Cette liste unique
de citations a
été établie en collaboration avec Philippe
Margot,
auteur du livre Le Vin de la Bouteille au Verre aux
Editions Ketty & Alexandre (en
savoir plus)
Toute
reproduction, même partielle et quel qu'en soit le support, est interdite sans
autorisation préalable écrite des éditeurs du site.
de BRILLAT-SAVARIN à CHAUVET
[
Anonymes
| Dictons | Proverbes
| Bible Coran Torah | Aphorismes
de Marc Escayrol | de
Abbé Pierre à Basselin | de
Baudelaire à Brillant | de Brillat-Savarin
à Chauvet ]
[
de
Chaval à Colette | de Colombo à
Despentes | de Desproges à Escayrol
| de Escoffier à Goethe | de
Goncourt à Ionesco | de Isfahani à
Leglise ]
[
de Le Gouic à Maugham | de Maupassant
à Onfray | de Orizet à Puisais
| de Queffelec à Saint-Amant |
de
Sainte-Beuve à Thurber | de Tibulle
à Zweig ]
«
Mettez un homme fatigué devant un repas copieux,
il
va manger avec effort et se sentira peut-être mieux.
Donnez-lui
un verre de vin ou d’alcool,
il
va immédiatement revenir à son meilleur état :
vous
le voyez revivre sous vos yeux. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Celui qui reçoit ses amis et ne donne aucun soin personnel
au
repas qui leur est préparé, n’est pas digne d’avoir des amis. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Prétendre qu'il ne faut pas changer de vins est une hérésie ; la langue se
sature ; et après le troisième verre, le meilleur vin n'éveille plus
qu’une sensation obtuse. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Pour avoir de l’âme, il faut avoir du goût. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Monsieur le conseiller, lequel préférez-vous du bourgogne ou du bordeaux ?
Madame,
répondit Brillat-Savarin, c’est un procès dont j’ai tant de plaisir
à
visiter les pièces que j’ajourne toujours à huitaine la prononciation de
l’arrêt. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Ceux qui s'indigèrent ou qui s'enivrent ne savent ni boire ni manger. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Le vin est le monarque des liquides. »
«
À celui à qui l'on propose du raisin en fin de dîner, il répondit :
”Je
vous remercie, mais je ne suis pas habitué à finir mon vin avec des pilules.
»
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Le thé peut parfaitement remplacer le vin au petit-déjeuner. »
«
Le vin est le monarque des liquides. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Le sujet matériel de la gastronomie est tout ce qui peut être mangé. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Les connaissances gastronomiques sont nécessaires à tous les hommes
puisqu'elles tendent à augmenter la somme des plaisirs qui leur est destinée.
»
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
La gourmandise est ennemie des excès. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
On devient cuisinier, mais on naît rôtisseur. »
(Anthelme
Brillat-Savarin )
«
Le plaisir de manger est le seul qui, pris avec modération,
ne
soit pas suivi de fatigue. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Un restaurateur est celui dont le commerce consiste
à
offrir au public un festin toujours prêt. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Le plaisir de la table est de tous les âges,
de
toutes les conditions, de tous les pays et de tous les jours. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Attendre trop longtemps un convive retardataire est un manque d'égards
pour
tous ceux qui sont présents. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
N'est pas gourmand qui veut. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
L'inégalité des conditions entraîne l'inégalité des richesses,
mais
l'inégalité des richesses n'amène pas l'inégalité des besoins. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
De
droit divin, l'homme est le roi de la nature,
et
tout ce que la terre a produit a été créé pour lui. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
L'univers n'est rien que par la vie et tout ce qui vit se nourrit. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Le Créateur, en obligeant l'homme à manger pour vivre,
l'y
invite par appétit et l'en récompense par le plaisir. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
S'il
est question d'une boisson insipide, comme, par exemple, un verre d'eau,
on
n'a ni goût ni arrière-goût ; on n'éprouve rien, on ne pense à rien ;
on
a bu et voilà tout. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
L'avenir n'est point encore ; le présent n'est bientôt plus,
le
seul instant de la vie est l'instant de la jouissance. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Je suis homme et il n'est rien de l'homme,
ou
du moins de son harmonieux plaisir,
qui
me soit étranger. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Les personnes qui boivent régulièrement du chocolat se distinguent
par
leur bonne santé et leur résistance à toutes sortes de maladies mineures
qui
troublent la sérénité de la vie. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
On peut tout faire avec des mayonnaises, sauf s'asseoir dessus. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Heureux chocolat, qui après avoir couru le monde,
à
travers le sourire des femmes,
trouve
la mort dans un baiser savoureux et fondant de leur bouche. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
De toutes les qualités du cuisinier, la plus indispensable est l'exactitude.
»
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Qu'est-ce que la santé ? C'est du chocolat ! »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
La table est le seul endroit où l'on ne s'ennuie jamais
pendant
la première heure. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
La cuisine est le plus ancien des arts parce que Adam naquit à jeun. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Convier quelqu'un c'est se charger de son bonheur
pendant
tout le temps qu'il est sous votre toit. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Le sucre. On peut dire qu'il est le condiment universel, et qu'il ne gâte
rien. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Les sens sont les organes par lesquels l'homme
se
met en rapport avec les objets extérieurs. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Le nombre des saveurs est infini. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Les animaux se repaissent ; l'homme mange.
L'homme
d'esprit seul sait manger. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Sans la participation de l'odorat, il n'y a point de dégustation complète.
»
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
La gourmandise est l'apanage exclusif de l'homme. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
La gourmandise, quand elle est partagée, a l'influence la plus marquée
sur
le bonheur qu'on peut trouver dans l'union conjugale. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Le plaisir de la table est la sensation réfléchie qui naît
de
diverses circonstances de faits, de lieux, de choses et de personnes
qui
accompagnent le repas. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
À
propos de la truffe :
«
Elle réveille des souvenirs érotiques et gourmands chez le sexe portant robe
et
des souvenirs gourmands et érotiques chez le sexe portant barbe. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Les poissons constituent une source sans fin de méditation et de surprise. »
(Anthelme
Brillat-Savarin, La psychologie du goût, 1825)
«
Il vaut mieux trouver une recette nouvelle
qu'une
étoile de plus dans la voie lactée. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
La
découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain
que
la découverte d'une nouvelle constellation. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
«
Donnez à un homme fatigué un verre de vin, vous le voyez revivre sous vos
yeux. »
(Anthelme
Brillat-Savarin)
Les
aphorismes culinaires
par
Anthelme Brillat-Savarin.
«
1 L'univers n'est rien que par la vie, et tout ce qui vit se nourrit.
2
Les animaux se repaissent ; l'homme mange ; homme d'esprit seul sait manger.
3
La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent.
4
Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es.
5
Le créateur, en obligeant l'homme à manger pour vivre, l'y invite par l'appétit,
et l'en récompense par le plaisir.
6
La gourmandise est un acte de notre jugement, par lequel nous accordons la préférence
aux choses qui sont agréables au goût sur celles qui n'ont pas cette qualité.
7
Le plaisir de la table est de tous les âges, de toutes les conditions, de
tous les pays et de tous les jours ; il peut s'associer à tous les autres
plaisirs, et reste le dernier pour nous consoler de leur perte.
