

Lui mit la main dans son corset

Elle riposta d'un soufflet

Sur le museau du camarade

(au Refrain). »

 

 

Chansons à boire :

Verse à boire

 

« Verse à boire à ton voisin

Car il aime, car il aime

Verse à boire à ton voisin

Car il aime le bon vin

Il va boire ton voisin

Car il aime, car il aime

Il va boire ton voisin

Car il aime le bon vin. »

 

 

Chanson à boire

Cette chanson dite « à boire », sorti en 1986 en France par le groupe Licence IV composé de Francis Vacher, d'Olivier Guillot et de Gilles Lecouty. La chanson est restée treize semaines en tête du Top 50 en 1987.

 

Viens boire un p'tit coup à la maison

 

Refrain :

« Allez viens boire un p'tit coup à la maison

Y a du blanc, y a du rouge, du saucisson

Et Gillou avec son p'tit accordéon

Vive les bouteilles et les copains et les chansons

 

1 - Pour pouvoir écrire l'premier couplet

On avait des crêpes au Grand Marnier

Les crêpes étaient bonnes mais trop salées

On s'est forcés, on a tout bu et on n'a rien mangé

 

2 - Faut faire la cuisine sans être bourré

Et cette fois y a pas d'premier couplet

Pas s'marrer et se mettre à chanter

Y a pas le vin y a pas le pain si y a pas les copains

 

(au Refrain 2 x)

 

3 - Nous on aime bien les chansons à boire

Mais c'qui nous rendit un peu d'espoir

C'est qu'ten avais pas fini d'la poire

Qu'on s'est forcés on a tout bu et on a rien mangé

 

4 - On a tous fini complet'ment noirs

C'était pas la fin de nos déboires

J'arrive pas à mettre une suite à cette histoire

Y a pas le vin, y a pas le temps si y a pas les copains

 

(au Refrain 2 x)

 

5 - Tout ça se serait bien terminé

Si nos bonnes femmes n'étaient pas rentrées

Elles ont mis le Pernod sous clé

Et on s'est fait virer. »

 

 

 

« Le whisky ! Rien n'est plus rude à avaler...

Dans les pays civilisés, on boit du vin ! »

(Charlie Chaplin)

 

 

« Bien des notaires qui ne prêtent pas attention à leurs épouses goûtent,  tâtent, regardent, respirent, mirent une carafe de vin dans un rayon de soleil

comme s’il s’agit d’une personne, de leur vraie femme (...). »

(Maurice Chappaz)

 

 

Les vignes sont la route des vivants.

« Les parchets mi-terriens, mi-aériens sont des balcons de casernes ou des cloîtres dans l’habile entreprise de matage de la nature en vue d’une essence. Taillés, repris, raccourcis, les membres à l’envers des ceps avec leurs cicatrices obéissent, funambule trouant le sable dans le plus sévère alignement.

Et librement les becs jaunes avec leurs cris jaunes, les choucas naviguent.

Et montent et redescendent en spirale jusqu’aux nuages. Je hurle par-dessus les murs (plus de surfaces de murs que de terre ! comme les îles en Bretagne ; ici toujours l’océan ! du moins un engouffrement des terres dans le ciel, avec des effluences de thym et de fumier) ; je hurle : »Pour avoir du vin, en jeter une goutte dans le calice, il faut une torture, une discipline de fer. »

Les vignes sont la route des vivants. »

(Maurice Chappaz, Au revoir les tordus ! in L’été très bleu)

 

 

« Je suis physique comme la vigne et le vin. Lui, il se trouble, moi je prie. Et ma prière c’est peut-être de me soûler jusqu’à ce que je sois ivre mort. Eh bien, c’est une prière comme une autre ! Jusqu’à ce que je clarifie mon regard, jusqu’à ce que je distingue Celui qui m’a offert le monde. »

(Maurice Chappaz, Le vin appelle sa mère)

 

 

« Un excellent vieux vin sortit de la cave. Au moment de le boire, où je regarde le vin qui épouse le soleil, j’ai eu l’impression que la Mort debout à côté de moi me regardait. »

(Maurice Chappaz, La pipe qui prie et fume)

 

 

Là où vous trouvez sur la terre le point juste entre ses différents éléments...

