Florilège de Citations sur le Vin,
la Vigne & le Bien Manger !
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Cette liste unique de citations a été établie en collaboration avec Philippe Margot,
auteur du livre Le Vin de la Bouteille au Verre aux Editions Ketty & Alexandre (en savoir plus)

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de GONCOURT à IONESCO

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« ...Reçu ce matin un billet où elle me dit : "je viendrai sur le coup de

midi vous demander une larme de votre vin de Tokaj...". »

(Edmond de Goncourt)

 

 

« Une bouteille, voilà une distraction bien supérieure à la femme.

La bouteille vide, c'est fini. Elle ne vous demande ni visite ni souvenir, la bouteille.

Elle ne vous demande ni reconnaissance ni amour ni même de politesse.

Elle ne vous fait pas d'enfant, la bouteille. »

(Edmond et Jules de Goncourt)

 

 

« L'horreur de l'homme pour la réalité lui a fait trouver ces trois échappatoires :

l'ivresse, l'amour, le travail. »

(Edmond et Jules de Goncourt)

 

 

« Une religion sans surnaturel, cela me fait penser à une annonce

que j’ai lue ces années-ci dans les grands journaux :

vin sans raisin. »

(Edmond et Jules de Goncourt)

 

 

« Les plaisirs que l'amour donne

On s'en doute leurs attraits ;

Quand Bacchus les assaisonne,

Ils sont encore plus parfaits. »

(Pierre Thomas Gondot)

 

 

Entre deux verres

Valérie Gonzales

 

« J’esquive les regards de ceux qui se tiennent droits

Raides comme des manches à balais

Je suis la reine de l'escrime à ce niveau là

Moi je n’ai plus d’assise le corps trop endoloris

Par le manque a gagné

L’alcool est le bourreau dont je suis la victime.

Mon cœur est imbibé

Éponge usée et saturée

Mes parallèles font des slaloms

Et se cognent aux angles droits des comptoirs mal éclairés,

Mes mains tremblent comme des feuilles aux quatre vents

Pour sur j’suis alcoolo

Accro aux tord-boyaux

A la gnôle, à la goutte, l’eau de vie, la vinasse

Tout ce qui coule et délasse

Tout ce qui se boit en un mot

Tout ce qui n’est pas eau.

Je bois pour oublier que je bois

Aussi pour me faire croire que c’est normal

De boire quand rien ne va

Pour oublier que plus je bois plus je vais mal

Pour tenter de noyer ma peur que je vomis dans l'ascenseur,

Pour tenter d'oublier ma gueule

Dans le miroir quand par mégarde je m’y attarde

Pour oublier que je suis seule à boire

Dans ce bar tellement j’suis pitoyable à voir

Quand je bois,

Et je bois tout le temps parce que l'alcool est mon maître à penser,

Tu vois mes rêves ce soir encore s'étiolent au firmament

Entends

Je me mouche dedans,

Le petit jour se lève, rentre chez toi l'ami

Chez moi c'est nulle part...

Toujours l'alcool me renvoie au néant. »

 

 

« Un vin est bon quand, après en avoir bu un verre,

on a envie d’en boire un second. »

(N. Got)

 

 

Richard Gotainer : 12 pieds sur terre

Deux auteurs, un compositeur, un metteur en scène, un arrangeur et un interprète nous délivrent un spectacle à couper le souffle* : sur le thème des pollueurs de la terre, « La Goutte au Pépère » est une véritable comédie musicale - en alexandrins - mettant en scène neuf personnages, tous chantés, mimés, dansés par… un seul homme (enfin, à ce stade, peut-on encore le qualifier d'homme, ce Richard Gotainer ? ).

 

Richard Gotainer, la goutte en question, elle est alcoolisée ?

« - Ben… c’est la gnôle, quoi ! Le passage obligé, généralement imbuvable …

- Mais en en faisant l’apologie, vous risquez la censure, de nos jours ?

- Pourquoi ?

- Mais vous le savez bien, les boissons nobles sont attaquées de toutes parts ; on assiste à une véritable frénésie anti-alcoolique ; au secours, l’eau revient !

- Écoutez, moi, je ne lis pas la presse. Mais ce que je puis vous dire, c'est qu'en matière d'art de vivre, dans mon entourage, RAS ! Sinon, d'ailleurs, je doute que mon spectacle ait vu le jour.

- … ?

- Eh oui ! Tout est parti de plusieurs déjeuners arrosés en compagnie d’Éric Kristy. Au plus fort de l'îvreté, quelques rimes improvisées sur une nappe de papier inondée de nos larmes - je vous rassure, notre vallée de larmes était irriguée par le rire …

-… rien n’est absolu, sauf l’humour, disait Einstein...

- …un thème vaguement écologiste (attention, je n’ai pas dit alcoologiste), une vague considération commerciale (aucune comédie musicale sur les scènes françaises à l’époque), une vague d’optimisme (les producteurs vont se précipiter, bien sûr) et c’était parti : nos alexandrins allaient submerger monde ! »

 

 

« Ah ! si la Seine était ce bon vin de Beaune

Et que mon ventre fût large de plusieurs aunes,

Je m'en irais dessous un pont,

M'y coucherais tout de mon long.

Et je ferais descendre la Seine dans mon ventre

Et si le roi Henry voulait me la reprendre,

Implorant ma pitié, plutôt que de la rendre,

Je lui dirais : "Bon roi Henry,

Gardez, gardez votre Paris,

Pars avec Vincennes…

Mais laissez-moi la Seine. »

(Émile Goudeau)

 

 

« L’eau conduit l’électricité, mais si tu mets du vin dedans,

elle n’a plus le droit de conduire. »

(Jean-Marie Gourio)

 

 

« Au début, il rentrait soûl tous les soirs, ça allait ;

maintenant c’est tous les midis.