8
La table est le seul endroit où l'on ne s'ennuie jamais pendant la première
heure.
9
La découverte d'un mets nouveau fait plus pour le bonheur du genre humain que
la découverte d'une étoile.
10
Ceux qui s'indigèrent ou qui s'enivrent ne savent ni boire ni manger.
11
L'ordre des comestibles est des plus substantiels aux plus légers.
12
L'ordre des boissons est des plus tempérées aux plus fumeuses et aux plus
parfumées.
13
Prétendre qu'il ne faut pas changer de vins est une hérésie ; la langue se
sature ; et après le troisième verre, le meilleur vin n'éveille plus qu'une
sensation obtuse.
14
Un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil.
15
On devient cuisinier, mais on naît rôtisseur.
16
La qualité la plus indispensable du cuisinier est l'exactitude : elle doit être
aussi celle du convié.
17
Attendre trop longtemps un convive retardataire est un manque d'égards pour
tous ceux qui sont présents.
18
Celui qui reçoit ses amis et ne donne aucun soin personnel au repas qui leur
est préparé, n'est pas digne d'avoir des amis.
19
La maîtresse de la maison doit toujours s'assurer que le café est excellent
; et le maître, que les liqueurs sont de premier choix.
20
Convier quelqu'un, c'est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu'il
est sous notre toit. »
(Anthelme
Brillat Savarin)
Pour
différencier l'homme de l'animal, il existe divers critères :
«
Le rire est le propre de l'homme »
(Rabelais)
– d'où cette conclusion :
«
L'animal se repaît, l'homme se nourrit, l'homme d'esprit, seul, sait manger.
»
(Anthelme
Brillat Savarin)
«
Depuis Noé, un des privilège de l'homme est de boire sans avoir soif. »
(Anthelme
Brillat Savarin)
«
Bonne chasse et bon vin font bon ménage. »
(Duc
de Brissac)
«
La première composante de la personnalité humaine soluble dans l'alcool,
c'est
la dignité. »
(Heywood
Broan)
«
Il y a des vins de grappes et des vins de racines.
Les
premiers espèrent tout du ciel, les seconds trouvent leur vérité dans la
terre.
J’aime
ces vins de terroir ! »
(Jean-Marc
Brocard)
«
Je passe aux aveux tout de suite :
je
suis un dingue de thé,
un
détraqué qui, du matin au soir,
ne
peut vivre sans théière à portée de la main. »
«
Les Anglais ne croient en Dieu que le dimanche,
mais
ils croient tous les jours à leur tasse de thé. »
«
Délicieux ce thé…
Comment
l'appelez-vous ? Darjeeling ? »
(Gilles
Brochard – "Le thé dans l'encrier")
«
Nous ne savons pas tracer durablement le goût des choses au-delà
des
souvenirs individuels, labiles ancrages dans une masse molle
de
cervelle. De fait, l’enseignement de la dégustation n’est pas cohérent
avec
son impérative nécessité. »
(Frédéric
Brochet)
«
Le fait que nous évoquions la mûre dans les syrahs les plus anthracites
ou
la groseille dans les gamays les plus rubis est lié non seulement
peut-être
au fait que les métabolismes des pigments et des odeurs
sont
conduits en parallèle dans tout le monde végétal,
mais
sûrement au fait que notre cerveau construit de toute façon ces parallèles
qui
se retrouvent dans nos descriptions verbales.
Le
monde a besoin d’être cohérent pour être vivable.
Notre
conscience rend le monde cohérent. »
(Frédéric
Brochet)
«
L’étiquette génère une partie de la pensée magique et j’ai donc décidé
de
tester son influence sur le goût du vin (…)
Levi-Strauss
nous avait prévenu,
l’homme
ne se nourrit de mythes,
pas
de réalités. »
(Frédéric
Brochet)
«
Ajouter de la tomate et de l'origan, ça devient italien ;
du
vin et de l'estragon, ça devient français ; du citron et de la cannelle,
ça
devient grec ;
de
la sauce de soja, ça devient chinois ; ajouter de l'ail, ça devient bon ! »
(Alice
May Brock)
«
Dieu ne peut pas répondre à tous ceux qui l'appellent.
Il
est comme un garçon dans un restaurant. Il a trop de tables à servir. »
(Mel
Brooks)
«
L'amour de la patrie, vertu dominante des grandes âmes,
me
saisit toujours à l'aspect d'une bouteille de vin de Bourgogne. »
(Charles
de Brosses)
«
Lambeaux de vignes
accrochés
à des terres
sans
âge
battues
par le vent
quel
vigneron habile
saura
tirer
de
vos carrés d'ombre
le
vin noir
de
fin d'automne ?
Exister
relève
du prodige. »
(Yves
Broussard)
Jean-Max
Brua
L'ivrogne,
le bossu
Paroles
et Musique : Jean-Max Brua "Le chant du Monde"
«
L'ivrogne, le bossu avec sa gueule de tangage
Ses
mains crevées dans le soleil
Et
ses yeux qui palpent le ciel
Il
se raconte des voyages
Il
se raconte des voyages
Allez
! Bossu raconte-nous tes îles
Raconte-nous
ces filles avec leurs seins dorés
A
ce qu'on dit, tu vas bientôt les retrouver
La
la la la la la
La
mer est un cheval
Et
je suis homme à la chevaucher
La
la la la la la
Les
cuisses dans la paille
Son
écume a cravaché
La
tête au vent, le cœur en cavale
Vivre
un coup de mer au large des rochers
Et
quant au cul de ma putain
J'ai
oublié...
Quand
j'ai laissé mon âme à ses pics
Qui
vibrent au dessus des grèves
Lorsque
la mer est libre des mouettes.
Allez
! Bossu finis ton verre
Raconte-nous
ces filles avec leur corps si doux
A
ce qu'on dit, y'en aura même un peu pour nous
la
la la la la la la
La
mer est un ivrogne
Et
je suis homme à l'abreuver
la
la la la la la la
Ecoute-la
qui grogne
Je
suis homme à l'achever
Le
cœur au fond le vent sur ma trogne
Vivre
un goût de mer au point d'en crever
Et
quant aux gueules des putains
J'ai
oublié...
Car
j'ai laissé ma chair à ces pies qui rodent
Dans
l'odeur des algues lorsque la mer est chaude
Les
mouettes...
Allez
! Bossu, fait pas la gueule
Raconte-nous
ces filles
Ces
morceaux de Roi
A
ce qu'on dit, elles seront bientôt toutes à toi
la
la la la la la
La
mer est un silence
Immense
et froid comme un tombeau
la
la la la la la
Sous
la vague qui danse
Le
sable ensevelit ma peau
Les
cris en tête, le vin dans ma panse
Vivre
un goût de mer au point de prendre l'eau
Dis-moi
le nom de ma putain
J'ai
oublié...
Demain
j'ouvre mes veines à ces filles du diable
Qui
déchirent la mer entre les bancs de sable
Les
mouettes, les mouettes, les mouettes, les mouettes... »
«
Le vin est l’expression de ma passion pour la terre où je suis né.
C’est
une recherche permanente, incessante.