« Pourvu que le vin garde sa vérité, le Valais gardera sa noblesse. Il faut d’abord du beau raisin, beaucoup de temps et un grand savoir naturel, une grande expérience orientée vers le naturel. Je ferai l’éloge de notre sol, lequel porte les meilleures vignes du monde. Je vous dirai d’une haleine : Là où vous trouvez sur la terre le point juste entre ses différents éléments, la note de plus haute plénitude, variété des époques, des fonds et intensités du mariage : sol, soleil, argile, sable, calcaire qui aiguise le parfum des plantes et le dur granit pointillé de noir, ces éclats de silex réchauffeur de mottes ; là où tout l’été la vieille boue glaciaire brûle et où dès le balbutiant décembre, la neige répand partout son absolution, là où règne petite pluie et grande lumière, dans la plus vive robustesse des pays tempérés, des pays à nuits fraîches et à jours ardents guettant l’automne sans brouillard ; dans la chimie la plus délicate des substances, des saisons, des fibres de la roche ensoleillée et des sucs souterrains, surplombant ce torrent-taureau le Rhône, là où dans le monde il y a la plus grande santé en tout, poussent nos vignes, vient notre vin. »

(Maurice Chappaz, Journal intime d’un pays.)

 

 

« J’aime qui respecte son chien, affectionne ses outils, n’écorce pas l’arbre

pour en punir la sève, ne mouille pas le vin hérité,

se moque de l’existence d’un monde exemplaire. »

(René Char)

 

 

« Sans morale, il n'y a plus de vin de Bordeaux, ni de style.

La morale, c'est le goût de ce qui est pur et défie le temps. »

(Jacques Chardonne)

 

 

« La vigne a servi à la nourriture des hommes et même à leur habillement. »

(Jean Charles)

 

 

« Platon défendait le vin à la jeunesse et ne le permettait qu’aux vieillards. »

(François René vicomte de Chateaubriand)

 

 

« Les Français seuls savent dîner avec méthode,

comme eux seuls savent composer un livre. »

(François René vicomte de Chateaubriand)

 

 

« Déguster une volaille sans boire un Monthélie,

c'est une erreur de taille, et peut-être un délit. »

(Château de Monthélie)

 

 

« Donner un moment de bonheur avec un vin élégant et équilibré :

c'est notre fierté. »

(Château La Tour Figeac – grand cru classé Saint-Émilion)

 

 

« Le champagne parle au cœur, le bordeaux parle à l'esprit,

le bourgogne parle à notre sensualité. »

(Martine Châtelain-Courtois)

 

 

« Le vin, moins on le touche, mieux ça vaut. »

(Jules Chauvet)

 

 

« En vins naturels, les terroirs s'expriment

et les meilleurs terroirs se distinguent. »

(Jules Chauvet)

 

 

« Après avoir montré comment la plasticité du vin constitue

l’un des facteurs majeurs de l’appréciation de sa qualité, nous voudrions établir

un pont entre la mystérieuse architecture interne du vin

et le mystérieux pouvoir de notre organisme et de notre esprit de la révéler.

Transmutation troublante puisque l’homme transforme presque instantanément

une matière liquide d’apparence inerte en éléments immatériels

dont se nourrit sa pensée.

C’est dans ce cadre spirituel que le vin doit être considéré comme vivant. »

(Jules Chauvet)

 

 

« C’est d’abord le vin qui m’a conduit à la biologie, puis la biologie m’a relancé beaucoup plus loin, mais sans que je quitte le vin.

J’ai continué à étudier la biologie, mais sans perdre de vue que le vin était là,

alors ce que j’ai pu apprendre,

j’ai essayé de l’utiliser pour comprendre le vin.

Mais je peux vous dire tout de suite que je n’ai pas encore compris le vin. »

(Jules Chauvet)

 

 

« La forme géométrique et le volume d'un verre à dégustation devrait être choisie et déterminée – avant tout souci d'esthétique de verrerie –

après une étude des facteurs influençant les diffusions de l'arôme,

facteurs dont la combinaison rationnelle permettrait d'atteindre,

pour chaque région viticole, la présentation la plus favorable pour ses vins. »

(Jules Chauvet)

 

 

« On a tellement touché le fond de l’abîme qu’on ne peut que remonter. »

(Jules Chauvet)

 

 

« Certains vins ont non seulement des caractères précis

mais encore des silhouettes idéales.

Ils peuvent évoquer les matins de printemps embaumés

et les soirs troublants de septembre. »

(Jules Chauvet)

 

 

   

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 © Philippe Margot et Gilles GARRIGUES 1998-2013
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