Heureusement qu’il en renverse,

parce que s’il buvait tout ce qu’il commande...! »

(Jean-Marie Gourio)

 

 

« L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, mais je m'en fous,

je suis tout le temps malade. »

(Jean-Marie Gourio)

 

 

« Le cerveau doit être constamment irrigué,

mais il ne faut pas que ça déborde non plus. »

(Jean-Marie Gourio)

 

 

« L'alcoolisme est une bonne maladie, par rapport à ceux

qui ne peuvent pas boire parce qu'ils sont malades. »

(Jean-Marie Gourio)

 

 

« C'est pas les boissons qui manquent,

c'est les gens avec qui boire. »

(Jean-Marie Gourio)

 

 

« Dans le beaujolais nouveau, ils mettent de moins en moins de beaujolais

et de plus en plus de nouveau. »

(Jean-Marie Gourio)

 

 

« Une bouteille de nos vignes, et, avec elle, une aimable fille,

y-a-t-il de meilleurs briseurs de soucis que l’amour et le vin d’Alsace ? »

(Joseph Graff)

 

 

« L'alcool ne prolonge pas le rêve,

il s'empresse de le chasser dès qu'il va l'atteindre. »

(Alain Grandbois)

 

 

« Couleur des yeux d'un alcoolique : vert-bouteille toujours. »

(Etienne Grandterre)

 

 

« Pour moi, en tant que vigneron, il m'est difficile de me prononcer

sur ce qui est le plus beau : élaborer le vin ou le boire. »

(Philippe Grassi)

 

 

« J’ai toujours pensé que le champagne devait être au vin

ce que la haute couture est à la mode. »

(Alfred Gratien)

 

 

« Vin, fille, faveur et poirier sont difficiles à conserver.

Le vin du cru, un dîner d’amis et la musique d’amateur,

sont trois choses également à craindre. »

(Alexandre Balthazar Laurent Grimod de la Reynière)

 

 

« Il faut s’emparer des vins à leur descente de cuve,

comme l’on s’emparait autrefois d’une jeune fille à la sortie d’un couvent,

lorsqu’on voulait être sûr d’avoir une épouse sans tache. »

(Alexandre Balthazar Laurent Grimod de la Reynière)

 

 

« L'homme de goût et d'esprit ne doit point se décourager

dans la tâche difficile de former une bonne cave :

Il lui faut trente années de soins, de dépenses, de voyages,

une vigilance et une activité presque surhumaine. Mais qu'importe ?

Les jouissances qu'il se prépare sont indicibles.

Et quel héritage à transmettre au fils qui portera son nom. »

(Alexandre Balthazar Laurent Grimod de la Reynière)

 

 

« Il n'y a que les mauvais cœurs qui médisent à table,

car rien ne rend plus indulgent que la bonne chère. »

(Alexandre Balthasar Laurent Grimod de la Reynière)

 

 

« Treize à table n'est à craindre qu'autant qu'il n'y aurait à manger que pour douze. »

(Alexandre Balthasar Laurent Grimod de la Reynière)

 

 

« Le plus grand outrage que l'on puisse faire à un gourmand,

c'est de l'interrompre dans l'exercice de ses mâchoires. »

(Alexandre Balthazar Laurent Grimod de la Reynière)

 

 

« Certes, le terroir, ça ne se mange pas, mais la terre, par contre, ça se palpe, ça se goûte et ça se hume. Et le climat, au sens bourguignon du terme (un lieu géographique, une exposition, un sol, un endroit quoi ! , que l'on peut caractériser par un certain nombre de critères, distincts de ceux de la parcelle voisine), ça se ressent et ça se vit, autrement qu'en pointant son groin au-dessus d'un verre Inao. Pour ça, il faut savoir enfiler une paire de bottes, arpenter les rangées de vignes ou escalader les coteaux. Et tailler un brin de causette avec le bipède parfois bourru qui les cultive. »

Olivier Grosjean sur Le blog d'Olif, le 15 octobre 2012.

 

 

« L'alcool et l'indignité tuent sûrement. »

(Pierre Guérin)

 

 

« Mieux vaut faire beaucoup de bon vin qu’un peu de mauvais. »

(Jean-Marie Guffens-Heynen)

 

 

« Il n'y a pas de vins surboisés ; il n'y a que des vins sous-vinés ! »

(Jean-Marie Guffens-Heynen)

 

 

« Le vin est mort. Soyons clairs, le vin est mort.

Et pas seulement les vins, mais aussi les fruits, les fromages...

Le vin, c’est une relation quasi-religieuse de l’homme

avec les éléments naturels, avec l’immatériel.

C’est un métier de poète, de faire un grand vin. »

(Aimé Guibert)

 

 

« La cuisine, c’est faire le marché le matin, ce faisant, établir un menu,

passer la journée à le réaliser et enfin le servir à dix personnes à l’heure où l’on est prêt. »

(André Guillot)

 

 

L'automne à Chablis

 

« Avant l'apparition des pressoirs nouveau style

l'on entendait le soir et longtemps dans la nuit,

parmi les cris d'appel et tant de joyeux bruits,

l'on entendait souvent des tic-tac dans la ville.

 

Ces coups révélateurs des battants métalliques

étaient ban de vendange en l'automne arrivé

semblant fêter, ensemble, un bonheur retrouvé

dans Chablis se nimbant de coteaux idylliques.

De nos jours, ces travaux gardent des airs de liesse,

un rire encouragé par les cœurs de vingt ans.

Dans les lieux-dits connus de tous les habitants

la vigne aux raisins blancs tient toujours sa promesse.

 

Mais revoyons plutôt les aspects de naguère,

le vin nouveau, ce roi des celliers assombris,

qui prend corps et valeur dans les meilleurs abris

que sont ces fûts de chêne, ô bois que l'on préfère !