La
parfaite combinaison entre le terroir, le cépage et le vigneron. »
(Alain
Brumont)
«
Dis-moi comment tu te nourris,
je
te dirai ce que tu veux et ce que tu penses. »
(Charles
Brun)
«
Ces Français sont formidables : ils font l'amour même quand ils ne sont pas
soûls ! »
(Art
Buchwald, écrivain américain)
«
Va manger avec joie ton pain et bois de bon cœur ton vin. »
(Georges
Louis Leclerc, comte de Buffon)
«
Pour que le vin fasse du bien aux femmes,
il
faut que ce soient les hommes qui le boivent. »
(Catherine
Bugnard)
«
Ah, c’est une chose plus enivrante que le vin d’être une belle jeune
femme. »
(Catherine
Bugnard)
«
C'est au moment de payer les pots qu'on sent qu'on n'a plus soif. »
(Catherine
Bugnard)
«
Ce n'est pas le rire ou tout autre chose qui distingue l'homme de l'animal :
c'est
la cuisine. »
(Dominique
de Buman)
«
Munissez-vous toujours d’un tire-bouchon, car le vin viendra de soi-même.
»
(Basil
Bunting)
«
Tout l’attrait du vin vient du fait que deux bouteilles ne sont jamais
parfaitement
semblables. »
(Edward
Bunyard)
«
Il devrait y avoir des établissements pour les buveurs d'eau invétérés,
mais
ils rechuteraient probablement dès leur sortie. »
(Samuel
Butler)
«
All Love at first, like generous wine,
Ferments
and frets until it is fine ;
But
when it is settled on the lee,
And
from the impurer matter free,
Become
the richer still the older…
Translate
to earth the joys above –
For
nothing goes to heaven but Love ? »
(Samuel
Butler, 1612-1680)
«
Buttet, votre vin est parfait, mais il a le défaut de plomber le lendemain.
-
Il se peut, Sire, mais je l'ignorais : jamais un Savoyard n'employa deux jours
à vider une bouteille. »
(Échange
entre le Baron de Buttet et Victor-Emmanuel II)
«
Le vin console les tristes, rajeunit les vieux, inspire les jeunes,
soulage
les déprimés du poids de leurs soucis. »
(Lord
George Gordon, dit Byron)
«
Prenons des femmes et du vin, gloussons et rigolons.
Les
sermons et l’eau plate c’est pour demain. »
(Lord
George Gordon, dit Byron)
«
Le mariage vient de l’amour comme le vinaigre du vin. »
(Lord
George Gordon, dit Byron)
«
Il suffit à la foule de la vue du sang pour lui en donner la soif,
comme
la première coupe de vin est le prélude d’une longue débauche. »
(Lord
George Gordon, dit Byron)
«
…Le champagne, dont les bulles brillantes étaient aussi blanches
que
les perles fondues de Cléopâtre. »
«
…Au dernier verre de champagne mais sans la mousse
qui
a égayé sa coupe miraculeuse. »
(Lord
George Gordon, dit Byron)
«Rien
de plus délicieux dans la vie que le coin du feu,
une
salade de homards, du champagne et la causette. »
(George
Gordon, lord Byron)
«
Le meilleur de tous les vignobles est une cave. »
(Lord
George Gordon, dit Byron)
«
Je connus alors les délices d’une dégustation de bons vins,
car
je choisissais les meilleurs et mon anémie réparée, de ce fait ou non,
j’ai
continué à suivre très scrupuleusement ma prescription médicale et,
ma
foi, je m’en porte fort bien. »
(Professeur
Christian Cabrol)
«
Au teint, on juge l’étoffe ; au bouquet, le vin ; à l’odeur, la fleur ;
au
langage, l’homme. »
(Charles
Cahier)
«
Je rends grâce à cette terre qui exagère tant la part du ciel. »
(Roger
Caillois)
«
Sans se déraciner, sans copier, il faut savoir être curieux
pour
le bénéfice de la clientèle ou l’authenticité des lieux.
C’est
autant l’affaire de la bonne assiette que des bons vins. »
(Yves
Camborde)
«
Mentir, ce n'est pas seulement dire ce qui n'est pas.
C'est
aussi et surtout, dire plus que ce qui est,
et
en ce qui concerne le cœur humain, dire plus qu'on ne sent. »
(Albert
Camus)
«
Une grappe de raisin qui en voit une autre mûrit. »
(Elias
Canetti - proverbe byzantin)
«
Tes caresses nous sont plus agréables que le vin !
Comme
on a raison de t’aimer !... »
«
Les fils de ma mère, irrités contre moi,
M’ont
donné à garder leurs vignes.
Hélas, ma
vigne à moi, je n’ai pas su la garder ! »
(Le
Cantique des Cantiques 1 : 4 et 6)
«
Oui, mon bien aimé est pour moi comme une grappe de troène,
Dans
les vignes d'En-Guédi.
Que
tu es belle, ô mon amie, que tu es belle !… »
(Le
Cantique des Cantiques 1 : 14-15)
Lui
:
«
Que tu es belle, que tu es charmante ô mon amour, source de délices !
Ta
taille est souple comme un palmier, et tes seins ressemblent à des grappes.
J’ai
dit : je veux monter à la cime de ce palmier, j’en saisirai les rameaux !
Que
tes seins soient pour moi comme les grappes de la vigne,
et
ton haleine comme la fleur parfumée des pommiers !
Elle
:
«
Que ta bouche me verse un vin généreux..., oui, un vin qui coulera
que
pour mon bien-aimé, et qui rafraîchira nos lèvres à l’heure du sommeil !...
»
(Le
Cantique des Cantiques 4 : 7-10)
«
Ta gorge est une coupe arrondie,
Pleine
d'un vin parfumé,
Ton
corps est comme une meule de froment,
Couronnée
de lis. »
(Le
Cantique des Cantiques 7 : 3)
«
Que tu es belle, que tu es charmante,
Ô
mon amour, source de délices !
Ta
taille est souple comme un palmier,
Et
tes seins ressemblent à des grappes.
J'ai
dit : "Je veux monter à la cime de ce palmier,
J'en
saisirai les rameaux ! "
Que
tes seins soient pour moi comme les grappes de la vigne,
Et
ton haleine comme la fleur parfumée des pommiers !
Que
ta bouche me verse un vin généreux…
Oui,
un vin qui ne coulera que pour mon bien-aimé,
Et
qui rafraîchira nos lèvres à l'heure du sommeil !… »
(Le
Cantique des Cantiques 7 : 7-10)
«
Je te conduirais, je t'introduirais dans la maison de ma mère.
Là,
tu m'instruirais.
Je
te ferais boire du vin parfumé,
Et
du jus que donnent mes grenades. »
(Le
Cantique des Cantiques 8 : 2)
«
Ta taille est souple comme un palmier,
Et
tes seins ressemblent à des grappes.
J’ai
dit : « Je veux monter à la cime de ce palmier,
J’en
saisirai les rameaux ! »
Que
tes seins soient pour moi comme les grappes de la vigne,
Et
ton haleine comme la fleur parfumée des pommiers !
Que
ta bouche me verse un vin généreux...
