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A chaque contenance est associé un nom particulier de façon à identifier les volumes concernés. Cette coutume remonte au XIXème siècle et a été établie principalement par les négociants champenois.

Elle est aujourd'hui utilisée en dehors de la Champagne, avec parfois quelques variations selon les régions.

 

Nom du flaconnage	Contenance	Commentaire
le Huitième	9,4 cl	Quasi introuvable de nos jours. Plutôt réservé pour la collection de mignonnettes.
le Quart	Théoriquement 18,75 cl mais en pratique 20 cl	Pour la restauration pendant les voyages.
la Demie ou Fillette	37,5 cl	Plutôt servie en restaurant, mais présente dans le commerce.
la Séduction	50 cl	Nouvelle contenance apparue pendant les années 1990. Marque de Saint-Gobain.
le Médium	60 cl	Quasi introuvable de nos jours.
le Clavelin	62 cl	Uniquement pour les vins jaunes du Jura.
la Bouteille ou le Frontignan	75 cl	Le classique ! Le mot Frontignan est utilisé plutôt à Bordeaux.
le Magnum	1,5 litre	2 bouteilles
le Jéroboam ou Double Magnum	3 litres	4 bouteilles. A Bordeaux, un Jéroboam contient 4,5 litres !
le Réhoboam	4,5 litres	6 bouteilles. A Bordeaux, c'est un Jéroboam !
le Mathusalem ou l'Impériale	6 litres	8 bouteilles. L'Impériale est réservée aux Bordeaux.
le Salmanazar	9 litres	12 bouteilles
le Balthazar	12 litres	16 bouteilles
le Nabuchodonosor	15 litres	20 bouteilles
le Salomon	18 litres	24 bouteilles
le Souverain	26,25 litres	35 bouteilles
le Primat	27 litres	36 bouteilles
le Melchisédec ou Melchizedek	30 litres	40 bouteilles

En règle générale, on retiendra que plus la contenance est grande, mieux le vin se conserve. En effet la surface du vin en contact avec l'air est proportionnellement plus faible par rapport au volume dans une grand bouteille que dans une petite. 

Difficiles à manipuler lors du service du vin et coûteuses à produire, il est rare de trouver dans le commerce des contenances supérieures au Jéroboam. 

Information donnée par le Comite interprofessionnel du vin de Champagne

Malheureusement, personne ne sait pourquoi les bouteilles de Champagne portent des noms bibliques. Jamais aucun historien n'a trouvé cette information qui reste encore un des mystères de l'histoire du Champagne.

On sait seulement que le premier nom utilisé est Jeroboam qui est apparu d'abord dans le Bordelais vers 1725 puis en Champagne  plus tardivement à la fin du XIXè siècle. On suppose que les autres noms apparus ensuite uniquement en Champagne ont été choisis par analogie avec le premier, probablement par une marque pour un usage publicitaire mais personne n'en sait plus.