 

Dès que les vendangeurs s'égaillaient sur les côtes,

ici, au bord des rues, ailleurs au fond des caves,

les pressoirs, en tintant, apportaient leur concours.

La ville, avec ferveur, accueillait tous ses hôtes.

 

Aussi, je me souviens d'instants heureux et dignes

des plus parfaits moments passés en ce pays ;

pour les garder au cœur, un seul jour m'eût suffi :

le soir d'un beau couchant, à l'opposé des vignes.

 

Le nectar déjà blond tout couronné d'écume

de même qu'aujourd'hui coulait en ce temps-là,

trésor de ces lointains tout garnis d'échalas

dominant le Serein voilé d'un peu de brume.

 

Ce soir-là, le logis éveillait en sourdine

le robuste appétit de tous les vignerons.

Une agréable odeur jusqu'au bas des perrons

avait fumet de lièvre et senteurs de terrine.

 

Oh ! Que de joie partout ! On fait longue tablée.

Souvent le refrain monte et le propos grivois

mêle aux mots patoisants le rire au fond des voix.

Aujourd'hui, l'on croirait un repas de pélée.

Dès le souper fini reprend le pressurage.

Pour dompter ce labeur le bras se doit musclé

mais on rit de bon cœur si l'on est essoufflé

par l'effort poursuivi dans le dernier serrage.

 

À présent, dans le chai que la futaille encombre

l'on finit de descendre, enfin, le vin nouveau.

Dehors, tournant la rue, heurtant le caniveau,

le pas d'un homme heureux se perd dans la nuit sombre. »

Concours de la Muse des vins de Chablis en 1977 - Prix honorable des Grands Crus.

(Jean Guilly  -  Avec la terre et les Saisons  Poèmes – 1985)

 

 

« Redoutez les effets du vin, mais observez pourtant

qu'il y a beaucoup plus de vieux ivrognes que de vieux médecins. »

(Sacha Guitry)

 

 

La plupart des dîners sont de véritables guets-apens...

« Quand un dîner est mauvais, ça ne prouve pas seulement que le dîner est mauvais. Ca prouve que le café ne sera pas buvable, ça prouve que les liqueurs seront oubliées et les cigares omis. Ca prouve que vous ne tenez pas à ce que je revienne. Ca prouve que j'ai eu tort de venir.

Pourquoi ai-je l'impression qu'autrefois on agissait différemment ?

Et à quoi faut-il attribuer cette insouciance des amphitryons ?

A leur avarice ?

Oui, d'abord, bien sûr. Mais aussi surtout, cela tient à la facilité qu'on a d'ouvrir sa porte à n'importe qui, presque.

Il faut estimer ses convives. Or, on s'invite à dîner pour faire connaissance.

On commence tout simplement par la faim.

Ensuite, on se rend l'invitation.

On fait ça trois fois, quatre fois, jusqu'à ce que ça vienne ...

Et, le plus souvent, on s'aperçoit - trop tard que l'amitié ne vient pas en mangeant.

Eh ! Oui, trop tard ! Vous ne pouvez plus vous dérober. Le pli est pris, c'est l'engrenage. Et puis, on sait que vous avez dîné à plusieurs reprises les uns chez les autres ; on croit que vous êtes des intimes et l’on ne s'explique pas vos sévérités réciproques, - car, pour tout le monde, vous êtes des amis, excepté pour vous.

Ainsi, vous détruisez l'un des plus grands charmes de la vie. Et, l'ayant méconnu, pour un peu vous le contesteriez.

Et, pourtant, est-il un plaisir plus savoureux que celui d'avoir à sa table deux amis gourmands et gais ?

Je dis "deux", parce que pour manger, c'est comme pour causer, il ne faut pas être nombreux.

Moins on est de fous, plus on rit.

Car, il faut bien l'avouer, on ne s'amuse jamais lorsqu'on est quinze ou vingt à table - ou ailleurs.

Un grand dîner ! Mais c'est sinistre, un grand dîner.

On n'est jamais placé comme on aurait souhaité l'être. On a toujours trop chaud, on est mal et on mange un petit peu d'un tas de plats compliqués et prévus.

Ah ! Que la vie est belle et que l'on bavarde bien quand on est quatre et qu'on a mangé chacun son perdreau.

Puisque vous avez la manie d'avoir chez vous des gens célèbres, ne les invitez donc pas tous à la fois.

On brille mieux quand on est seul, et les gens célèbres préfèrent ne pas se rencontrer.

Conviez-les chacun à leur tour, offrez-leur de bons mets et de bons vins, vous les aurez souvent, et au moins vous pourrez profiter d'eux.

Vous faites venir Capus, et le même soir, vous invitez Donnay pour épater Capus.

C'est une faute inutile.

Capus est bien plus épaté de voir Capus chez vous que d'y voir Donnay. »

(Sacha  Guitry)

 

 

« Le mariage est comme le restaurant. À peine est-on servi,

qu'on regarde ce qu'il y a dans l'assiette du voisin. »

(Sacha Guitry)

 

 

« Si vous réunissez à table une douzaine de personnes, il y a toujours une femme "qui fait la gueule", un monsieur qui s'ennuie, un homme qui parle trop et quelqu'un de distrait qui fait gaffe sur gaffe.  Lorsque vous avez un médecin à votre table,

pensez à mettre auprès de lui un bloc de papier et un stylo,

afin qu'il puisse, entre la poire et le fromage,

faire autant d'ordonnances qu'il y aura de convives. De quels repas se souvient-on ? De ceux qui furent délectables - ou pour la bouche - ou pour l'esprit.