Oui
un vin qui ne coulera que pour mon bien-aimé,
Et
qui rafraîchira nos lèvres à l’heure du sommeil !... »
(Le
Cantique des Cantiques 7 : 8-10)
«
Salomon avait une vigne à Baal-Hamon.
Il
confia sa vigne à des fermiers :
Chacun
d’eux lui donnait mille sicles d’argent
Pour
avoir le droit d’en cueillir les fruits.
Ma
vigne à moi, je saurai la garder.
À
toi, ò Salomon, je laisse les mille sicles d’argent,
Et
aux gardiens de ta vigne, les deux cents sicles !... »
(Le
Cantique des Cantiques 8 : 7-10)
«
Poème des poèmes qui est à Shelomo.
Il
me baisera des baisers de sa bouche ; oui, tes étreintes sont meilleures que
le vin.
À
l'odeur, tes huiles sont bonnes, ton nom est une huile jaillissante ;
aussi,
les nubiles t'aiment.
Tire-moi
derrière toi, courons !
Le
roi m'a fait venir en ses intérieurs.
Jubilons,
réjouissons-nous en toi !
Mémorisons
tes étreintes mieux que le vin ! Les rectitudes t'aiment.
Moi,
noire, harmonieuse, filles de Yeroushalaïm, comme tentes de Qédar,
comme
tentures de Shelomo.
Ne
me voyez pas, moi, la noirâtre : oui, le soleil en moi s'est miré.
Les
fils de ma mère ont brûlé contre moi ; ils m'ont mise gardienne de
vignobles.
Mon
vignoble à moi, je ne l'ai pas gardé !
Rapporte-moi,
toi que mon être aime, où tu pais, où tu t'étends à midi ;
car
pourquoi serais-je comme affublée, auprès des troupeaux de tes amis ? »
(Le
Cantique des Cantiques 1 : 1-7)
«
Comme un pommier parmi les arbres de la forêt, tel est mon amour entre les
fils.
Dans
son ombre j'ai désiré et me suis assise, et son fruit est doux à mon
palais.
Il
m'a fait venir à la maison du vin et son étendard sur moi, c'est l'amour.
Soutenez-moi
avec des gâteaux de raisin, ranimez-moi avec des pommes,
car
je suis malade d'amour. »
(Le
Cantique des Cantiques 2 : 1-5)
«
On dit d’un bon vin que c’est la Vierge qui vous pisse dans le gosier. »
(Éric
Cantona)
«
Je bois toujours le fond de mon verre
et
pourtant je ne sais jamais ce que je pense. »
(Alfred
Capus)
«
Si j'avais encore l'argent que j'ai dépensé pour boire,
qu'est-ce
que je pourrais me payer comme verres de vin ! »
(Alfred
Capus)
«
Blanc, il est la lumière qui tire
Du
cant, la pensée créatrice,
Rouge,
il est le bon sang qui frémit, altier,
Au
fond du cœur dans les hauts faits.
Verse
au blond tes rayons et dans le rouge
Baise,
ô soleil immortel, baise ton fils.
(Giosué
Carducci)
«
Pourvu que la sensation serve l'âme,
pourquoi
la sensation serait-elle proscrite ?
Ceux
qui ont des sens affinés possèdent des tissus meilleurs,
ont
le caractère plus élevé, l'esprit plus perspicace. »
(Docteur
Armand Carel)
«
Les beaux-arts sont au nombre de cinq : la peinture, la poésie, la musique,
la
sculpture, l'architecture, laquelle a pour branche principale la pâtisserie.
»
«
Lorsqu'il n'y a plus de cuisine dans le monde, il n'y a plus de lettres,
d'intelligence
élevée et rapide, d'inspiration, de relations reliantes,
il
n'y a plus d'unité sociale. »
«
Présider une chambre politique ou remplir une ambassade,
c'est
faire un cours de gastronomie. »
«
La bonne chère et le bon vin réjouissent le cœur du gastronome. »
(Marc-Antoine
Carême – cuisinier français, Paris 1784-1833)
Maurice
Carême
(1899-1978)
La
tranche de pain
«
Un enfant seul,
Tout
seul avec en main
Une
belle tranche de pain,
Un
enfant seul
Avec
un chien
Qui
le regarde comme un dieu
Qui
tiendrait dans sa main
La
clé du paradis des chiens.
Un
enfant seul
Qui
mord dans sa tranche de pain,
Et
que le monde entier
Observe
pour le voir donner
Avec
simplicité,
Alors
qu'il a très faim,
La
moitié de son pain
Bien
beurré à son chien. »
(Maurice
Carême)
Maurice
Carême
(1899-1978)
Le
goûter
«
On a dressé la table ronde
Sous
la fraîcheur du cerisier.
Le
miel fait les tartines blondes,
Un
peu de ciel pleut dans le thé.
On
oublie de chasser les guêpes
Tant
on a le cœur généreux.
Les
petits pains ont l'air de cèpes
Egarés
sur la nappe bleue.
Dans
l'or fondant des primevères,
Le
vent joue avec un chevreau ;
Et
le jour passe sous les saules,
Grave
et lent comme une fermière
Qui
porterait, sur son épaule,
Sa
cruche pleine de lumière. »
(Maurice
Carême)
«
J'appartiens à ces privilégiés qui, dès leur naissance, connurent le
bonheur.
On
raconte que mon père, le jour de mon baptême, trempa son index dans un verre
de Bourgueil pour m'en oindre les lèvres, et que j'eus l'air d'y prendre
grand plaisir.
Bien
sûr, enfant, j'ai connu l'eau du puits pour des ablutions
qui
n'étaient pas ce qu'elles sont maintenant et, en tant que boisson,
pour
couper un gobelet de "Grolleau".
Puis
l'eau quitta mon paysage. »
(Jean
Carmet, acteur, dans la préface du livre Grands et petits vins de France.)
«
La seule arme que je tolère, c'est le tire-bouchon. »
(Jean
Carmet)
«
Il y a des globules rouges, il y a des globules blancs,
peut-être
qu’il y a aussi des globules rosés ? »
(Jean
Carmet)
«
Je connais un homme qui a arrêté de fumer, de boire, de faire l'amour
et
de faire ripaille. Il était en bonne santé jusqu'à ce qu'il se suicide. »
(Johnny
Carson)
«
Tout ami est à l’égal du vin le plus vieux de sa cave :
Prends-en
sagement, lève le verre doucement. »
(Ronald
de Carvalho)
«
Les bulles sont-elles un goût ? Autant discuter sur le sexe des anges !
Mais
le champagne, lui, se goûte d'une manière particulière.
On
évitera par exemple de faire tourner le vin dans la bouche,
pour
ne pas l'agresser avec trop de gaz carbonique
qui
viendrait anesthésier toute réponse des papilles. »
(Pierre
Casamayor)
«
Chaque champagne possède son propre style
qui
signe le caractère de la marque.
Un
commentaire de dégustation doit donc se conclure
par
une évocation de cette silhouette.
Par
exemple, on pourra distinguer des penchants masculins ou féminins. »
(Pierre
Casamayor)
«
J'ai aimé les mets de haut goût ; le pâté de macaroni fait par un bon
cuisinier napolitain, l'ogliapotrida, la morue de Terre-Neuve bien gluante, le
gibier au fumet qui confine, et le fromage dont la perfection se manifeste
quand les petits êtres qui les habitent commencent à se rendre visibles.