Ce ne sont pas toujours les mêmes. Les plus exquis de tous n'ont-ils pas été

ceux que l'on improvisa ? On se souvient trente ans après, de deux œufs sur le plat

-un peu trop cuits sans doute - mais la main qui tenait la poêle était si belle. »

(Sacha Guitry)

 

 

« La plupart des repas ne sont que des prétextes,

aussitôt qu'on est plus de deux. »

(Sacha Guitry)

 

 

« Le vin qui met la vie à l’échelle du rêve. »

(Paul Guth)

 

 

« Le vin est la boisson alimentaire la plus précieuse et la plus énergique ;

son usage habituel, aux repas de la famille, épargne un tiers du pain

et de la viande. Le vin stimule la force du corps, échauffe le cœur,

développe l’esprit de sociabilité ; il donne l’activité, la décision, le courage

et le contentement dans le travail et dans toute action.

Aussi devrait-on constituer bientôt la boisson alimentaire de toutes les familles,

riches ou pauvres, partout où la civilisation étend ses bienfaits (...)

La France devra en consommer à elle seule

plus de cent millions d’hectolitres par an. »

(Jules Guyot)

 

 

« Et puis, le vin est perfide ; l’homme arrogant ne goûte aucun repos, son âme est avide comme le sépulcre, il est insatiable comme la mort. Il rassemble autour de lui

toutes les nations et s’assujettit tous les peuples. »

(Le livre d’Habacuc 2 : 5)

 

 

« Malheur à qui fait boire son prochain ! Malheur

à toi, qui lui verses ta fureur jusqu’à l’enivrer, afin de pouvoir contempler sa nudité !

Tu seras rassasié d’ignominie plus que de gloire.

Livre-toi à la boisson, toi aussi, et dévoile ta honte. La coupe que l’Éternel tient dans sa main droite va faire le tour jusqu’à toi, et l’ignominie couvrira ta gloire. »

(Le livre d’Habacuc 2 : 15-16)

 

 

« Des amis, un flacon de vin, du loisir, un coin parmi les fleurs...

je n’échangerai pas cette joie pour un monde, présent ou à venir. »

(Chams-al-Dîn Mohammad. dit Hâfiz)

 

 

« J’ai bien peur que les saints qu’on voit se moquer des ivrognes

n’aillent porter un jour leurs prières au cabaret. »

(Chams-al-Dîn Mohammad. dit Hâfiz)

 

 

« Voici que, de nouveau, le vin me ravit à moi-même.

De nouveau, le vin m’a conquis par ses caresses. Sois béni mille fois le vin rouge

qui donne à mon visage les couleurs de la joie. »

(Chams-al-Dîn Mohammad. dit Hâfiz)

 

 

« Même si amer est le vin,

l'ivresse, elle, n'est pas morose. »

(Chams-al-Dîn Mohammad. dit Hâfiz)

 

 

« À la taverne, j'allais

mal réveillé, cette nuit,

avec ma robe trempée

et du vin sur mon tapis. »

 

« Parle des musiciens et du vin ; ne cherche pas à pénétrer

les secrets de l'univers. »

 

« Pour remercier le Dieu de la paix survenue entre moi et Lui,

les soufis en dansant ont vidé la coupe de la reconnaissance. »

(Chams-al-Dîn Mohammad. dit Hâfiz)

 

 

Livre de l'Écclésiastique

10 : 9 Auprès d'une femme mariée ne t'assieds jamais, ne festoie pas avec elle en buvant du vin, de crainte que ton âme n'incline vers elle et que dans ta passion tu ne glisses à ta perte.

10 : 10 Ne délaisse pas un vieil ami, car un ami de fraîche date ne le vaut pas. Vin nouveau, ami nouveau ; quand il aura vieilli, tu le boiras avec joie.

20 : 2 Le vin et les femmes égarent les hommes intelligents, celui qui fréquente les prostituées devient de plus en plus téméraire.

31 : 25 Avec le vin ne joue pas à l'homme fort, car le vin en a perdu beaucoup.

31 : 26 Comme la fournaise éprouve la trempe de l'acier, ainsi le vin éprouve les cœurs quand des orgueilleux se battent.

31 : 27 Pour les hommes, le vin est comme la vie, si on le boit avec modération. Quelle vie pour celui qui manque de vin ! Aussi bien fut-il créé aux origines pour apporter la joie.

31 : 28 Le vin apporte allégresse du cœur et joie de l'âme, quand on le boit à propos et juste ce qu'il faut.

31 : 29 Le vin bu avec excès est l'amertume de l'âme, il entraîne provocations et affrontements.

31 : 30 L'ivresse accroît la fureur de l'insensé, à ses dépens ; elle diminue ses forces et lui vaut de mauvais coups.

31 : 31 Dans un banquet arrosé de vin, évite de t'en prendre à ton voisin et de le rabaisser au milieu de sa joie. Ne lui adresse pas de propos blessants et ne le harcèle pas de tes revendications.

33 : 5 Un sceau d'escarboucle sur une garniture d'or, tel est un concert dans un banquet arrosé de vin.

33 : 6 Un sceau d'émeraude sur une monture d'or, tel est un air de musique sur un vin délicieux.

41 : 20 Le vin et la musique réjouissent le cœur, mais plus que ces deux choses l'amour de la sagesse.

50 : 1  Le souvenir de Josias est un mélange aromatique, préparation due au travail du parfumeur. Dans toutes les bouches, il est comme du miel, comme une musique dans un banquet arrosé de vin.

« L'ardente fille des raisins ressemble à notre pupille :

Iris la peau ; et cristallin le voile transparent. »

(Chams-al-Dîn Mohammad. dit Hâfiz)

 

 

« Tous ces gens-là sont jaloux parce que je suis le seul homme

d’extrême gauche à savoir boire du vin. »

(Jean-Edern Hallier)

 

 

« Le vin est certainement la meilleure des boissons

et il en existe pour chaque moment fort de la vie.

Il est fait pour être partagé en famille, entre amis ou avec mes musiciens,

mais toujours autour d'une table. »

(Johnny Hallyday)

 

 

Johnny Hallyday

Il faut boire à la source

1971

 

« Derrière la colline

Derrière les cheminées

Au-delà des nuages de fumée

Il y a une source

Qui distille du vin

Un vin plus enivrant

Que tous les vins

 

Si tu veux le choisir

Si tu veux le goûter

Il te suffit de franchir la vallée

Ce n'est pas très loin

Ça ne te coûte rien

Il suffit d'oublier tes préjugés

 

Il faut boire à la source

Boire à la source

Boire à la source de la vie

Boire à la source

Boire à la source

Boire à la source de la vie

 

Déchire ton argent

Déchire tes papiers

Brûle tes vêtements et tes souliers

Ouvre grand tes bras et tu retrouveras

Le torrent de la vie qui coule en toi

 

Il faut boire à la source

Boire à la source

Boire à la source de la vie

Boire à la source

Boire à la source

Boire à la source de la vie... »

 

 

« "L'exact Champagne" est boisson de princes qui vivent aux cours,

lieux de luxe de table. Les étiquettes proclament  "cuvée impériale". »

(Éric  P. Hamp, Marée fraîche)

 

 

« Le vin est pour l’imaginaire… de l’eau ignée,

une eau compénétrée et transformée par la chaleur solaire.

Par là, il est le symbole naturel du sang, lui aussi une eau ignée

véhiculant la chaleur de vie, elle-même partie inférieure de l’esprit. »

(Jean Hani)

 

 

« L’acte physique élémentaire consistant à déboucher une bouteille de vin

a procuré plus de bonheur à l’humanité

que tous les gouvernements dans l’histoire mondiale. »

 

« Qui ne peut boire du Brouilly sans penser aux cuisses féminines ! »

 

« Le goût est un mystère qui trouve sa meilleure expression dans le vin. »

(Jim Harrison)

 

 

« La France est devenue pour moi une retraite et un soulagement,

et puis la gastronomie s'est peu à peu installée dans ma vie

comme une consolation majeure. »

(Jim Harrison)

 

 

« Pour moi, le goût est un mystère qui trouve indéniablement

sa meilleure expression dans le vin. »

(Jim Harrison)

 

 

« Certains sports, disons l’alpinisme ou le trekking, le cyclisme et la pêche à la truite, ont atteint un réel état d’épuisement à cause de l’équipement et de la technique, d’une méticulosité hallucinante. Sucés jusqu’à l’os, purement et simplement. L’art culinaire court le même risque.

(…)

On pratique aujourd’hui le sport comme si l’on essayait d’être poète en Irlande pendant que Yeats pondait encore ses strophes. »

(Jim Harrison)

 

 

« Plutôt que de descendre au fond du puits des névroses

qui font de bon nombre d'entre nous ce que nous sommes,

je préfère considérer ma passion pour la gastronomie et les bons vins

comme une quête obstinée de l'authenticité. »

(Jim Harrison)

 

 

« Nous devenons fatalement nos rêves de jeunesse et les énergies intempérantes qui me poussent vers le mot écrit contaminent mes pratiques de la pêche, de la chasse et de la cuisine. »

(Jim Harrison, Aventures d'un gourmand vagabond)

 

 

Que redoutez-vous le plus ?

« Me retrouver le verre vide entre deux casse-couilles…»

(Jim Harrison)

 

 

« L’Europe de l’Ouest ne s’intéresse qu’à la grande bouffe.

Elle est sous le joug du poulet, du vin et de l’abstraction. »

(Hassan II)

 

 

Compte tenu du nombre de bouchons, Paris a bel et bien été mis en bouteille. »

(Régis Hauser)

 

 

« J'aurais dû donner ma conférence

puis boire un magnum de champagne en récompense.

Malheureusement, j'ai fait le contraire. »

(Ian Hay)

 

 

« Celui qui a connu dans les vins sincères ce supplément d'âme,

comme un parfum de Paradis, sait qu'ils sont le fruit d'une sincérité d'intention.

Sincérité d'intention, voilà ce qui sans doute peut faire la différence.

Ces vins sont comme des témoins qui nous invitent à retrouver ce respect,

ce souci de cultiver la terre tout en la préservant. »

(Paul Hayat, Le Rouge & Le Blanc, n° 76)

 

 

 

« J'en pris une gorgée ; je fermais les yeux et les plus belles choses

que je n'avais jamais imaginées défilèrent dans ma mémoire.

Dans les contes de fées, le prince absorbe une potion magique

et tous les secrets de la terre lui sont révélés.

J'ai fait l'expérience de ce miracle. »

(Maurice Healey)

 

 

« J’ai planté la vigne quand mon mari est mort.

Depuis, tout cet amour dont je débordais,

il est dans la vigne.

Je parle avec elle. J’ai un échange... »

(Yvonne Hegoburu)

 

 

« Si je pouvais déplacer des montagnes,

je rapprocherais de mois le Johannisberg. »

(Heinrich Heine)

 

 

« Au bout du sixième bistrot, je commençais à avoir sérieusement

chaud aux oreilles.

Mais le pastis, c'est un entraînement. Quand les six premiers sont passés,

le reste vient tout seul. »

(André Héléna)

 

 

« Le vin est un grand dispensateur de plaisirs divers. Plaisir sensoriel,

plaisir intellectuel et plaisir esthétique se sont exprimés au cours des siècles

à travers les arts et la littérature : « En Europe, nous considérions le vin

comme un aliment normal et sain et aussi comme une grande source

de bonheur, de bien-être et de plaisir. Boire du vin n'était pas

un signe de snobisme ou de raffinement (…) ; c'était aussi naturel

que de manger et, quant à moi, aussi nécessaire, et je n'aurais pu imaginer

prendre un repas sans boire du vin (…). J'aimais tous les vins,

sauf les vins doux … et les vins trop épais. »

(Ernest Hemingway, 1964)

 

 

« Le vin est une des choses les plus civilisée du monde, et l'un des produits

de la nature, qui aient été portés au plus haut degré de perfection.