Pour ce qui regarde les femmes, j'ai toujours trouvé que celles que j'aimais
sentent bon, et plus sa transpiration était forte plus elle me semblait
suave. »
«
En grâce de mes gros goûts, je suis assez effronté pour me croire plus
heureux qu'un autre, d'abord que je me trouve convaincu que mes goûts me
rendent susceptible de plus de plaisir. Heureux ceux qui sans nuire à
personne savent s'en procurer, et insensés les autres qui s'imaginent que le
Grand-Être puisse jouir des douleurs, des peines et des abstinences qu'ils
lui offrent en sacrifice… »
«
Étant sûre que je payerais tout, sa mère avait fait venir de traiteur un
souper pour quatre personnes, assez bon, et des flacons du meilleur vin de
Florence ; outre cela un vin forcé qu'on appelle ogliatico ou aleatico que
j'ai trouvé excellent. »
«
Il nous donna des truffes blanches, les meilleurs poissons de l'Adriatique, du
champagne non mousseux, peralta, xérès, et pedro-ximénès. Après souper,
Bellino chanta à nous faire perdre le peu de raison que les excellents vins
nous avaient laissé. »
«
Les huîtres d'Angleterre ne finirent qu'à la vingtième bouteille de
champagne. Le déjeuner commença que toute la compagnie était déjà grise
(…). On ne but pas une seule goutte d'eau car le Rhin et le Tokay ne le
souffrent point. Avant de servir le dessert on mit sur la table un énorme
plat de truffes en ragoût. On le vida suivant mon conseil d'y boire
par-dessus du marasquin. »
«
On nous servit à ce dîner tout ce qu'on pouvait imaginer de plus fin en gras
et en maigre, et des huîtres de l'arsenal de Venise (…) qui firent nos délices.
Nous en mangeâmes trois cents, et nous vidâmes vingt bouteilles de
champagne. »
«
Nous avons donc bien dîné à Varenne, et mieux bu. Nous partîmes gris.
Moreau avoua qu'à franc étrier, il tomberait dans le fossé lui et le
cheval. Adèle qui buvait du vin deux ou trois fois par an riait de ce qu'elle
ne pouvait pas se tenir debout. Je l'ai consolée en lui disant que la fumée
du vin de champagne durait peu. »
«
Il me semblait impossible qu'elle pût se refuser à ma tendresse
après
l'orgie des huîtres et du punch. »
(Giovanni
Giacomo Casanova de Seingalt)
«
C'est un idéaliste : il n'a jamais aimé que le vin, l'amour et le tabac. »
(Jean
Cassou)
«
Vin va-nu-pieds, vin mort de faim, vin rouge,
vin
rouge-bord, vin rouge mort, rouge
feu,
vin
bourdonnant aux ténèbres des bouges,
vin
rougeoyant aux cavernes des gueux,
vin
va-nu-pieds, vin mort de faim, vin rouge. »
(Jean
Cassou)
«
La famille, c'est une grande table, et tout le monde autour. »
(Laetitia
Casta)
«
Un grand vin ?
C'est
un vin qui raconte une histoire au palais,
un
vin qui donne du plaisir. »
(Florence
Cathiard)
«
Si l’on me demandait quel est le bien le plus précieux de la Terre,
je
répondrais c’est la vigne. »
(Caton,
dit l’Ancien)
«
Si tu surprends ta femme à boire du vin, tue-la ! »
(Caton,
dit l’Ancien)
«
Enfant serviteur d’un vieux F a l e r n e,
Sers-moi
des coupes plus amères,
Comme
la loi de Postumia, notre maîtresse, l’ordonne,
Elle
qui est plus ivre qu’un grain de raisin plein de jus.
Quant
à vous, eaux, partez d’ici, là où vous voulez,
Fléaux
du vin, et émigrez vers des gens plus austères ;
Ici,
le fils de Thyoné est servi pur. »
(Catulle)
«
Un homme qui mange seul ressemble à un animal à la mangeoire.
Mais
un homme qui boit seul ressemble à un candidat au suicide. »
(Emilio
Cecchi)
«
Le vin dissipe la tristesse du cœur mieux que l'or ou le corail ;
il
donne la vaillance au jeune homme et la force au vieillard,
du
cœur au lâche, de l'ardeur à l'indolent. »
(La
Célestine)
«
La beauté, c'est comme l'alcool ou le confort, on s'y habitue,
on
n'y fait plus attention. »
(Louis-Ferdinand
Céline)
«
L'amour c'est comme l'alcool, plus on est impuissant et soûl
et
plus on se croit fort et malin, et sûr de ses droits. »
(Louis-Ferdinand
Céline)
«
L'histoire ne repasse pas les plats. »
(Louis-Ferdinand
Céline)
«
Un bistrot qui ne boit plus,
c'est
comme un curé qui ne dit plus la messe. »
(Louis
Ferdinand Céline)
«
Si j'avais mis de côté tout l'argent que j'ai dépensé à boire,
qu'est-ce
que je pourrais m'offrir comme apéritifs ! »
(Louis
Ferdinand Dupuy, dit Celmas)
Au
coin il y a un bistro (...) où, l’hiver on prenait un saladier de vin chaud
et,
l’été, on prenait un vin blanc gommé (...) Il y a encore un autre bistro,
plus
loin, du côté de Vanves, où le douanier Rousseau arrosait
sa
douzaine d’escargots d’un petit vin gris du pays, dont le patron était
fort fier, car il était de Suresnes, du coteau du Mont-Valérien. (...)
Et
ainsi de suite, des bistros, des bistros,
des bistros,
naguère
tout le long de la périphérie en face des fortifs,
souvent
des bistroquets improvisés, des buvettes à la six-quatre-deux,
de
simples baraques en planches où on buvait debout
sous
un bec à acétylène. »
(Blaise
Cendrars)
«
Et ainsi de suite, des bistros, des bistros, des bistros – (…) où,
l'hiver,
on buvait un saladier de vin chaud et, l'été,
on
prenait un vin blanc gommé (…) –, naguère tout le long
de
la périphérie en face des fortifs, souvent des bistroquets improvisés,
des
buvettes à la six-quatre-deux, de simples baraques en planches
où
on buvait debout sous un bec à acétylène. »
(Blaise
Cendrars)
«
J'ai toujours à mon arçon, dit l'heureux interlocuteur de Sancho,
d'un
côté une bonne cantine de viandes froides,
de
l'autre cette bouteille que j'aime,
que
je chéris et que j'embrasse à tout moment. Monsieur, reprit Sancho
d'une
voix tendre, voulez-vous bien me permettre de l'embrasser une fois ?
L'inconnu
remit alors la bouteille dans ses mains.
Sancho
la porte à la bouche et,
se
renversant sur le dos, il se met à regarder les étoiles et demeure au moins
un
quart d'heure dans cette position qui lui plaisait.
En
se relevant, il fait un soupir,
laisse
tomber sa tête sur son sein. Ah Monsieur, dit-il, ah Monsieur, c'est lui !
Je
le reconnais : il est de Ciudad-Real ! Vous avez raison, c'est de là qu'il
est ;
de
plus, il a quelques années. - À qui le dites-vous ?