Parmi tous les plaisirs purement sensoriels que l'on peut acheter,

ceux que fournit le vin, plaisirs de goûter et plaisirs d'apprécier,

occupent peut-être l'échelle la plus vaste.

La connaissance des vins et l'éducation du palais peuvent être

une source de grandes joies pendant une vie entière. »

(Ernest Hemingway)

 

 

« Mon Cher, ce vin est trop bon pour porter un toast.

Vous ne voulez pas confondre les émotions avec un vin de cette qualité.

Vous en perdriez le goût. »

(Ernest Hemingway)

 

 

« Je préparais deux verres et un siphon.

- Une cuite, Jake. Une de ces cuites !

-C'est étrange. Tu ferais mieux de boire un coup, tiens.

BilI se frotta le front.

-C'est très curieux, dit-il. Peux pas me rappeler comment c'est arrivé.

-C'est arrivé comme ça, tout d 'un coup.

- Ça a duré longtemps ?

- Quatre jours, Jake. Ça a duré quatre jours.

- Ou as-tu été ?

-Rappelle pas. Je t'ai écrit une carte, ça, je me le rappelle parfaitement.

-Tu n'as rien fait d'autre ? J'suis pas sur. C'est possible.

- Allons, raconte-moi.

- Peux pas me rappeler. J't'ai dit tout ce que je me rappelais.

- Allons, bois un coup et rappelle-toi. »

(Ernest Hemingway)

 

 

L'absinthe :

« Une alchimie fluide qui endort la langue, enflamme le cerveau,

réchauffe l'estomac et change les idées. »

(Ernest Miller Hemingway)

 

 

« Tout l'art de consommer du vin est une science composée

de conversations agréablement inspirées, de pensées nouvelles et brillantes

aux heures de loisir entre le repas et la salle à manger. »

(Alexander Henderson)

 

 

« Une personne habituée seulement à de mauvais vins

formera un jugement erroné en consommant de meilleurs crûs,

au point de préférer les premiers.

Toutes les nations peuvent être trompées par ce préjudice. »

(Alexander Henderson)

 

 

« Bonne cuisine et bon vin, c'est le paradis sur terre. »

(Henri IV)

 

 

« Mieux vaut cacher sa déraison, mais c'est difficile dans la débauche et l'ivresse. »

(Héraclite d'Ephèse)

 

 

« La gastronomie est l'art de bien manger,

au lieu de manger mal, sans manger plus que les autres. »

(Marcel Héraud)

 

 

« Dieu fit l'homme

Fragile comme une bulle

Dieu fit l’amour

L’amour fit le chagrin

Dieu fit la vigne

Était-ce un péché

Que l’homme fit le vin

Pour y noyer le chagrin ?

(Olivier Herford)

 

 

ªVif je me sens plein d'entrain,

Quand je bois mon vin caprin :

Puis à l'amour suis enclin

Quand je bois mon vin coquin. »

(Robert Herrick)

 

 

« Buvez du vin, et vivez ici dans la joie, (…)

Il est trop tard de vivre demain,

Vivez aujourd'hui. »

(Robert Herrick)

 

 

« Quand Orion et Sirius auront atteint le milieu du ciel

et qu'Aurore aux doigts de rose

pourra voir Arcturus, alors, Persès, cueille et rapporte chez toi toutes les grappes.

Expose-les au soleil dix jours et dix nuits, mets-les à l'ombre pendant cinq.

Le sixième jour, puise et mets dans des vases

les dons de Dionysos riches en joies. »

(Hésiode)

 

 

« Il est bien tard d’épargner sur le tonneau quand le vin est à la lie. »

(Hésiode)

 

 

« Le vin est ainsi fait ;

c'est avec lui, comme avec tous les dons précieux, les arts.

Il désire être aimé, recherché, compris,

et avec peine, devenir une personne. »

(Hermann Hess)

 

 

« Le goût est le point commun fédérateur de tous les peuples. »

(Yannick Heude, sommelier – Saint-Malo)

 

 

« On peut discuter des limites du beau,

mais le chant du rossignol s'imite très bien au moyen d'un bouchon

frotté contre un verre. »

(Dick Hillenius)

 

 

« Le vin est chose merveilleusement appropriée à l’homme si,

en santé comme en maladie, on le boit avec à propos et juste mesure,

suivant la constitution individuelle. »

(Hippocrate)

 

 

« Je me glorifie d'avoir trouvé le premier les règles du régime. »

(Hippocrate)

 

 

« Il faut boire du vin, trois verres par repas :

Le premier par nécessité ; le second par utilité ; le troisième par plaisir. »

(Hippocrate)

 

 

« Que ton seul médicament soit ta nourriture,

et que ta nourriture soit ton seul médicament. »

(Hippocrate)

 

 

« Tout homme, au fond, a un désir inné de voler,

et j'ai connu d'honnêtes gens, fort graves,

qui le soir s'emplissaient de champagne

comme un gaz propice, afin de pouvoir monter dans la nuit,

ballons et passagers à la fois.

(Ernst Theodor Amadeus - E.T.A. Hoffmann)

 

 

Le tire-bouchon

Hoffmann_von_Fallersleben_by_Schumacher_1819

Hoffmann von Fallersleben, par Schumacher, 1819.

« S'il n'y avait pas de bouteilles, il n'y aurait pas de bouchons et l'on verserait le vin comme Hébé en a versé à Jupiter.

Mais hélas de nos jours, on ne tire plus le vin qu'en bouteilles.  On l'enferme comme l'on ferait d'un démagogue.

Et un bouchon fait sentinelle jour et nuit, il a soin que le vin ne remue pas trop.

Patience, vin généreux, ton vengeur est là . Quand l'heure est venue, il te délivre de tes liens.

Et comment s'appelle le brave homme qui va délivrer le vin ?

Il s'appelle tire-bouchon.

Tire-bouchon ! Célébrons-le par nos chants et buvons à sa santé ! Les grands comme les petits !

Que les pères de famille y réfléchissent ! Il n'y a pas de boisson sans tire-bouchon. »

(August Heinrich Hoffmann von Fallersleben)

 

 

« Ah ! Que dire encore ? Que faire ?

Je ne sais plus, - et pourquoi, dans ce temps d’ombre misérable, des poètes ?

Mais ils sont, nous dis-tu, pareils aux saints prêtres du dieu et des vignes,

Vaguant de terre en terre au long de la nuit sainte. »

(Friedrich Hölderlin - traduction G. Roud)

 

 

« La dégustation de vin est pour moi synonyme de convivialité, en famille ou avec des amis. C'est le plaisir et la découverte. Nous avons la chance en France d'avoir un terroir exceptionnel, riche de grands crus et de vins plus accessibles. Quand on voit tout le rayonnement de nos vins en France comme à l'étranger, je ne peux que saluer le dynamisme des viticulteurs français. »

(François Hollande, dans le dossier «Spécial Présidentielle» de Terre de Vins N°16, mars/avril 2012)

 

 

« Il ne faut à l'homme que peu de boisson ici-bas,

mais ça ne doit pas être de la piquette. »

(Olivier Wendell Holmes)

 

 

« Il n’est pas de moment plus gracieux dans la vie

que l’instant où les convives,

assis autour de la table bien dressée, prêtent l’oreille au chantre,

tandis que l’échanson, puisant le vin dans l’amphore,

remplit les coupes à la ronde. »

 

« Prends-en toi-même, un petit coup, car à l’homme fatigué,

le vin donne une grande force. » (Hécube à Ulysse)

 

« Sac à vin ! œil de chien et cœur de cerf ! »

 

« Le vin m'exalte, ce vin ensorcelant qui parvient

à faire chanter et rire le sage avec douceur. »

 

« Les dieux, ô Ménélas, ont fait l’excellent vin

qui chasse la tristesse et bannit le chagrin. »

(Homère)

 

 

« C'est le vin qui m'incite, ce fou qui fait chanter,

danser et rire aux larmes l'homme le plus rassis

et nous tire les mots que mieux vaudrait garder. »

(Homère – L'Odyssée)

 

 

« Le vin qui vous fait un cœur d'homme. »

(Homère)

 

 

« Tu réveilles dans un cœur abattu l'espérance et la force ;

avec toi, le pauvre lève la tête et ne craint plus la colère des rois ni des épées. »

(Quintus Horatius Flaccus - Horace)

 

 

« Malheur à qui ne sait pas boire.

Le vin seul dissipe les soucis rongeurs…

Mais prenons garde d’abuser des présents de Bacchus. »

 

« Qui après avoir bu du vin parle des rigueurs de la guerre

ou de la pauvreté ? »

 

« Aucun poème n'a été écrit par un buveur d'eau. »

 

« Profite du jour présent. » (Carpe Diem)

 

« Bacchus ouvre les portes du cœur. »

(Quintus Horatius Flaccus – Horace)

 

 

« Le vin, c’est la vie. »

(Quintus Horatius Flaccus - Horace)

 

 

« Le vin met à jour les secrets cachés de l’âme. »

(Quintus Horatius Flaccus - Horace)

 

 

« Nunc est bibendum – le jour de boire est arrivé

traduction moderne : Trinquons maintenant ! »

(Quintus Horatius Flaccus - Horace)

 

 

« On voit selon son cœur les événements en rêve.

Tout fleurit à l’envi aux yeux troubles de vin. »

(Houang King Kien)

 

 

« Les hommes vivent les uns à côté des autres comme des bœufs ; c'est tout juste s'ils parviennent, de temps en temps, à partager une bouteille d'alcool. »

(Michel Houellebecq)

 

 

« Qui boit bon vin, il fait bien la besogne

On voit souvent vieillir un bon ivrogne,

Et mourir jeune un savant médecin

Ô le bon vin !

 

Au voisin, de fièvre mourant

On faisait boire eau de la vie

Hélas ! vous me tuez, disait-il en pleurant

Me défendre le vin, c’est m’arracher la vie

Hélas je désirerais toujours

Mourir avec toi, bon breuvage !

Quand j’ai plus que jamais besoin de ton secours,

Un médecin lourdaud me défend ton usage.

 

Puisque je t’aime tant,

Il faut que je te baise

Il faut, vin amoureux,

Que tu me baises aussi. »

(J. le Houx)

 

 

« Entre l’alcool et moi, la guerre est déclarée,

ce sera lui ou moi. »

(Rock Hudson)

 

 

« Le vin ne sera jamais meilleur que la raison.

La vinification consiste donc à ne rien perdre de la qualité de la grappe. »

(Jean Hugel)

 

 

« Le vin des forts est le poison des faibles. »

(Victor Hugo)

 

 

« Au flanc des roches les plus abruptes, la vigne du Rhin,

comme l'olivier de la Méditerranée, croît sur des espèces de consoles

posées au-dessus de la tête du passant ; toutes les inclinaisons douces

sont couvertes de ceps. »

(Victor Hugo, 1840)

 

 

« Les verres d'eau ont les mêmes passions que les océans. »

(Victor Hugo)

 

 

« Il y a des hommes qui sont nés pour servir leur pays

et d'autres qui sont nés pour servir à table. »

(Victor Hugo)

 

 

« Au banquet du bonheur bien peu sont conviés. »

(Victor Hugo)

 

 

« Dieu n'avait fait que l’eau, mais l'homme a fait le vin. »

(Victor Hugo)

 

 

« Les chimistes de cabaret font du vin de champagne en mêlant,

selon certaines doses, à n’importe quel vin blanc convenablement édulcoré,

de l’acide tartrique et du bicarbonate de soude.