Mon
Dieu ! Il n'y a pas de vin
dont
je ne devine, à la seule odeur, le pays et la qualité ;
c'est
la vertu, un don de famille. »
(Miguel
de Cervantès Saavedra)
«
Mon eau est un petit enfant
mon
eau est un sourd
mon
eau est un géant qui tient sur la poitrine un lion
ô
vin
vaste
immense par le basilic de ton regard
complice
et somptueux. »
(Aimé
Césaire, Soleil et eau)
«
La Provence a un trésor,
c'est
une Colombe d'Or.
Elle
a le parfum précieux du thym et de la nostalgie
et
la couleur dorée de l'huile d'olive et des jours heureux. »
(César
Baldaccini, dit César, sculpteur 1921-1998)
«
L’emblème de la France, c’était le coq. C’est aujourd’hui le coq au
vin. »
(Gilbert
Cesbron)
«
Bois du vin pur ! Du vin de feu ! Du vin qui rit !
Et
qu'un cep merveilleux enlace ton esprit !
Car
cette terre, d'où cette vigne s'élance,
Un
jour t'engloutira dans l'éternel silence !
Bois
du vin rouge ou blanc ! Sa vivante couleur
Te
mettra dans le sang la magique chaleur
Qui
fait monter l'amour à ton cœur solitaire !
Bois
du vin pétillant qui fait bondir ton verre !
Bois
le vin du bonheur, et le vin de l'oubli !
Et
quand l'automne d'or, sur le jardin pâli,
Tend
son brocart divin où le ciel se prolonge,
Bois
le vin du désir et bois le vin du songe !
Virgile
et Rabelais, et Ronsard et Mistral,
Buvaient
sans lésiner et sans penser à mal !
Et
je songe à Laforgue, à Corbière, à Verlaine,
Qui
dans l'absinthe bleue, hélas, noyaient leur peine !
Bois
le sang du soleil ! C'est le sang de l'amour !
C'est
la pourpre du soir ou l'or tremblant du jour !
Une
fille enivrante éclose au fond d'un rêve !
La
blondeur d'une grappe, et Vénus qui se lève ! »
(Jean
Cévenol)
«
Un certain ennui m'accompagne partout
et
par moments seulement j'oublie mon chagrin :
c'est
lorsque j'ai bu un coup. Aussi, j'aimais le vin, je l'aime plus encore. »
(Paul
Cézanne à Émile Zola)
«
En principe, on mange deux fois par jour durant toute sa vie. Manger est
l'acte le plus important de la vie, une nécessité. Autant en faire un
plaisir !
Transformer
les nécessités de l'existence en plaisirs, c'est aussi cela la vie. »
Seconde
raison : je montre souvent dans mes films des gens en conflit et la table est
un endroit parfait pour laver son linge sale, les sentiments s'y révèlent,
on s'y dit des choses qu'on ne dit pas ailleurs. »
(Claude
Chabrol, cinéaste, grand buveur et redoutable gourmet)
«
J'aime goûter des vins exceptionnels avec des plats simples, cela aide à
faire ressortir la beauté du vin, sans être troublé par la qualité du
plat. Prétendre connaître l'accord parfait entre un mets et un vin, c'est de
la fumisterie. Ce qui est sûr, en revanche, c'est qu'un vin et un plat
peuvent se détruire l'un l'autre. »
(Claude
Chabrol, cinéaste, grand buveur et redoutable gourmet)
«
Un type qui ne boit pas de vin ne connaîtra jamais le bonheur – De quoi on
peur ceux qui ne boivent pas ? De perdre leur lucidité, pardi ! Finalement,
ils sentent que leur lucidité est fragile. Ils sont plein de complexes. Ils
se croient heureux, mais, au fond, ils ne le sont pas. »
(Claude
Chabrol, cinéaste, grand buveur et redoutable gourmet)
«
Le clinton, c’est le pauvre vin de ceux qui n’ont pas de vigne (...)
C’est
la vigne haute, pauvre, robuste et rebutante.
Pauvre
au point d’être interdite, du raisin hors-la-loi, un vrai Cévenol (...)
Le
clinton est comme le cochon, bon de la tête aux pieds, rien à jeter.
Ses
sarments secs les meilleurs des allume-feu.
Ses
feuilles sont la meilleure enveloppe des fromages de chèvre.
Ses
grappes, on n’en finit plus de s’en servir :
on
les écrase dans une cuve, on laisse bouillir puis on tire du jus de raisin
pour
les enfants, du vin doux, puis le clinton, le premier.
On
jette par-dessus plusieurs arrosoirs d’eau et on tire la piquette (...)
On
apporte le marc à l’alambic pour extraire encore quelques eaux-de-vie. »
(Jean-Pierre
Chabrol)
«
Ton vin est un petit bonheur sur l’âme. »
(Jean-Pierre
Chabrol)
«
Le bel art de la gastronomie est un art chaleureux. Il dépasse la barrière
du langage, fait des amis parmi les gens civilisés et réchauffe le cœur. »
(Samuel
Chamberlain)
«
À regarder son ou sa partenaire manger et boire,
on
peut déjà se faire une idée sur sa manière de faire l'amour. »
(Marc
de Champérard)
Chansons
à boire
Plantons
la vigne
«
De terre en vigne,
La
voilà la jolie vigne
Vigni,
vigna, vignons le vin
La
voilà la jolie vigne au vin
La
voilà la jolie vigne
De
vigne en branche...
De
branche en grappe...
De
grappe en hotte ...
De
hotte en cuve...
De
cuve en presse...
De
presse en tonne...
De
tonne en verre...
De
verre en bouche...
De
bouche en ventre...
De
ventre en terre... »
Chansons
à boire - Origine incertaine
(allusion
aux ordres monastiques irrévérencieuses)
«
Boire à la capucine,
C'est
boire pauvrement !
Boire
à la célestine,
C'est
boire largement.
Boire
à la jacobine,
C'est
chopine à chopine.
Mais
boire en cordelier,
C'est
vider le cellier. »
La
vigne au vin
«
1. De cep en terre
La
voilà, la jolie terre
Terri,
terrons, terrons le vin,
La
voilà, la jolie terre au vin
La
voilà la jolie terre !
2.
De terre en vigne
La
voilà, la jolie vigne
Vigni,
vignons, vignons le vin
La
voilà, la jolie vigne au vin,
La
voilà la jolie vigne !
3.
De vigne en fleur,
La
voilà la jolie fleur,
Fleuri,
fleurons, fleurons le vin
La
voilà la jolie fleur au vin,
La
voilà la jolie fleur !
4.
De fleur en grappe
5.
De grappe en cueille
6.
De cueille en hotte
7.
De hotte en presse
8.
De presse en cuve
9.
De cuve en tonne
10.
De tonne en broc-que
11.
De broc-que en verre
12.
De verre en gueule
13.
De gueule en ventre
14.
De ventre en terre
15.
Plantons la vigne
La
voilà la jolie vigne
Vigni,
vignons, vignons, le vin
La
voilà la jolie vigne au vin
La
voilà, la jolie vigne ! »
Chansons
à boire
La
Bourguignonne
1831
autres
interprètes : Les Quatre Barbus, Jacques Douai, etc...