Ce vin mousseux, la grosse foule s’en grise,

mais le connaisseur n’en boit pas. »

(Victor Hugo)

 

 

« Quand l'âme a soif, il faut qu'elle se désaltère.

Fût-ce dans du poison ! »

(Victor Hugo)

 

 

« La gaminerie est une nuance de l'esprit gaulois. Mêlée au bon sens,

elle lui ajoute parfois de la force, comme l'alcool au vin. »

(Victor Hugo)

 

 

« Lire, c'est boire et manger.

L'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas. »

(Victor Hugo)

 

 

« Il fait la noce éternelle.

La table est dans la tonnelle.

Mort ivre, il tombe dessous ;

Et, c'est là sa réussite,

Il va, quand il ressuscite,

Au paradis pour six sous. »

(Victor Hugo)

 

 

« Ah ! qu'un verre de vin serait le bienvenu !

À jeun, moi j'ai l'esprit rêveur et saugrenu ;

Je bois un coup, l'erreur s'en va, le faux se brise.

Avez-vous remarqué cela ? Le vin dégrise. »

(Victor Hugo)

 

 

« On ne se connaît pas tant qu'on n'a pas bu ensemble.

Qui vide son verre, vide son cœur. »

(Victor Hugo)

 

 

« Mieux que qui que ce soit je sais, en vaillant drille,

Vider une bouteille et remplir une fille. »

(Victor Hugo)

 

 

« Il n'y a qu'une certitude, mon verre plein. »

(Victor Hugo)

 

 

« Le vin qui vient à travers la Champagne me rendra saoul. »

(Victor Hugo)

 

 

« La Muse, qui couvrait son jeune front de gloire,

A vu plus d'une fois Hugo lui-même boire

Le champagne mousseux avec sérénité,

Tandis qu'en son cerveau tout vibrant de génie,

L'idylle voltigeait, pas encore finie,

Dans un demi-contour d'ombre et de clarté.

 

Et ce que tu créais en ces heures sacrées,

Champagne, ô doux  berceur des syllabes dorées !

C'était de la justice et c'était de l'amour,

Car tu collaborais avec l'homme sublime

Qui, démasquant l'intrigue et dérangeant le crime,

Chasse la nuit l'infâme et hâte le grand jour.

 

Chante, bon vieux ! ris, jeune fille !

Viens boire un petit coup, voisin !

Vers le champagne qui pétille

La coupe s'allonge à dessein. »

(Clovis Hugues)

 

 

« La société dans laquelle on est ressemble à une espèce d'avion de ligne

où tous les voyants seraient au rouge dans le cockpit et qu'à l'arrière

on continue soit, à boire le champagne soit, éventuellement à se quereller. »

(Nicolas Hulot)

 

 

« Le cépage est le prénom,

le terroir est le nom de famille. »

(Léonard Humbrecht)

 

 

« …Marie emporta jusque chez elle une des bouteilles offertes.

Elle la déboucha avec attention et versa le liquide dans un grand verre tulipe.

Ses fragrances emplissaient le verre alors que Marie le faisait rondement évoluer

dans le flacon. Sa robe voltigeait, exaltant ses rouges et ses bruns.

Elle en mâcha la première gorgée et laissa sa tête tomber en arrière

pour sentir descendre le liquide. La saveur était pleine… »

(Claire Huynen)

 

 

« Il tenta de tremper un biscuit dans un vieux Constantia

dont il lui restait en cave quelques bouteilles. Ce vin,

couleur de pelure d’oignons, un tantinet brûlé,

tenant du malaga rassis et du porto, mais avec un bouquet sucré spécial

et un arrière-goût de raisins aux sucs condensés par d’ardents soleils,

l’avait parfois réconforté. »

(Joris-Karl Huysmans)

 

 

« Le vin est une substance sacramentelle.

Il est exalté dans mainte page de la Bible et Notre Seigneur n’a pas trouvé

de plus auguste matière pour la transformer en son sang.

il est donc digne et juste, équitable et salutaire de l’aimer ! »

(Joris-Karl Huysmann)

 

 

« Verse-moi dix-huit coupes de vin. Vois, je suis habituellement porté vers l’ivresse, mon gosier est sec comme la paille.

 

Les jardiniers de la vigne disent : « Viens notre Maître, vois dans ces vignes

dans lesquelles ton cœur se complaît. Bois, enivre-toi,

ne cesse de faire ce que tu aimes et que le vin t’advienne comme tu le souhaites…

 

Ô Ptésoris, l’enfant de Boutot te fait riche en vin, selon ton désir,

tandis que tu te donnes le bon temps. »

(Inscriptions pharaoniques)

 

 

« On se moque des ''buveurs d'étiquettes''. On les méprise, on les caillasse. Qu'ils s'enfilent des vins chics, aux étiquettes sinistres ou précieuses, ou bien des vins rigolos, aux étiquettes et noms de cuvées décalés. Ne sont-ils, tous autant qu'ils sont, que de superficielles victimes du marketing ? Les veaux du vin ? En fait, non. L'étiquette est au vin ce que la couverture est au livre, l'affiche au film – sûrement pas insignifiante, déjà chargée de sens, d'intention. Un certain avant-goût. »

(Antonin Iommi-Amunategui sur son blog Vindicateur, le 9 novembre 2012)

 

 

 

 

 

« La pénicilline et la lutte contre l'alcoolisme sont bien plus efficaces

que les changements de gouvernements. »

(Eugène Ionesco)

 

   

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