(Première
version)
«
Au pied d'une vigne
Je
naquis un jour
D'une
mère digne
De
tous mes amours
Depuis
ma naissance
Elle
m'a nourri
En
reconnaissance
Moi
je la chéris
(Refrain
: 2 x)
Joyeux
enfants de la Bourgogne
Je
n'ai jamais eu de guignon
Quand
je vois rougir ma trogne
Je
suis fier d'être bourguignon
Assis
sous la treille
Plus
heureux qu'un roi,
Toujours
ma bouteille
A
côté de moi
Jamais
je m'embrouille
Car
chaque matin
Je
me débarbouille
Dans
un verre de vin
(Refrain)
Madère
et Champagne
Approchez
un peu
Et
vous, vins d'Espagne,
Malgré
votre feu
Le
jus de l'ivrogne
Réclame
ses droits
Devant
la Bourgogne
Saluez
trois fois. »
(Refrain)
Seconde
version :
«
Au sein d'une vigne
J'ai
reçu le jour
Ma
mère était digne
De
tout mon amour
De
puis ma naissance
Elle
m'a nourri.
Par
reconnaissance
Mon
cœur la chérit
(Refrain
:)
Joyeux
enfant de la Bourgogne
Je
n'ai jamais eu de guignon
Quand
je vois rougir ma trogne
Je
suis fier d'être bourguignon !
Je
suis fier, je suis fier
Je
suis fier d'être bourguignon, gnon !
Toujours
la bouteille
A
côté de moi
Buvant
sous ma treille
Plus
heureux qu'un roi
Jamais
je n'embrouille
Car
chaque matin
Je
me débarbouille
Dans
un verre de vin
(Refrain)
Madère
et champagne
Approchez
un peu
Et
vous, vins d'Espagne,
Malgré
tous vos feux,
Amis
de l'ivrogne
Réclamez
vos droits
Devant
la bourgogne
Saluez
trois fois
(Refrain)
Puisque
tout succombe
Un
jour je mourrai
Jusque
dans la tombe
Toujours
je boirai
Je
veux qu'dans la bière
Où
sera mon corps
On
y mette un verre
Rempli
jusqu'au bord. »
(Refrain)
Chansons
à boire
Chevaliers
de la Table Ronde
«
Chevaliers de la Table Ronde
Goûtons
voir si le vin est bon
Chevaliers
de la Table Ronde
Goûtons
voir si le vin est bon
Goûtons
voir, oui, oui, oui
Goûtons
voir, non, non, non
Goûtons
voir si le vin est bon.
Goûtons
voir, oui, oui, oui
Goûtons
voir, non, non, non
Goûtons
voir si le vin est bon.
S'il
est bon, s'il est agréable
J'en
boirai jusqu'à mon plaisir
J'en
boirai cinq a six bouteilles
Et
encore ce n'est pas beaucoup
Si
je meurs, je veux qu'on m'enterre
Dans
une cave où il y a du bon vin
Les
deux pieds contre la muraille
Et
la tête sous le robinet
Et
les quatre plus grands ivrognes
Porteront
les quat' coins du drap
Pour
donner le discours d'usage
On
prendra le bistrot du coin
Et
si le tonneau se débouche
J'en
boirai jusqu'à mon plaisir
Et
s'il en reste quelques gouttes
Ce
sera pour nous rafraîchir
Sur
ma tombe je veux qu'on inscrive
Ici
gît le Roi des buveurs. »
Chansons
à boire
Fanchon
(Elle aime à rire, elle aime à boire) - XVIIIe.
autres
interprètes : Bordas (1956), Les Quatre Barbus (1957), Les Cadets de
Bourgogne
note
: Chant des "Marie-Louise" à Marengo
«
Amis, il faut faire une pause
J'aperçois
l'ombre d'un bouchon
Buvons
à l'aimable Fanchon
Chantons
pour elle quelque chose
(Refrain)
Ah
que son entretien est doux
Qu'il
a de mérite et de gloire
Elle
aime à rire, elle aime à boire
Elle
aime à chanter comme nous
Elle
aime à rire, elle aime à boire
Elle
aime à chanter comme nous
Elle
aime à rire, elle aime à boire
Elle
aime à chanter comme nous
Oui
comme nous ! Oui comme nous !
Fanchon,
quoique bonne chrétienne,
Fut
baptisée avec du vin
Un
Bourguignon fut son parrain
Une
Bretonne sa marraine
(au
Refrain)
Fanchon
préfère la grillade
A
tous les mets plus délicats
Son
teint prend un nouvel éclat
Quand
on lui verse une rasade
(au
Refrain)
Fanchon
ne se montre cruelle
Que
lorsqu'on lui parle d'amour
Mais
moi, je ne lui fais la cour
Que
pour m'enivrer avec elle
(au
Refrain)
Un
jour le voisin la Grenade
Lui
mit la main dans son corset
Elle
riposta d'un soufflet
Sur
le museau du camarade
(au
Refrain). »
Chansons
à boire :
Verse
à boire
«
Verse à boire à ton voisin
Car
il aime, car il aime
Verse
à boire à ton voisin
Car
il aime le bon vin
Il
va boire ton voisin
Car
il aime, car il aime
Il
va boire ton voisin
Car
il aime le bon vin. »
Chanson
à boire
Cette
chanson dite « à boire », sorti en 1986 en France par le groupe Licence IV
composé de Francis Vacher, d'Olivier Guillot et de Gilles Lecouty. La chanson
est restée treize semaines en tête du Top 50 en 1987.
Refrain
:
«
Allez viens boire un p'tit coup à la maison
Y
a du blanc, y a du rouge, du saucisson
Et
Gillou avec son p'tit accordéon
Vive
les bouteilles et les copains et les chansons
1
- Pour pouvoir écrire l'premier couplet
On
avait des crêpes au Grand Marnier
Les
crêpes étaient bonnes mais trop salées
On
s'est forcés, on a tout bu et on n'a rien mangé
2
- Faut faire la cuisine sans être bourré
Et
cette fois y a pas d'premier couplet
Pas
s'marrer et se mettre à chanter
Y
a pas le vin y a pas le pain si y a pas les copains
(au
Refrain 2 x)
3
- Nous on aime bien les chansons à boire
Mais
c'qui nous rendit un peu d'espoir
C'est
qu'ten avais pas fini d'la poire
Qu'on
s'est forcés on a tout bu et on a rien mangé
4
- On a tous fini complet'ment noirs
C'était
pas la fin de nos déboires
J'arrive
pas à mettre une suite à cette histoire
Y
a pas le vin, y a pas le temps si y a pas les copains
(au
Refrain 2 x)
5
- Tout ça se serait bien terminé
Si
nos bonnes femmes n'étaient pas rentrées
Elles
ont mis le Pernod sous clé
Et
on s'est fait virer. »
«
Le whisky ! Rien n'est plus rude à avaler...
Dans
les pays civilisés, on boit du vin ! »
(Charlie
Chaplin)
«
Bien des notaires qui ne prêtent pas attention à leurs épouses goûtent,
tâtent, regardent, respirent, mirent une carafe de vin dans un rayon
de soleil
comme
s’il s’agit d’une personne, de leur vraie femme (...). »
(Maurice
Chappaz)
Les
vignes sont la route des vivants.
«
Les parchets mi-terriens, mi-aériens sont des balcons de casernes ou des cloîtres
dans l’habile entreprise de matage de la nature en vue d’une essence.
Taillés, repris, raccourcis, les membres à l’envers des ceps avec leurs
cicatrices obéissent, funambule trouant le sable dans le plus sévère
alignement.
Et
librement les becs jaunes avec leurs cris jaunes, les choucas naviguent.
Et
montent et redescendent en spirale jusqu’aux nuages. Je hurle par-dessus les
murs (plus de surfaces de murs que de terre ! comme les îles en Bretagne ;
ici toujours l’océan ! du moins un engouffrement des terres dans le ciel,
avec des effluences de thym et de fumier) ; je hurle : »Pour avoir du vin, en
jeter une goutte dans le calice, il faut une torture, une discipline de fer.
»
Les
vignes sont la route des vivants. »
(Maurice
Chappaz, Au revoir les tordus ! in L’été très bleu)
«
Je suis physique comme la vigne et le vin. Lui, il se trouble, moi je prie. Et
ma prière c’est peut-être de me soûler jusqu’à ce que je sois ivre
mort. Eh bien, c’est une prière comme une autre ! Jusqu’à ce que je
clarifie mon regard, jusqu’à ce que je distingue Celui qui m’a offert le
monde. »
(Maurice
Chappaz, Le vin appelle sa mère)
«
Un excellent vieux vin sortit de la cave. Au moment de le boire, où je
regarde le vin qui épouse le soleil, j’ai eu l’impression que la Mort
debout à côté de moi me regardait. »
(Maurice
Chappaz, La pipe qui prie et fume)
Là
où vous trouvez sur la terre le point juste entre ses différents éléments...
«
Pourvu que le vin garde sa vérité, le Valais gardera sa noblesse. Il faut
d’abord du beau raisin, beaucoup de temps et un grand savoir naturel, une
grande expérience orientée vers le naturel. Je ferai l’éloge de notre
sol, lequel porte les meilleures vignes du monde. Je vous dirai d’une
haleine : Là où vous trouvez sur la terre le point juste entre ses différents
éléments, la note de plus haute plénitude, variété des époques, des
fonds et intensités du mariage : sol, soleil, argile, sable, calcaire qui
aiguise le parfum des plantes et le dur granit pointillé de noir, ces éclats
de silex réchauffeur de mottes ; là où tout l’été la vieille boue
glaciaire brûle et où dès le balbutiant décembre, la neige répand partout
son absolution, là où règne petite pluie et grande lumière, dans la plus
vive robustesse des pays tempérés, des pays à nuits fraîches et à jours
ardents guettant l’automne sans brouillard ; dans la chimie la plus délicate
des substances, des saisons, des fibres de la roche ensoleillée et des sucs
souterrains, surplombant ce torrent-taureau le Rhône, là où dans le monde
il y a la plus grande santé en tout, poussent nos vignes, vient notre vin. »
(Maurice
Chappaz, Journal intime d’un pays.)
«
J’aime qui respecte son chien, affectionne ses outils, n’écorce pas
l’arbre
pour
en punir la sève, ne mouille pas le vin hérité,
se
moque de l’existence d’un monde exemplaire. »
(René
Char)
«
Sans morale, il n'y a plus de vin de Bordeaux, ni de style.
La
morale, c'est le goût de ce qui est pur et défie le temps. »
(Jacques
Chardonne)
«
La vigne a servi à la nourriture des hommes et même à leur habillement. »
(Jean
Charles)
«
Platon défendait le vin à la jeunesse et ne le permettait qu’aux
vieillards. »
(François
René vicomte de Chateaubriand)
«
Les Français seuls savent dîner avec méthode,
comme
eux seuls savent composer un livre. »
(François
René vicomte de Chateaubriand)
«
Déguster une volaille sans boire un Monthélie,
c'est
une erreur de taille, et peut-être un délit. »
(Château
de Monthélie)
«
Donner un moment de bonheur avec un vin élégant et équilibré :
c'est
notre fierté. »
(Château
La Tour Figeac – grand cru classé Saint-Émilion)
«
Le champagne parle au cœur, le bordeaux parle à l'esprit,
le
bourgogne parle à notre sensualité. »
(Martine
Châtelain-Courtois)
«
Le vin, moins on le touche, mieux ça vaut. »
(Jules
Chauvet)
«
En vins naturels, les terroirs s'expriment
et
les meilleurs terroirs se distinguent. »
(Jules
Chauvet)
«
Après avoir montré comment la plasticité du vin constitue
l’un
des facteurs majeurs de l’appréciation de sa qualité, nous voudrions établir
un
pont entre la mystérieuse architecture interne du vin
et
le mystérieux pouvoir de notre organisme et de notre esprit de la révéler.
Transmutation
troublante puisque l’homme transforme presque instantanément
une
matière liquide d’apparence inerte en éléments immatériels
dont
se nourrit sa pensée.
C’est
dans ce cadre spirituel que le vin doit être considéré comme vivant. »
(Jules
Chauvet)
«
C’est d’abord le vin qui m’a conduit à la biologie, puis la biologie
m’a relancé beaucoup plus loin, mais sans que je quitte le vin.
J’ai
continué à étudier la biologie, mais sans perdre de vue que le vin était là,
alors
ce que j’ai pu apprendre,
j’ai
essayé de l’utiliser pour comprendre le vin.
Mais
je peux vous dire tout de suite que je n’ai pas encore compris le vin. »
(Jules
Chauvet)
«
La forme géométrique et le volume d'un verre à dégustation devrait être
choisie et déterminée – avant tout souci d'esthétique de verrerie –
après
une étude des facteurs influençant les diffusions de l'arôme,
facteurs
dont la combinaison rationnelle permettrait d'atteindre,
pour
chaque région viticole, la présentation la plus favorable pour ses vins. »
(Jules
Chauvet)
«
On a tellement touché le fond de l’abîme qu’on ne peut que remonter. »
(Jules
Chauvet)
«
Certains vins ont non seulement des caractères précis
mais
encore des silhouettes idéales.
Ils
peuvent évoquer les matins de printemps embaumés
et
les soirs troublants de septembre. »
(Jules
Chauvet)
[
Anonymes
| Dictons | Proverbes
| Bible Coran Torah | Aphorismes
de Marc Escayrol | de
Abbé Pierre à Basselin | de
Baudelaire à Brillant | de Brillat-Savarin
à Chauvet ]
[
de
Chaval à Colette | de Colombo à
Despentes | de Desproges à Escayrol
| de Escoffier à Goethe | de
Goncourt à Ionesco | de Isfahani à
Leglise ]
[
de Le Gouic à Maugham | de Maupassant
à Onfray | de Orizet à Puisais
| de Queffelec à Saint-Amant |
de
Sainte-Beuve à Thurber | de Tibulle
à Zweig ]
© Philippe
Margot et Gilles GARRIGUES 1998-2013
Toute reproduction,
même partielle et quel qu'en soit le support, est interdite sans
autorisation préalable écrite des éditeurs du site.